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- Séance du conseil de la MRC des Pays-d'en-Haut, du 14 mai 2024
- Séance Du Conseil De La MRC Des Pays-D'en-Haut, Du 9 avril 2024
- Séance du conseil de la MRC des Pays-d'en-Haut, du 12 mars 2024
- Séance Du Conseil De La MRC Des Pays-D'en-Haut, Du 12 déc. 2023
- Séance du conseil De La MRC des Pays-D'en-Haut, du 22 nov. 2023: Notes
- Conseil extraordinaire de la MRC des Pays-d’en-Haut, du 31 oct. 2023
- Conseil De La MRC Des Pays-D'en-Haut, Du 10 oct. 2023
- Conseil De La MRC Des Pays-D'en-Haut, Du 12 sept. 2023 (Notes)
- La fibre optique pour tous?
- Conseil de la MRC des Pays-d'en-Haut,du 15 août 2023 (Notes)
- Séance Du Conseil De La MRC Du 13 juin 2023
- Séance Du Conseil De La MRC Du 9 mai 2023
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- Conseil de la MRC du 11 avril 2023, notes de compte-rendu
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- Séance du conseil des maires du 9 mars 2021
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Nouvelles (Archives 2012-15)
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Séance du conseil de la MRC des Pays-d'en-Haut, du 14 mai 2024
Tenue à Saint-Adolphe-d’Howard
La nouvelle directrice générale, Mme Mylène Perrier, entrée en fonction la veille, ainsi que la directrice du service du greffe, Me Mélissa Bergeron-Champagne, assistent le préfet et les autres membres du conseil. Une petite délégation de Montfort a fait le déplacement.
Le point 5.1.1, de la section du développement récréatif de l’ordre du jour, est retiré : Corridor aérobique - Fermeture du KM 9,3 à 10,8.
Comme à l’habitude, tous les points à l’ordre du jour sont rapidement traités, et les résolutions adoptées.
Période de questions
• Mme Denyse Pinsonneault, de la rue du Chemin-de-fer, à Montfort/Newaygo, décrit l’état lamentable dans lequel se trouve la voie partagée du Corridor aérobique à cet endroit, avec ses nids-de-poule géants. Ajouté à la fermeture du pont de Newaygo, la situation affecte sérieusement, non seulement les résidents qui s’y trouvent, mais aussi les cyclistes qui réussissent à l’emprunter, à leurs risques et péril, et même les piétons, explique-t-elle. Aurons-nous droit à un crédit de taxes en raison de ce manque d’entretien pour lequel nous payons? Quand est-ce que la MRC, ou le ministère des Transports et de la Mobilité durable du Québec (MTMD) verront à corriger la situation sur le Corridor, de même qu’à refaire le pont?
Le préfet exprime l’hypothèse que les travaux qui sont prévus pour le remplacement de ponceaux (sur cette section) du Corridor et sur la digue de Montfort, devraient se terminer par le passage de la niveleuse. Quant à la reconstruction du pont, une missive issue par le MTMD indique que ce ne serait pas avant plusieurs années.
Mme Pinsonneault : Mais, en attendant, qu’est-ce que vous faites pour la chaussée? A. G. Je transmets votre correspondance aux employés.
Mme Danielle Desjardins : Nous avons eu une discussion entre membres de ce conseil, ce matin, à propos du pont, et nous avons convenu de mettre de la pression sur le Ministère.
• Mme Colleen Horan, conseillère à Wentworth-Nord. On a toujours partagé les usages sur le Corridor. Mais maintenant, devant l’incertitude et les rumeurs de fermeture de cette voie pour les autos, les résidents craignent pour leur avenir. Je ne vous comprends pas, les maires, pour avoir changé les choses. On n’est pas content de vous, M. Genest, qui influencez les maires dans cette direction. Écoutez les gens de Wentworth-Nord.
Ici, c’est le maire de l’Estérel, M. Frank Pappas, qui se permet de répondre sèchement à Mme Horan, ainsi qu’à tous ceux qui mettent toute la faute sur la MRC et le préfet, alors que la MRC est affectée par la poursuite judiciaire provenant de ces résidents et qu’elle fait de grands efforts, avec M. Genest, pour leur venir en aide dans ce dossier. M. Pappas n’accepte pas de se faire dire qu’il se laisse influencer par le préfet.*
M. Genest ajoute que la MRC peut faire des recommandations au Ministère, mais que c’est ce dernier qui va décider.
Mme Desjardins. Si les citoyens vous demandent de faire une recommandation au MTMD sur le droit d’occuper, allez-vous la lui transmettre et l’appuyer? A. G. : Ça dépend du contenu de la recommandation.
• Colleen Horan : Depuis quelque temps, l’entreprise qui a la charge de la collection des matières recyclables trouve plein d’excuses pour refuser de faire passer ses gros camions dans certaines rues. Encore une fois, le camion n’est pas passé aujourd’hui. A. G. C’est maintenant le mercredi, demain, pour le recyclage. C.H. : On verra bien…
*(À notre avis, M. Pappas ne devrait pas prendre à la légère la réalité que rapporte notre brave conseillère devant ce conseil, malgré une malheureuse attaque à l’indépendance des maires face au préfet. Il glisse ainsi sous le tapis, la saleté et la frayeur des résidents qu’elle a dévoilées à leurs yeux; sans que l’on sache vraiment s’ils en étaient pleinement conscients. Au lieu, de sa tribune, prendre un ton de justicier, il aurait pu faire preuve de bienveillance et proposer une rencontre de dialogue avec une délégation de ces résidents.
La mauvaise perception de la MRC par les citoyens de Wentworth-Nord, et particulièrement ceux de Montfort, est probablement aggravée par le manque d’information, à part les annonces de projets ou de subventions, provenant de ce corps municipal, paravent ici d’un MTMD toujours aussi opaque et menaçant. Un seul article du journal régional, dans lequel le préfet n’est pas avare d’information, mais où la partie adverse se montre des plus convaincantes, nous en apprend peut-être plus que toute une année de communication. Le site internet de la MRC aurait cependant avantage à être fréquenté.
Comme pour toute administration publique, le contact avec la population n’y semble pas être prioritaire. L’absence de public, en salle, lors des séances expéditives du conseil des maires, est aussi révélatrice de cette lacune, et l’on regrette la brièveté du rapport d'activités du préfet, alors que, maire de Wentworth-Nord, Monsieur Genest y allait d’un intéressant survol de ses activités du mois écoulé. C’est sans parler des mélanges de juridiction concernant la voie partagée du Corridor aérobique et, antérieurement, du Pavillon de Montfort. Quant à la poursuite judiciaire contre MRC et MTMD, le maire de l’Estérel pourrait se demander, avant de s’insurger contre eux, si les requérants avaient bien quelque autre choix.
La nouvelle directrice générale, Mme Mylène Perrier, saura-t-elle redorer, à nos yeux, l’image d'une MRC des Pays-d'en-Haut devenue toute puissante?)
Sous toutes réserves; par Carl Chapdelaine
Séance Du Conseil De La MRC Des Pays-D'en-Haut, Du 9 avril 2024
Au poste vacant de sa direction générale, la MRC a embauché Mme Mylène Perrier, directrice générale adjointe à la MRC des Laurentides.
Séance du conseil de la MRC des Pays-d'en-Haut, du 12 mars 2024
La mairesse de Wentworth-Nord, Mme Danielle Desjardins, s’est fait représenter à cette séance par le conseiller Roger Gosselin, maire suppléant. La session, présidée par le préfet, M. André Genest, a duré une heure.
Il y avait quatre ou cinq personnes dans la salle du Centre communautaire de Laurel, dont les conseillères Lyne Chapados et Colleen Horan. M. Yves Léveillé y était également.
M. Genest présente M. Gosselin en rappelant qu’ils sont entrés ensemble au conseil municipal de Wentworth-Nord, il y a trente-quatre ans, et que le conseiller n’a manqué qu’un seul mandat de ce conseil au cours de sa carrière, après être tombé de son échelle. Il présente également Mmes Chapados et Horan, ainsi que M. Léveillé, comme un farouche défenseur de la culture.
…..
M. Gosselin est intervenu à quelques reprises au cours de la séance et de la période de questions.
4.3.2. Restructuration du service de l'environnement et de l'aménagement du territoire. M. Gosselin demande si cela a rapport avec la révision du Schéma d’aménagement. Le préfet explique que c’est plutôt pour inclure la gestion d’un nouveau fonds accordé par Québec.
4.4.1 Dans son rapport d'activités du préfet, M. Genest a rappelé l’importance du Schéma d’aménagement, en cours de révision et pour lequel la consultation a amené la participation de citoyens et conseillers municipaux. Il souligne, entre autres, que les plans d’urbanisme des municipalités constituantes doivent s’arrimer au schéma arrêté par la MRC.
4.4.3. Bilan - Comité GMR et environnement. Le préfet a abordé la question du contrat pour la collecte des ordures et des matières recyclables. Les options retenues devront tenir compte du budget. Ainsi, l’utilisation de petits camions sur les routes trop étroites pour les camions actuels, dépendra de la volonté des municipalités et du budget. (?) Des considérations s’ajoutent aussi, en fonction de la propriété des chemins, privée ou publique. Le nombre de collectes, comme pour les matières résiduelles, pourrait diminuer.
…..
5.2 Pont de Newaygo. D’après ce que nous avons pu entendre de la bouche du préfet, la MRC demande au ministère des Transport et de la Mobilité durable de permettre la circulation des piétons et des cyclistes sur le pont.
…..
À la période des questions, Mme Chapados, demande si le dossier XYZ de Wentworth-Nord a obtenu une subvention dans le cadre du programme ZYX. Le préfet lui répond que rien n’a été retenu pour la municipalité.
Mme Horan a plusieurs questions :
- … (Inaudible)
- À propos des claims miniers… M. Watchorn : « La MRC n’a pas de pouvoir ... » … Mme Horan : Ne peut-on pas désigner…? Le préfet : …
- La conseillère a aussi abordé la question du pont de Newaygo. Dans sa réponse, le préfet a mentionné que le Ministère n’autorisait pas, actuellement, la MRC à entreprendre des travaux sur ce pont. À savoir s’il verrait à sa reconstruction, M. Genest a indiqué que le cas ne semblait pas prioritaire dans la programmation de réfections de ponts du Ministère, à l’échelle du Québec. Il avait fait des représentations sur la question, et aussi sur d’autres tronçons de routes, auprès de la député, Agnès Grondin. Mais, il n’avait pas emprunté les moyens utilisés par M. Ghali, à l’époque…
- …
M. Léveillé :
• Sur la question de la disposition des déchets et des bacs. …
• Sur la question de la fermeture du pont de Newaygo vs les services essentiels. Le préfet ne veut pas commenter un dossier qui est sous processus judiciaire, en raison de la poursuite intentée par un groupe de citoyens, majoritairement résidents de la rue du Chemin-de-fer. M. Léveillé se plaint de ne pas savoir à quelle autorité s’adresser dans ce dossier, et demande si l’on peut communiquer avec l’administration, à la MRC. La réponse du préfet nous a semblé positive.
La mauvaise qualité du son ne nous a pas permis de suivre tous les échanges, et nous n’avons pas complété l’écoute de l’enregistrement...
Sous toutes réserves et en attendant une relecture via l’enregistrement; par Carl Chapdelaine
Séance Du Conseil De La MRC Des Pays-D'en-Haut, Du 12 déc. 2023
Séance du conseil De La MRC des Pays-D'en-Haut, du 22 nov. 2023: Notes
Tenue à la Place des citoyens de Sainte-Adèle.
4. Administration générale
4.1. Services financiers
4.1.3. Adoption du budget 2024. La mairesse de Wentworth-Nord, Mme D. Desjardins, demande le vote. Ce budget est cependant adopté à la majorité.
4.1.8./4.1.9 Avis de motion et dépôt de Règlement concernant la répartition des quotes-parts payables à la municipalité régionale de comté des Pays-d'en-Haut pour l'année 2024 relativement aux parcs récréatifs (Partie 3)
Mme D. Desjardins, demande que soit inscrit au procès-verbal l’amendement qu’elle propose, à l’effet de revoir la quote-part exigée de sa municipalité. Wentworth-Nord représente 3% de la population de la MRC; sa valeur foncière, 6%; et on lui impose 11% dans cette répartition. Cette situation est inéquitable et doit être modifiée. Une partie de la valeur foncière de la municipalité provient de la présence de terres publiques, qui ne lui rapportent rien. La mairesse veut que le MRC se penche sur ce dossier.
4.2. Services administratifs
4.2.1./ 4.2.2. Avis de motion et dépôt du Règlement concernant le calendrier des séances ordinaires du conseil de la MRC des Pays-d'en-Haut pour l'année 2024 … La séance prévue pour Wentworth-Nord se tiendra au Centre communautaire de Laurel, plutôt qu’au pavillon Montfort.
Période de questions
La conseillère du district 5, de Wentworth-Nord, Mme Colleen Horan, demande (propos quasi inaudibles) :
• Où en est la MRC dans (sa requête pour un meilleur contrôle sur les claims miniers)? Rép. du préfet, M. Genest : Notre demande d’injonction (?) est reportée de six mois en six mois.
• Y a-t-il des (demandes de claims ou des claims actifs) à Wentworth-Nord? Rép. du préfet : Il n’y a aucune activité minière actuellement. Il y a des claims, du côté du lac à la Craie depuis longtemps, par exemple, mais rien ne bouge. Commentaire de M. Watchorn : (Question d’autorité…)
Sous toutes réserves; par Carl Chapdelaine
Conseil extraordinaire de la MRC des Pays-d’en-Haut, du 31 oct. 2023
Tenue au Centre sportif Pays-d’en-Haut, à Sainte-Adèle
La séance durera moins de 10 minutes. Il n’y a personne dans la salle, mais quelques participants sur Facebook.
Les points 8 et 11 sont retirés.
6. Représentation à une conférence de règlement à l’amiable. Le directeur général, M. Philippe Leclerc, Me Mélissa Bergeron-Champagne ou Mme Chantal Ladouceur représentera la MRC dans une proposition d’entente à l’amiable, concernant le décès accidentel d’une personne sur la piste du P’tit train du Nord, en 2019.
8. Corridor aérobique – Pavillon de Montfort. Point retiré en raison de la signature, attendue cette semaine, pour le transfert de propriété du pavillon à la municipalité de Wentworth-Nord.
9. Corridor aérobique – Rechargement de la voie partagée. Il s’agit du remplacement de 12 ponceaux par la municipalité de Wentworth-Nord, au frais de la MRC des Pays-d’en-Haut; pour un montant maximum de 40 000$. La municipalité fournit sa machinerie à titre gracieux, ce qui reviendra beaucoup moins cher que si la MRC allait en sous-traitance. Entente gagnant-gagnant!
Pas de question.
Sous toutes réserves; par Carl Chapdelaine
Conseil De La MRC Des Pays-D'en-Haut, Du 10 oct. 2023
Conseil De La MRC Des Pays-D'en-Haut, Du 12 sept. 2023 (Notes)
Vente du pavillon Montfort
À l’item du développement récréatif, le point 5.2.1, la vente du 160, route Principale, le Pavillon Montfort, est adoptée. Le préfet, A. Genest avait demandé qui proposait, et la mairesse de Wentworth-Nord, D. Desjardins prenait la perche. Toutefois, M. Genest exprima l’opinion qu’il valait peut-être mieux qu’un autre maire en fasse la proposition; ce qui fut fait. On passa à l’item suivant; signe que la résolution avait été adoptée.
À la période de questions, une dame demanda si l’accès au lac (?) serait toujours possible après la vente du pavillon Montfort. (?) (Inaudible, mais déduit d’après la réponse du préfet.) Oui, car c’était l’une des conditions sur l’acte de vente, répondit le préfet. M. Genest ajouta que la municipalité veillerait au Pavillon.
Par Carl Chapdelaine
La fibre optique pour tous?
Sans accès routier, bien que votre adresse soit bien rue Mount, vous subissez depuis toujours le piètre rendement de votre service internet de Bell. Pas étonnant, lorsque vous dépendez encore du vieux fil téléphonique suspendu au-dessus de la baie, qui sert de perchoir aux martins-pêcheurs et dont une extension serpente par terre du poteau de téléphone jusqu’à votre chalet. C’est ainsi que vous parvient un internet plus que jamais à l’agonie.
Mais l’espoir de jours meilleurs semblait se concrétiser grâce au choix éclairé de vos gouvernement et d’un service de pointe offert par Cogeco et sa fibre optique. En choisissant déjà votre forfait le plus approprié sur le site internet de la compagnie, vous imaginiez vous lancer enfin dans l’ère de la haute vitesse.
Au début de septembre 2022, quel n’était pas votre étonnement, malgré tout, d’apercevoir votre voisin de l’autre côté de la baie, sur Chemin-de-fer, arriver avec un monteur de ligne par le petit sentier qui vous relie au monde. Il venait voir sur quel « poteau électrique » se rattachent les fils qui traversent ici la baie. Il le faisait pour Cogeco et vous annonçait que la fibre optique serait installée pour vous dans les prochaines semaines. « Et pour la raccorder au chalet? » « Sur abonnement, le fil se rendra jusque dans votre maison! »
Le matin du 12 septembre 2022, c’était au tour des élagueurs d’Arboriculture de Beauce Inc., d’emprunter le petit sentier. De poteau en poteau, sous les fils qui leur indiquaient le chemin, ils s’enfonçaient dans la forêt, en pivotant de gauche à droite pour faucher toutes les repousses d’arbres et les écarter du passage; le travail de toute une journée. Et vous vous demandiez quand même comment les monteurs de ligne arriveraient à faire traverser la baie et parcourir six kilomètres à ce gros câble?
Eh bien, septembre 2023 est à nos portes, et le gros câble n’a toujours pas franchi la baie qui vous coupe du monde. Vous retournez sur le site internet de Cogeco, pour voir si la fibre optique sera disponible à votre adresse. Malheur, l’émoticône de circonstance vous fait la moue! Au bout du téléphone, après dix minutes d’attente, heureusement agrémentée de votre musique préférée et au bon volume, la voix pratiquement inaudible de la préposée vous demande de la laisser vérifier. Encore cinq minutes de musique avant que sa réponse ne vienne saper toutes vos illusions.
« Mais les promesses, et votre contrat avec le gouvernement? » « Vous êtes dans votre chalet, dites-vous Monsieur; les résidences secondaires ne sont pas incluses dans ce contrat; et les promesses des gouvernements…» « Nos services techniques vont vérifier s’il y a possibilité de vous desservir et nous vous en aviserons par courriel. » « Et même si le câble passait près de chez vous, vous ne seriez pas automatiquement sûr de pouvoir être raccordé à nos services. »
Alors vous faites le tour de l’information disponible sur internet. Une seule mention de résidence secondaire parmi une multitude d’articles et de communiqués sur la grande opération de connexion : « Pour accomplir leur objectif de desserte, les fournisseurs de service Internet (dont Cogeco) ont déployé de la fibre optique vers les foyers compris dans leur zone de couverture, qu’ils s’agissent de résidences principales ou secondaires, … » Rapport_Activite_OVH p. 29
Vous faut-il garder espoir, ou jeter la serviette et vous contenter de ce que vous offre Bell? Vous pourriez toujours désigner votre chalet comme résidence principale, même si son occupation n'aurait été que de courte durée dans l’année; mais cela ne vaut-il pas que pour les ministères du Revenu? Si vous, ou un seul de vos voisins enclavés, procédait à cette désignation, Cogeco aurait-il alors l’obligation de faire passer son câble le long du sentier Mount? Allez-vous faire appel à un avocat? (Peut-être qu’il n’en reste pas de disponible pour Wentworth-Nord, par les temps qui courent…)
Par Carl Chapdelaine
Conseil de la MRC des Pays-d'en-Haut,du 15 août 2023 (Notes)
5. Développement économique et territorial
5.2. Développement récréatif
5.2.1. Corridor aérobique - Octroi de contrat - Fourniture et installation de matériel de signalisation extérieure
5.2.2. Pavillon de Montfort - Orientation pour l'année 2023 (Jusqu'au 31 octobre, si la MRC est toujours propriétaire du Pavillon). La mairesse de Wentworth-Nord fait remarquer que, dans l’état actuel, il n’y aura pas de chauffage, la fournaise ayant éclaté.
5.2.3. Pavillon de Montfort - Vente du 160, route principale à Wentworth-Nord. : Nous croyons avoir entendu que l’offre d’achat du 160, route Principale, devra être conclue au plus tard le 7 septembre, selon les termes acceptés avant la présente séance. Aucune mention de la digue et des stationnements.
(À la séance du conseil municipal du lendemain, sous l’item Sujet d’intérêt public, la mairesse semblait plutôt indiquer que l’offre initiale avait été refusée, car la MRC demandait un accès perpétuel au lac pour les résidents de la MRC, alors que la municipalité ne s’engageait à offrir un tel accès que pour dix ans. (Notre remarque: L’accès perpétuel aux lacs pour tous ne fait-il pas déjà partie de la législation québécoise? Permet-il encore une limitation, par quota par exemple, en fonction de la capacité de support d’un lac, si cela peut un jour être déterminé?)
Conditions posées par la MRC:
• La bâtisse serait livrée telle quelle.
• Les visiteurs auraient accès aux installations sanitaires.
• Les visiteurs auraient accès au lac (à cet endroit).
• Les conditions d’achat seraient transférées à tout éventuel tiers acheteur.
Mme Desjardins demande que soit ajouté que toute offre concurrente à celle de Wentworth-Nord serait soumise aux mêmes conditions de vente. Les Pays-d'en-Haut en bref
La mairesse de Wentworth-Nord, qui avait prévenu qu’elle avait d’autres engagements urgents, quittera la salle lorsque l’on passera à l’item suivant.
Période de questions
Un citoyen fait remarquer qu’il y a plus de maires que de résidents dans la salle; que les citoyens manquent d’information sur ce qui se passe (à la MRC).
Sous toutes réserves, seul le sous-titrage nous ayant permis de suivre à peu près les présentations; par Carl Chapdelaine
Séance Du Conseil De La MRC Du 13 juin 2023
Note : La mauvaise qualité de notre audition, comme celle de notre vision, ne nous ont pas permis de suivre correctement, via Zoom, les échanges à la table du conseil.
Administration générale
Au point 4.1, on voit l’avis de motion et le dépôt du Règlement décrétant les travaux de construction du siège social de la MRC des Pays-d’en-Haut et un emprunt à long terme pour en défrayer les coûts. Nous en déduisons que la MRC va de l’avant avec le déménagement de son siège social de Sainte-Adèle à Saint-Sauveur.
Développement économique et territorial
Au point 5.2, sur le développement récréatif, l’alinéa 5.2.1. Pavillon Montfort - Vente du 160, route principale à Wentworth-Nord, est reporté. Les discussions sont toujours en cours, avons-nous pu imaginer.
À l’alinéa 5.2.2. Pavillon Montfort - Orientation des activités pour l'année 2023, une résolution conforme à une entente élaborée avant la séance semble avoir été adoptée.
La présentation de l’alinéa 5.2.3. Signature innovation - Autorisation de projets, nous a échappé.
Environnement et aménagement du territoire
Au point 6.1.4. Wentworth-Nord - Conformité des règlements - 2017-498-20 et 2023-610, ils sont jugés conformes.
Période de questions
M. Roy semble demander comment il se fait que certaines municipalités facturent des frais pouvant monter à 500$ pour mettre une embarcation à l’eau dans ses lacs.
Le préfet répond, entre autres, que certaines municipalités ont peut-être exagéré à ce niveau. Il retient la question et le directeur général verrait à la transférer au bon comité qui pourrait présenter une recommandation au conseil, avons-nous pu imaginer.
Sous toutes réserves; par Carl Chapdelaine
Séance Du Conseil De La MRC Du 9 mai 2023
Séance extraordinaire du conseil de la MRC du 25 avril 2023, compte-rendu
La séance avait lieu au Centre sportif Pays-d'en-Haut, à Sainte-Adèle. Le préfet, M. André Genest préside, assisté du directeur général, M. Philippe Leclerc, et de la Directrice du service du greffe, secrétaire-trésorière adjointe, Me Mélissa Bergeron-Champagne. L’enregistrement indique une durée de 9 minutes. Des résidents de Montfort, les premiers concernés, ont dû faire la route jusqu’à Sainte-Adèle pour être au plus près des échanges.
Objet : Corridor aérobique, secteur Wentworth-Nord
• Orientation pour la période estivale.
o Réouverture pour la période estivale : adopté.
• Mesures de mitigation.
o Il s’agit de l’entente entre la MRC et la municipalité sur le partage de mesures de gestion.
Wentworth-Nord verra à la signalisation (?) et à la surveillance constabulaire.
La MRC s’occupera de l’affichage et de la patrouille.
• Partage des dépenses.
o Comme entendu entre les parties avant la séance… (40%/60%? À l’avenant? À pile ou face? Mais que municipalité et MRC se soient entendues n’est-il pas déjà une belle information?)
Note : Rien sur le pont de Newaygo; qui semble pourtant faire partie du Corridor aérobique. Hors-d’ordre? Sub judice?
Période de questions
M. Robert Théorêt : Les constables de Wentworth-Nord ont-ils le droit d’émettre des contraventions sur le Corridor aérobique? Un camion se stationne pendant trois jours à l’intersection de Chemin-de-Fer et Newaygo; le constable me dit ne pas avoir juridiction pour s’en occuper. Même genre de problème vers le km 12. (Il n’y a aucun stationnement sur la voie publique de permis à Wentworth-Nord.) Rép. d’A. Genest : Cela était comme ça avant. Puis, la barrière devait permettre un contrôle… R.T. (?) Les constables de la municipalité ne devraient-ils pas avoir juridiction sur cette portion du Corridor? La patrouille, je ne l’ai vue qu’une seule fois! A. G. : Ce sont des bénévoles. (?)
Mme D. Desjardins : La MRC devrait permettre ça. A.G. : (Demande avis à Me Mélissa Bergeron-Champagne) Sa réponse nous est inaudible.
M. Yves Léveillé : Mesures de mitigation – De quoi s’agit-il? A. G. : On va remettre les feux de signalisation à voie unique sur la section Montfort du Corridor. Peut-être une caméra, selon la suggestion de la municipalité. Mais les gens ne respectent pas toujours la signalisation. (Ce serait aux constables…)
Mme Diana Jegou : Puis-je poser une question sur le pavillon Montfort? A. G. : Hors-d’ordre!
Sous toutes réserves; par Carl Chapdelaine
Conseil de la MRC du 11 avril 2023, notes de compte-rendu
Le préfet, M. André Genest, présidait la séance, assisté du directeur général, M. Philippe Leclerc, et de la Directrice du service du greffe, secrétaire-trésorière adjointe, Mme Mélissa Bergeron-Champagne. Tous les maires et mairesses sont présents. L’enregistrement indique une durée de 51 minutes.
Note : Le son de la visioconférence n’étant pas toujours net, les propos des intervenants ne peuvent être intégralement reproduits ici; le lecteur consultera l’enregistrement pour les entendre et nous faire part de toute modification à y apporter.
Rapport du Comité du Centre sportif, par M. Tim Watchorn (Morin-Heights) : Le projet du Centre a été réalisé à l’intérieur du cadre du budget et du temps alloués. Les programmes pour les jeunes sont très populaires; il faudrait en rajouter. L’affluence est énorme et l’équipement semble donc apprécié de la population. Tous ici sont satisfaits de cette réalisation.
Autres dossiers: Avec le printemps, plusieurs projets sortent de terre
Développement récréatif - Pavillon Montfort
Le DG explique que, suite aux discussions entre préfet et mairesse, la MRC a prévu une somme de 19 740$ pour engager, avec l’accord de Wentworth-Nord, une ressource (pour la gestion du Pavillon), pour un maximum d’un an. Le tout avec les mêmes paramètres qu’antérieurement avec la Coop des 4 Pôles.
Le préfet demande de préciser si la ressource sera choisie par Wentworth-Nord. Ici, la mairesse, Mme Danielle Desjardins, indique qu’il n’est pas défini que ce soit par la municipalité.
M. Charbonneau (Saint-Adolphe-d'Howard), explique que Wentworth-Nord est mieux placé pour choisir la bonne ressource, et que, lorsqu’elle (prendra possession) du Pavillon, ce sera cette ressource, choisie par elle, qui occupera le poste.
Mme Desjardins indique que deux options ont été retenues lors des discussions : La MRC embauche une ressource, ou elle ferme le Pavillon. Par ailleurs, la municipalité est en discussion avec la ressource envisagée, mais, advenant que cela n’aboutisse pas, elle ne veut pas que la municipalité soit tenue responsable de régler ce problème. Cette troisième option, en quelque sorte, est offerte à la MRC pour faciliter la transition (en vue de l’achat du Pavillon par la municipalité).
Pour M. Charbonneau et M. Watchorn, avec cette « troisième option », la mairesse ne respecte pas la présentation qui avait été établie avant la séance. Mme Desjardins rappelle que le Pavillon n’appartient pas actuellement à la municipalité et que cette dernière n’a pas à assumer la responsabilité (de trouver un gestionnaire).
(La décision est reportée, avons-nous cru comprendre.)
Période de questions
Mme Linda Proulx, secrétaire de l’Association du lac St-Victor et membre du CCE de Wentworth-Nord :
- Le pavillon Montfort est le seul endroit proche où l’on puisse rassembler une soixantaine de personnes, comme lors des réunions de notre association. … Devra-t-on venir ici, à Morin-Heights, ou aller à Laurel pour se rassembler? (Ce n’est pas très écologique ou raisonnable d’avoir à envisager tous ces déplacements.)
- Pouvez-vous, M. Genest, nous expliquer pourquoi vous réduisez les services dans la grande salle? Rép. du préfet : Jadis, Maureen (Brunelle) gérait le Pavillon; puis ce fut la Coop des 4 Pôles; puis la municipalité. Il n’y a plus personne pour en assurer la gestion actuellement. Si c’est un centre communautaire, ce n’est pas à la MRC de le gérer; pas plus que dans les autres municipalités. (On était quand même prêt à verser une somme pour la gestion.) (?) (Et qui va remplacer la fournaise, qui a sauté le jour de Pâques?)
Mme Colleen Horan, conseillère du district 5, Wentworth-Nord : Qu’est-ce qui va arriver avec la station de lavage? La protection du lac Saint-François-Xavier en dépend. M. Genest : La MRC a permis que cette station soit installée sur son terrain; elle a même contribué à son fonctionnement. Ce n’est pourtant pas la responsabilité de la MRC d’opérer des stations de lavage. Elle aurait pu être à la caserne de pompier ou ailleurs.
Mme Linda Proulx
- Le club Viking est-il touché par l’éventuel changement de propriétaire du Pavillon? M. Genest répond que non, avons-nous cru saisir.
- Quel est l’échéancier concernant le transfert de propriété? M. Genest : La municipalité veut certaines informations; entre autres concernant la digue qui est sur une partie du terrain rattaché à la propriété du Pavillon. C’est un vieux dossier… On attend des rapports. Et aussi, entre autres points de discussion encore ouverts, la MRC veut que les visiteurs aient accès au Pavillon.
Mme Horan et M. Yves Léveillé (Inaudible)
M. Roger Ponce : Pourquoi le sentier de la Montfortaine est-il fermé? M. Genest : (Il y avait nécessité d’opérer du débroussaillage.) (?) On doit faire appel à des bûcherons. Mais, Mme Desjardins indique que la fermeture est antérieure à la situation décrite par le préfet.
Mme Horan : Est-ce vrai que vous allez fermer le Corridor aérobique (à Montfort) cet été? M. Genest : Je ne commenterai pas ce dossier aujourd’hui.
Sous toutes réserves; par Carl Chapdelaine
Séance Du Conseil Des Maires Du 14 mars 2023
Période de questions
Pierre Gagnon, un employé de Wentworth-Nord (préposé au lavage des embarcations à Montfort?) demande :
- Ce qui va se passer cet été, avec le Pavillon comme avec ce service. Le préfet répond que la MRC est en négociations avec la municipalité au sujet du Pavillon. Cette dernière va probablement en devenir propriétaire et assurer la gestion de toutes ses activités. La mairesse ajoute que des discussions sont en cours avec le syndicat.
- À Mme Desjardins : Chaque année la MRC et la municipalité donnaient respectivement 500$ (à M. Chartier pour ouvrir les portes du Pavillon, etc.?); pourquoi n’avez-vous pas donné aussi votre part cette année? Rép. de M. Genest : Vous devriez poser votre question lors d’une séance de la municipalité.
David Clark :
- (En anglais) Pourquoi le Pavillon est-il actuellement fermé, alors que les citoyens en ont besoin et qu’il pourrait fonctionner normalement? M. Watchorn traduira sa question en disant que ce n’est pas aux citoyens de subir les contrecoups des négociations entre la MRC et la municipalité à son sujet. (Selon notre compréhension). Mme Desjardins (ou M. Watchorn?) précisera que le pavillon a été sous l’autorité de la MRC; gérée d’abord par la Coop des 4 Pôles, puis par la municipalité. Mais la municipalité n’a pas renouvelé son offre de gestion ... Elle ajoutera que ce n’est pas ne raison des négociations (que le Pavillon est fermé.) …
- Comment la MRC fait-elle la conciliation entre l’utilisation du lac Saint-François-Xavier pour les visiteurs et la protection de son environnement? Elle a de gros moyens. (À vérifier.) M. Watchorn assure que tous les maires autour de la table veulent la protection des lacs; que l’on fait tout ce qui est possible. M. Gilles Boucher, maire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson, dit que tous peuvent venir au lac de sa municipalité. Le préfet indiquera que toutes les municipalités de la MRC ayant des lacs accessibles ont des stations de lavage.
- Savez-vous combien de lacs ici sont affectés par …?
- (Inaudible)
P. G. On pense bien que les propriétaires riverains vont vouloir protéger le lac de toute infestation qui pourrait être générée par leurs propre entourage.
M. Boucher : On a des planches à pagayer sur place, qui sont identifiées et disponibles pour les visiteurs; aucun danger de cette façon-là.
M. Genest : Chaque municipalité gère ce problème à sa façon.
Mme Desjardins affirme que, à Wentworth-Nord, chaque propriétaire de terrain est responsable du lavage des embarcations.
P.G. Donc, c’est actuellement la responsabilité de la MRC au Pavillon; mais si la municipalité en devient propriétaire et assure sa gestion (et du terrain attenant?), elle sera responsable de cette obligation? Rép. Exact!
Mme Horan demande si la MRC peut agir auprès du ministère des Transports pour voir à l’entretien de la route Principale à Montfort. …
2e Tournoi de golf sur neige, le 4 mars 2023
Joignez-vous à la fête pour notre Deuxième tournoi de golf sur neige annuel. L'année dernière, nous avions 40 golfeurs qui ont participé, et tout le monde a convenu que ce fut un énorme succès. Si les conditions le permettent, nous pourrions augmenter le parcours à 18 trous. Ceci restera a determiner le jour même.
Premier départ à MIDI. Le coût est de $15,00 par joueur: Ceci comprend tout le golf et le barbecue après : hamburgers, hot dogs et chili... Cherchons volontaires qui pourraient apporter des salades et des desserts... Créez votre propre Quatuor et soumettez-le à Richard Morris à richard@bocar.ca ou composez le (514) 690-3147. Pour encourager les confirmations au plus tôt, faites un Transfer monétaire avant le 14 février à Richard Morris et Le coût d'entrée SERA de 10,00 $ par personne. Tous les bénéfices de cet événement seront versés au fonds environnemental.
fondenvir lsfx: fondenvirlsfx1@gmail.com
La fibre optique au lac?
«…il sera possible de connecter (avec ou sans fil) tous les Québécois qui le souhaitent avant la date butoir du 30 septembre (2022; juste avant les élections…).»1, selon le député d’Orford, Gilles Bélanger, responsable gouvernemental du dossier.
Vous y avez cru, vous qui n’êtes, occasionnellement, reliés au réseau de Bell que par un vieux fil? Cogeco, qui a obtenu le contrat, n’avait pas démenti qu’elle allait ainsi brancher les milliers de foyers en temps.
Eh bien, la date butoir est loin derrière nous, et votre chalet d’été est en hibernation; mais, au printemps, ça y sera. Eh bien, non! Une résidente de la rue du Chemin-de-fer, qui reste en contact avec Cogeco, vient de recevoir un dernier courriel de mise à jour par la compagnie sur le projet.
« Vous commencez peut-être à vous demander ce qui se passe avec l’Opération haute vitesse (#OpérationHV) et l’arrivée prochaine dans votre région du puissant réseau de fibre optique de Cogeco. On tient à vous rassurer tout de suite : oui, vous allez pouvoir profiter de notre Internet ultra-rapide, qui vous offrira des vitesses de téléchargement allant jusqu’à 1 Gbps.
Pour toutes sortes de raisons échappant à notre contrôle (conditions météorologiques défavorables, difficultés d’approvisionnement, pénurie de main d’œuvre), notre travail a été ralenti. Même si nos équipes de techniciens mettent vraiment tous les efforts qu’il faut pour déployer notre réseau de fibre optique dans votre région, votre foyer sera connecté à notre réseau le 30 août 2023. Croyez-nous, on est les premiers désolés de devoir vous faire attendre si longtemps.
On est conscients que vous avez hâte d’accéder à l’Internet ultra-rapide et à de nouvelles expériences de divertissement. Alors dès que notre réseau se rendra chez vous, comptez sur nous, on va immédiatement vous en informer! »
Vous l’aviez peut-être envisagé ce retard; mais est-il concevable que le gouvernement, que la compagnie ayant obtenu le contrat, soient moins au fait de la réalité de la période que nous traversons? Les délais de livraison, le manque de main-d’œuvre, etc., tous en ont entendu parler. En fait, les gouvernements comme les compagnies semble-t-il, vendent la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
Ah, le mot promesse; a-t-il la même définition, au Québec, que dans les dictionnaires? Et si on lui accole l’épithète « électorale », ne prend-il pas plutôt le contraire de son sens original?
Alors, pourrions-nous nous prévaloir de l’offre de faire appel à Starlink, propriété du milliardaire Elon Musk, dont la disponibilité du service a permis au député d'affirmer que l’engagement du gouvernement serait respecté?2
Par Carl Chapdelaine
Aînés connectés
Vous n’êtes plus de la dernière génération depuis longtemps; mais vous ne voulez pas traîner de la patte pour autant. Le monde a changé; il est devenu virtuel… Vous aviez heureusement déjà pris le tournant en vous initiant au maniement de l’ordinateur. Le bon vieux téléphone fixe de votre enfance demeure pourtant le seul qui ne cache aucun mystère pour vous. Tout autour, les jeunes et les moins jeunes ont cependant appris à s’en passer; ils ont leur cellulaire dès en bas âge. C’est un monde qui vous est totalement inconnu et duquel vous vous sentez un peu …déconnecté!
Non, vous ne vous laisserez pas distancer; le cellulaire, voire le téléphone intelligent, sera aussi pour vous. Vous allez même un peu vous gâter. Ce sera un modèle haut de gamme; un mini-ordinateur que vous aurez sur vous, avec toutes les fonctions inimaginables : de la lampe de poche à l’appareil-photo, le GPS, etc. Votre chalet est fermé pour la saison froide et votre domicile de la ville est prêt à l’hivernage; vous avez maintenant tout le loisir de magasiner en ligne ou en magasin. C’est le mois, la semaine, le jour du Vendredi fou, propre à la petite folie envisagée.
Sur les sites internet des Amazon ou des entreprises de communication, on coupe le prix un jour, on le remonte le lendemain; vous devez mordre à l’hameçon avant qu’il n’attire un autre poisson. C’est fait, le modèle et le forfait, ceux qui vous en offrent beaucoup, vous ont choisi. Devant l’attente d’une proposition d’un numéro de téléphone par la préposée de votre fournisseur habituel, vous suggérez qu’il reprenne le total de la facture; il ne manquera plus qu’un chiffre, en plus du code régional. Mais comme vous avez déclenché chez cette dernière un fou-rire inexhaustible, il vous faut explorer une autre piste. À votre suggestion, elle vous déniche quelque chose de ressemblant au numéro de votre téléphone fixe; vous pourrez plus facilement le retenir.
Pour la livraison, alors que vous connaissez déjà un peu la routine, vous lui demandez si ce sera sous la galerie, comme d’habitude; et le fou-rire reprend. Puis, vous en rajoutez quelques-unes pour qu’elle garde la charge. Pour pouvoir compléter la transaction, vous devez cependant consentir à cesser de faire des blagues.
Pas besoin de signature et d’être patient, comme pour une demande de permis de coupe d’arbre à Wentworth-Nord; le compte augmentera automatiquement des sommes pour la location-achat et le forfait mobilité choisi. Vous en êtes rendu à quelques centaines de dollars avec votre fournisseur de service; sans compter Bell, et bientôt Cogeco avec la fibre optique au chalet. Mais vous attendez votre cadeau électoral du premier ministre pour le mois prochain; ça fera pour un mois de services.
Le jour annoncé de livraison est arrivé. On sonne à la porte. Un homme, qui pourrait être un voisin, a une grosse enveloppe en main. Il vous demande si vous êtes bien vous et vous invite à signer sur la petite fenêtre de son appareil; mais il ne vous présente pas de stylo. « Votre doigt! » « Mon doigt? » « Mettez votre nom là! » Vous commencer à gribouiller votre prénom avec l’index; mais la case est pleine après la troisième lettre. « Parfait! C’est de votre fournisseur de télécommunications. »
Il est superbe, et vient avec un fil, une petite carte Sim (l’équivalent de l’âme, sans doute) et la clé pour l’introduire dans le cellulaire. Le manuel se résume à une petite feuille de notes où l’on vous renvoie à l’adresse internet du fabriquant. Mais comment, déjà, ouvrir ce téléphone? Le manuel virtuel est trouvé. Il a cent soixante-treize pages, mais toujours pas d’indication sur la façon d’allumer votre appareil.
La première journée ne vous mènera pas bien loin. Le manuel semble traiter de choses et autres mais pas vraiment de la façon d’utiliser ce joujou. Il faut faire appel aux plus jeunes de votre entourage. Par téléphone, fixe, vous en apprenez un peu. Vous avez réussi à l’allumer et avez appuyé ici et là sur les icônes qui se sont offertes à vous. Votre sœur vous appelle sur votre téléphone fixe en se plaignant que vous ne répondez pas sur votre cellulaire. Après quelque pitonnage supplémentaire, c’est votre frère qui vous apprend que votre téléphone est désactivé. Vous découvrirez plus tard que d’appuyer sur filtre, puis tous, va fermer l’accès de votre cellulaire à tout le monde…
Après trois jours, une visite chez votre fournisseur pour, moyennant supplément, trente minutes de cours, quelques coups de téléphone (fixe) au même endroit et à votre entourage, ainsi que la recherche sur Internet, votre cellulaire arrive à reconnaître votre visage pour se déverrouiller, à attendre deux minutes plutôt que deux secondes avant de s’éteindre, etc. Mais, tout en gardant espoir, vous préférez toujours communiquer avec votre bon vieux téléphone!
Par Carl Chapdelaine
Séance du conseil des maires du 11 octobre 2022
Le préfet, André Genest, présidait l’assemblée qui se tenait à l’Estérel. Il était secondé par Mme Catherine Langlois, adjointe de direction, et Me Mélissa Bergeron-Champagne, directrice du service du greffe et secrétaire-trésorière adjointe. 11 résidents de Montfort étaient venus assister à la séance et profiteraient de la période de question pour questionner le conseil sur les points de l’ordre du jour, sous « Développement récréatif », qui concernaient principalement l’administration du pavillon Montfort et de la voie partagée du Corridor aérobique.
Au point 5.2.1., « Utilisation d'une partie du parc du Corridor aérobique et des bâtiments, sentiers de la Montfortaine - Wentworth-Nord », le conseil mandatait son directeur général, M. Philippe Leclerc, pour négocier la cession du pavillon Montfort, des stationnements attenants, du quai public, de la station de lavage et du circuit de la Montfortaine à la municipalité.
En 5.2.3., « Corridor aérobique - Fermeture pour la saison hivernale », la MRC décrète la cessation de son offre d’activités touristiques (récréatives) sur le Corridor pour la saison hivernale. Le conseil des maires évoque une question d’assurance. (Cela est un précédent, puisque le pavillon Montfort était l’un des centres d’accueil pour les skieurs, raquetteurs et randonneurs prêts à s’élancer sur le Corridor et les sentiers environnants. Cette activité était probablement la plus importante au Pavillon durant cette saison.)
La MRC aurait-elle aussi décrété ici la fermeture du Corridor à toute circulation, de l'entrée de la rue Principale jusqu'à la place d'Eileen et Yvon (dernière barrière avant le pont), ou simplement qu’elle n’en assumerait pas le déneigement? Dans le premier cas, cela enclaverait l’ensemble des 14 habitants de Chemin-de-fer est.
La mairesse de Wentworth-Nord conteste le contenu de plusieurs attendus de la résolution. Dans ses propos, serait-il aussi question de l’invraisemblable fermeture ou simplement de l’absence de déneigement et de responsabilité de la MRC sur toute la section du Corridor dans Wentworth-Nord, du km 8 au 14,6 km et du km 15,7 au 17,60, à partir du 15 octobre 2022? (L’écoute difficile de l’enregistrement de son intervention ne nous a pas permis de le déterminer.) Elle demande le vote sur cette décision (quelle qu’elle soit). La résolution est, malgré tout, proposée par M. Tim Watchorn, maire de Morin-Heights, et acceptée à 6 sur 9. La réaction de la délégation de Montfort, et particulièrement de M. Leblanc, des Villas du lac St-François-Xavier, se fit alors tonitruante.
La MRC ne sera donc pas responsable du déneigement du Corridor. Elle confiait précédemment cette tâche à la municipalité, qui en défrayait même l’opération, rappela le préfet. La question avait longuement fait l’objet de discussions entre les maires avant la séance, souligna M. Genest. M. Leblanc, qui bravait l’ordre du préfet de ne pas intervenir à ce moment, et les autres résidents furent invités à attendre la période de questions pour le faire.
Période de questions
La confrontation allait reprendre de plus belle et s’éterniser, alors que les résidents de Montfort, Mme Desjardins et M. Genest reprendraient leurs arguments divergents sur le déneigement du Corridor, sur le Droit d’occuper de ses résidents, sur les barrières, sur la collecte interrompue des ordures suite à la fermeture du pont de Newaygo, etc. Pour la collecte, le préfet en aurait mis la responsabilité sur le déneigeur, nous a-t-on indiqué. Sa reprise pour les résidents à l’est du pont de Newaygo n’était-elle pas aussi conditionnelle à la réfection de ce dernier?
Nous ne pouvions entendre clairement les interventions de la salle ou de la mairesse, mais, parmi les réponses du préfet et de Mme Bergeron-Champagne, il y avait référence à l’entente antérieure avec le MTQ qui liait le Droit d’occuper (et de circuler) annuel à trois conditions imposées aux résidents, dont le jeu des trois barrières et l’obligation pour ces derniers de présenter une preuve annuelle de renouvellement d’une assurance qui s’appliquerait, par exemple, si leur auto endommageait une bicyclette dans la rue du Chemin-de-fer.*
Le préfet invitait-il les résidents à respecter cette entente ou à s’adresser directement au MTQ pour la faire modifier? La barrière électrique n’était plus en usage depuis trois ans, faute d’entretien, soulignait le préfet. Il rappelait que la petite barrière, qui complétait la fermeture de cette entrée sur le Corridor, pouvait permettre aux résidents de passer en cas de panne de sa grande sœur. (Mais il devait savoir qu’elle était bloquée par la neige qu’y poussait le déneigeur en hiver.)
Quant à l’appel à la médiation du MAMH, via sa Commission municipale ou autrement, M. Genest rappela (qu’elle avait échoué à rapprocher les parties?) et qu’il ne croyait pas en avoir besoin pour discuter avec Wentworth-Nord. Il mentionnait par ailleurs que l’ancien conseiller du district 5 et membre du comité représentant la municipalité dans ces négociations, M. David Zgodzinski, avait refusé de signer un projet d’entente avec le MTQ ou vélo-Québec, pour améliorer la sécurité des usagers sur le Corridor (?).
Le conseil met fin à la séance pour, avait annoncé le préfet, rencontrer précisément le MTQ sur un autre dossier; mais il profitera de l’occasion pour aborder à nouveau la question du droit d’occuper des résidents de la rue du Chemin-de-fer. M. Genest avait précédemment mentionné qu’il avait à quelques reprises relancé la question auprès du MTQ, mais que ce dernier ne lui renvoyait même plus d'accusé de réception à une telle demande.
*Au journal Accès, le préfet déclarera que la décision « n’empêche pas les gens de circuler »; mais ils doivent obtenir une permission d’occupation au MTQ. Accès, p. 9
Sous toutes réserves et sans avoir pu entendre les interventions des intervenants autres que le préfet et la secrétaire-trésorière adjointe, par Carl Chapdelaine.
Série de lettres au MTQ
La conseillère du district 5, Mme Colleen Horan, invite les résidents à signaler au ministère des Transports du Québec l’urgence d’effectuer les réparations nécessaires sur le Chemin des Montfortains et sur la Route Principale avant l’hiver.
L’Association du lac Saint-François-Xavier, qui relaie la suggestion de la conseillère, écrit : "…la contacter pour plus de détails, un modèle de lettre, à qui l'envoyer et des instructions sur la façon d'utiliser le site Web du ministère. Colleen peut être contactée à colleenhoran01@gmail.com".
Café du mercredi le 12 octobre
Le "Café" cet automne débutera avec un lunch de type "pot luck". Il aura lieu le 12 octobre prochain à 13h, au Pavillon, et par la suite chaque mercredi, à moins d'avis contraire. Si vous décidez de participer au "pot luck", s'il vous plaît apportez votre assiette et vos ustensiles et donnez à Diana Jegou (djegou49@hotmail.com) une idée du met que vous apporterez pour le partage avec le groupe.
Cogeco dans les parages +
+ En ce matin du 12 septembre, c’est au tour des élagueurs d’emprunter le sentier qui rejoint la rue fantôme Mount, alors que nous terminons à peine notre déjeuner. Stationnés avant le km 12 du Corridor aérobique/rue du Chemin-de-fer, où Mme Cecile Rockcliffe stationnait sa roulotte, les deux élagueurs d’Arboriculture de Beauce Inc., de Beauceville, pensaient bien devoir réquisitionner une embarcation pour traverser la baie. Qu’est-ce qui leur a fait trouver l’escalier presque invisible de la route et qui permet d’accéder au sentier?
L’un avec une perche d’élagage à moteur est suivi d’un bon pas par celui qui y va de la tronçonneuse. Tout en gardant un œil sur leur plan et sur les fils d’Hydro et de Bell, qui vont de poteau en poteau et leur indiquent la voie à suivre, ils s’enfoncent dans la forêt, en pivotant de gauche à droite pour faucher toutes les repousses d’arbres et les écarter du passage. Ces dernières atteignaient déjà presque ces fils et, pour sûr, ils effectuent là le travail qui semblait dû pour Hydro Québec ou Bell.
Nous les croiserons à nouveau en quittant le lac, au milieu de l’après-midi. Six kilomètres de parcourus. Nous nous serions écroulé d’épuisement après seulement quelques dizaines de mètres de ce travail de titan. Heureusement que, au bout de leur périple, un propriétaire les a ramenés en hors-bord à leur camion. Ils sont payés au pied! Nous demanderons au tronçonneur s’il compte aller au gym en soirée…
Mais comment les monteurs de ligne arriveront-ils à faire traverser la baie et parcourir six kilomètres à ce gros câble? Devront-ils avoir une barge pour transporter les gros rouleaux que nous avions vu en bordure de la 364? Ils semblent certes avoir plus de moyens pour franchir les obstacles des sans accès routier que le soussigné. Il restera quand même à faire suivre les embranchements jusqu’aux chalets aux futurs clients de Cogeco (À moins que des ententes sous la directive du CRTC permettent à Bell d’utiliser les mêmes câbles.)
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Nous sommes au fond de la baie, dans le bassin Newaygo du lac Saint-François-Xavier, sans accès routier et avec pour tout moyen de télécommunication, un vieux fil de téléphone qui serpente par terre du poteau de téléphone jusqu’au chalet. C’est par ce maigre fil, qui suffit pourtant amplement à notre service téléphonique, que nous parvient un internet plus que jamais à l’agonie. Comment alors croire que la haute vitesse, promise avant la fin de septembre, puisse vraiment faire ici son apparition?
C’est donc avec étonnement que nous apercevions cette semaine notre voisin de l’autre côté de la baie, sur Chemin-de-fer, arriver avec un monteur de ligne par le petit sentier qui nous relie au monde. Il vient voir sur quel « poteau électrique » se rattache le fil qui traverse ici la baie. Il le fait pour Cogeco et nous annonce que la fibre optique sera installée pour nous dans les prochaines semaines. « Et pour la raccorder au chalet? » « Sur abonnement, le fil se rendra jusque dans votre maison! »
Et cela semble correspondre à la publicité faite par Cogeco. « La Fibre jusqu'au Domicile (FjaD) est une nouvelle façon de livrer le service Cogeco à votre domicile. Si vous vivez dans une zone FjaD, tous vos services seront alimentés par l'Internet haute vitesse avec des vitesses de téléchargement améliorées, vous donnant accès à notre Internet le plus rapide et à nos services les plus récents comme EPICO TV, ainsi qu'aux services standards de Cogeco comme la Téléphonie résidentielle. Au fur et à mesure de l'expansion de notre réseau FjaD, nous serons en mesure d'offrir notre service Ultra Fibre 1G le plus rapide aux clients des zones périphériques qui avaient auparavant des vitesses limitées afin que tout le monde puisse profiter de l'expérience Internet complète. »
Mirage? N’avez-vous pas remarqué dernièrement, en sortant du chemin de Montfort pour prendre la 364, cet énorme rouleau de gros fil noir sur le bord de la chaussée. Et, en levant la tête, vous verrez que ce fil de fibre optique pourrait servir de perchoir aux plus gros oiseaux de la planète. Il court aussi sur la route Principale, à Montfort. C’est à se demander si, lors d’un violent orage ou d’un épisode de pluie verglaçante, il ne va pas, par son poids ou sa taille, entraîner la chute en série de poteaux qui n’avaient peut-être pas été conçus pour le supporter.
N'est-il pas à parier qu’une majorité de résidents, exaspérés de soupirer après la connexion internet que leur offre Bell, se jetteront dans les bras de Cogeco? Et le téléphone, la télévision? Pour le premier, il semble que les usagers puissent garder leur numéro de téléphone de Bell avec Cogeco. Les résidents n’ont que les quatre derniers chiffres du numéro à retenir pour rejoindre leurs voisins; le 226 allant de soi. Qui voudrait perdre ça et devoir communiquer ou apprendre de nouveaux numéros?
Pour les mieux nantis en termes de service d’internet, il ne s’agit ici que d’un fait divers probablement; mais pour toute la collectivité de Montfort/Newaygo et probablement pour une bonne partie de la municipalité, ce sera non seulement une petite révolution en soi, mais la fin d’un cauchemar.
Par Carl Chapdelaine
Le café du mercredi, 1er juin
De 13h - 15h au Pavillon de Montfort
Cette semaine notre mairesse Madame Danielle Desjardins a offert de nous présenter l'entente conclue entre la MRC des Pays d’en Haut et la Municipalite de Wentworth-Nord.
Y seront couverts les sujets suivants:
L'utilisation du Pavillon ;.
Le lavage des embarcations
Le stationnement à la plage;
La publicité par la MRC concernant le Pavillon
Le tout sera suivi d'une période questions/réponses concernant ces sujets.
Si vous avez des questions concernant d'autres sujets, nous vous suggérons de contacter la mairesse directement.
Merci,
Diane Jegou
L’orage du 21 mai
À Newaygo, l’orage a éclaté samedi en fin d’après-midi. Il fut bref, sans fracas particulier chez le soussigné; mais l’électricité a été coupée. Cuisinière, réfrigérateur, rien à en tirer… Le téléphone fonctionnait encore; ce qui nous a permis d’apprendre qu’il avait été beaucoup plus violent ailleurs, et notamment à Saint-Adolphe-d’Howard et à Saint-Sauveur, semble-t-il, et probablement ailleurs à Wentworth-Nord. Dimanche matin, le téléphone ne répondait plus; aucune information ne pouvait nous parvenir.
Alertés, la mairesse et les services municipaux avaient immédiatement activé le plan de mesures d’urgences. Mais comment pourraient-t-ils rejoindre la population ou même être informés des situations particulières? Certains téléphones cellulaires pouvaient fonctionner; et, dans un communiqué du 22 mai, Mme Desjardins invitera ceux qu’elle aura pu rejoindre d’avisez leurs voisins et voir s’ils ont besoin d’aide.
Comme de très nombreux villégiateurs, le soussigné, apprenant que la coupure de courant pourrait durer jusqu’à mardi et que seules les mouches noires fonctionnaient encore à plein régime, prit le chemin de la métropole dimanche après-midi. Le pavillon Montfort était alors fermé et aucun véhicule n’y était stationné. S’il n’y avait aucun débris sur la route, c’est peut-être qu’ils avaient été enlevés la veille. Le chemin de Montfort vers le lac Notre-Dame avait été coupé par la chute d’un arbre, allais-je apprendre plus tard. À ce lac, l’électricité ne reviendrait qu’à 20 h le lundi.
Les stations de service de Morin-Heights et de Saint-Sauveur étaient visiblement fermées; on y avait peut-être fait la queue la veille ou en matinée, entre autres pour alimenter les génératrices d’électricité, et épuisé les réserves. Mais, il nous restait juste assez d’essence pour rentrer à Montréal sans embarras.
Même si Bell nous avise aujourd’hui, par internet, que la communication téléphonique filaire a été remise en état, notre téléphone ne répond toujours pas; et il n’y a probablement toujours pas plus d’électricité en demeure.
Profitez bien de la Journée des Patriotes pour ouvrir votre chalet; ou remettez plutôt ça à la semaine prochaine!
Par Carl Chapdelaine
Porte ouverte: CCKViking, 4 juin
Le Club de canoë-kayak Viking a récemment perdu un de ses membres de longue date et les funérailles auront lieu le 4 juin en après midi. En conséquence, nous nous voyons obligés d’annuler la journée porte-ouverte qui devait avoir lieu le 4 juin de midi à 15 heures.
Électromobilité
Électromobilité et essai de véhicules électrifiés du 16 au 24 avril.
Le vélo électrique gagne en popularité: Veille tourisme
Retour de l'Infirmière au pavillon Montfort
Annonce au Café du mercredi : « Ça y est, c'est officiel, l'infirmière, Mme Pierrette Soucy, sera de retour au Pavillon Montfort une fois par mois (le 2e vendredi du mois), à 13h00, pour offrir gratuitement les services suivants: prise de pression sanguine, prise de pouls (en compter les pulsations) ainsi que test de glycémie. Il est recommandé aux intéressé.e.s de donner leur nom au Pavillon Montfort afin que les préposées puissent nous aviser s'il y a des changements et pour nous rappeler quand ce service a lieu (450.226.2428) ».
Par Denyse Pinsonneault
Séance Du Conseil Des Maires des Pays-d’en-Haut du 15 mars
À 13 H 15, au pavillon Montfort, 160, route Principale, Wentworth-Nord
Selon l’information fournie par Mme Langlois, adjointe de direction, nous comprenons que la séance ne sera pas transmise via l’application Zoom. Ceux qui voudront la suivre avec Facebook Live pourront poser des questions en utilisant la fonction d’envoi de message*. La greffière les transmettra au Conseil qui devrait y répondre (tout cela à la période de questions probablement).
Mme Langlois précise que l’on peut adresser des questions au préalable, en les faisant parvenir à la greffière (greffe@mrcpdh.org).
Par Carl Chapdelaine
*S’agit-il du petit cercle encerclant un carré et un stylo en bas de la page, à droite; ou de la messagerie
Notre question : M. le préfet, mesdames les mairesses et messieurs les maires,
Lors des trois dernières consultations par visioconférence organisées pour Montfort par la municipalité de Wentworth-Nord, et où la MRC a été mise en cause, un intervenant a mentionné qu’il y avait, justement, une grande absente à ces consultations.
Même si vos explications sur les différents enjeux qui se manifestent à Montfort ont déjà pu être de quelque façon communiquées aux résidents, n’y aurait-t-il pas lieu pour vous d’organiser ici une rencontre publique sur ces enjeux? L’information n’est-elle pas à la base de toute compréhension des problèmes et à la source de leur résolution? Le conseil des maires ainsi que les directeurs des services de la MRC impliqués à Montfort n’auraient-ils pas à tirer profit d’une telle rencontre et d’une présence accrue sur le terrain?
Merci,
Carl Chapdelaine
En réponse à notre question, le préfet, M. A. Genest, aurait indiqué que des négociations ont actuellement cours entre la MRC et la Municipalité sur ces enjeux. Les quelques résidents présents dans la salle auraient alors enchaîné en donnant quelques précisions sur les problèmes vécus à Montfort et qui peuvent concerner la MRC.
En mémoire d'Erica, mon épouse bien-aimée
(Écrit en allemand, le 23 août 2018, et traduit en anglais par Felix Hausermann)
Aujourd'hui, quelques souvenirs ont traversé ma tête. Demain, cela fera 57 ans que nous nous sommes mariés. Je sais que tu n'as pas eu la vie facile avec moi; mais c'était une belle époque. Je te remercie du fond du cœur de m'avoir toujours soutenu.
Nous avons commencé à Mauerbach, tous les deux dans un petit lit, dans la chambre de grand-mère; nous avons coupé du bois ensemble pour nous construire une cabane à Mauerbach. J'ai toujours essayé de sortir de la pauvreté ; un apprentissage dans une boucherie à Vienne, puis 5 ans comme chauffeur de bus et ensuite comme chauffeur de camion de transport de bois. Toi et moi, nous nous sommes lancés dans le transport de personnes. Je me suis beaucoup endetté et tu m'as aidé. Tu t'occupais de tous les papiers et tu conduisais toi-même un des camions. Un accident en Hongrie, la crise pétrolière; nous avons alors changé d'activité pour passer aux marchandises réfrigérées où nous nous sommes encore endettés. Nous avons travaillé tous les deux 24 heures sur 24, mais les dettes et les taux d'intérêt nous ont tués.
Après 39 ans de dur labeur, nous avons fermé les livres et sommes partis au Canada, sans argent et devant apprendre deux nouvelles langues. Mais nous avons tiré le meilleur parti de cette situation. On a profité de moi pour un petit salaire. Je savais que je ne pouvais pas continuer à travailler comme ouvrier pour le reste de ma vie. Et ce n'était pas ton genre de te lancer en affaires; mais tu m'as aidé. Avec peu d'anglais ou de français, tu t’es occupé du Dépanneur et les clients t’ont aidé à apprendre la langue. J'ai continué à aller travailler à Montréal jusqu'à ce que nous obtenions les permis pour la fabrique appelée Boucherie. Notre problème était de ne pas avoir de capital de départ; mais nous avons fait du mieux que nous pouvions.
Le commerce a brûlé. Il était difficile de reconstruire sans capital; mais deux ans plus tard, nous avons ouvert la nouvelle fabrique. En 2002, nous avons eu une augmentation des ventes, la première année : 350 000 $, et 10 ans plus tard : 2,5 millions de dollars.
Une autre tuile nous est tombée dessus, la nécessité d'un nouveau système septique, à un coût de 250 000 $. Avec l'augmentation de la production, nous avons eu besoin de nouvelles machines, pour un coût de 400 000 $; mais nous avons bossé à fond de train et j'ai adoré ça. Nous avions 12 à 15 employés. Tu as travaillé si dur pour l’emballage, les papiers, la cuisine pour 12 personnes en un temps record…
J'ai été désolé de ne pas pouvoir trouver quelqu'un pour prendre la relève; et nous sommes tous les deux tombés malades. Les dépenses ont grimpé en flèche, même si la production a continué.
Je tiens à te remercier encore une fois. Tu as rédigé les factures au lit. J'ai été opéré d'un cancer et nous étions tous les deux à l'hôpital ou alités. Mais tout allait bien. Nous avons été acceptés comme patrons par les travailleurs, les clients et les fournisseurs. Je dois dire que cette acceptation valait beaucoup; mais je regrette que nous n’ayons pu nous retrouver dans la même maison de retraite. Nous avions déjà dépensé toute notre énergie.
Nous en serions rendus au même point au terme de notre voyage, avec ou sans argent. Nous sommes brûlés, mais nous avons la chance d’être bien soignés. Je suis sûr que les gens se souviendront de nous en bien, pendant longtemps encore, dans ce pays étranger.
Herbert
Traduit de l'anglais au français, avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite), par Carl Chapdelaine
Service en mémoire d’Erica Gruber et de Herber Ebner
La conseillère du district 5, Mme Colleen Horan, nous a rapporté qu’il y avait une quarantaine de personnes à la célébration d’une messe à l’église Notre-Dame-des-Nations (Pavillon Montfort), le 20 novembre 2021, pour Mme Gruber, décédée le 31 octobre 2021, et son mari, Herbert Ebner, décédé en décembre 2020.
Puis, les deux urnes furent mises en terre au cimetière qui jouxte l’église, et recouvertes de gazon. Un petit goûter suivit la cérémonie.
L’auditoire eut droit à quelques anecdotes relatant des moments de la vie de l’un et l’autre défunts. Ce fut un événement agréable, respectueux et paisible.
Au Pavillon Montfort en 2021
En date du 22 mai 2021, 13 h 30, les préposés au Pavillon Montfort avaient procédé à 106 lavages d’embarcations, pagaies, etc.; soit dix fois plus qu’à la même date, en 2020.* De retour après une absence en 2020, Mme Hélène Chartier, en train de comptabiliser le tout, se disait déterminée à barrer l’entrée du stationnement du Pavillon lorsqu’il serait plein. Elle n’aurait plus l’obligation d’aller du côté de la plage ou de Newaygo pour y faire des vérifications sur la mise à l’eau d’embarcation sans vignette ou autre comportement inapproprié. Elle nous confirmait que chaque client recevait un feuillet avec les consignes d’usages à suivre sur le lac.
Elle misait sur l’intervention promise des constables embauchés par la Municipalité pour contrôler d’ailleurs le stationnement d’usagers éventuellement en trop grand nombre. Elle ne pouvait dire cependant si ces constables auraient l’autorité nécessaire pour exercer un tel contrôle sur les stationnements de la MRC, ou s’ils avaient déjà eu un tel pouvoir en 2020. Mais en ce chaud début du long week-end de la Journée nationale des Patriotes et de la fête de la Reine, qui marque l’ouverture des chalets d’été, aucun constable encore en vue…
Pendant ce temps, à la marina de Newaygo, le propriétaire des lieux installait sa nouvelle affiche d’interdiction de stationnement sans permis. Il nous expliquait que ceux qui y avaient droit s’étaient effectivement soumis à cette règle. L’affiche indiquait l’adresse des deux stationnements publics de la MRC au village de Montfort et le l’adresse de courriel du Corridor aérobique. Nous n’avons pas retenu s’il pourrait aussi compter sur les constables municipaux pour contrôler l’accès à son stationnement.
*Le lavage doit être exécuté par le préposé, la technique étant bien spéciale, nous explique Mme Chartier. L’opération semble toujours être gratuite. Un seau blanc est cependant destiné à recevoir les pourboires des clients.
Un futur candidat au poste de conseiller du district 5 pour les prochaines élections, sous la bannière d’un nouveau groupe, «Progrès Wentworth-Nord», mais qui ne dévoile pas encore son nom, promet que, sous sa gouverne, la municipalité achèterait, pour location au Pavillon Montfort, une douzaine de planches à pagayer électriques pour la pratique du «jet surf». Au Québec, la nouvelle compagnie, Ecosurf, a en a un modèle, le Carver X, qui peut filer sur l’eau à 45 km/h. La Presse
Avant de la mettre à l’eau et en appuyant sur un simple bouton dissimulé sous la planche, un faible courant électrique la parcourra et détruira l’ADN de toute espèce de plante ou bestiole qui y serait accrochée. L’économie des frais de lavage accumulés au cours des années à venir devraient rendre la transaction plus que rentable.
L’une de ces planches électriques serait mise à la disposition de la force constabulaire, qui pourrait ainsi patrouiller sur le lac pour voir au respect de l’obligation d’avoir la vignette, etc.
(Ce n’est que l’une des promesses de ce nouveau groupe; la principale étant d’ajouter une voie de circulation de chaque côté de la route Principale, de Montfort à Saint-Michel. Ces voies seront réservées au transport en commun par des autobus électriques de la compagnie de Saint-Jérôme, Lion Électrique, leader dans l'électrification des transports en Amérique du Nord.)
Par Carl Chapdelaine
Une meute de loups au lac Saint-François-Xavier
Notre trappeur national, M. Wayne Barnes, est l’homme à qui la MRC fait appel pour neutraliser les castors nomades. Ces derniers veulent monter des barrages pour s’installer ici et là sur des cours d’eau et rivières situés en bordure des zones d’habitation. Ce faisant, et advenant la rupture ou la désuétude de leurs constructions, ils créent autant de menaces d’inondation.
Il nous a parlé de la meute de neuf loups qui rôdait derrière chez eux l’hiver dernier. Il y en avait un, de la sous-espèce des plus gros loups, qui pesait plus de 200 lb. Les bêtes ne semblent pas reconnaître le domaine des trappeurs, et mal leur en prend…
À l’écoute de tels faits divers, comme à l’appui de cette carcasse de cerf retrouvée sur le terrain de notre voisin; de ce castor venu exploré la baie; de ce face-à-face de Denyse avec un carcajou; ou de cette affirmation, il y a quelque années, que l’on a aperçu un cougar dans le coin, quand ce ne sont pas des ours qui menacent, nous ne pouvons que reconnaître la coexistence difficile avec la faune qui nous entoure.
Ainsi, le développement au lac à la Croix, la construction du chemin du lac-Thurson, etc., priveront toujours davantage cette faune des corridors qu’elle pouvait emprunter avant cette constante expansion de notre propre habitat. Heureusement qu’il y a encore de la place à Wentworth-Nord pour cette faune. Mais les projets, que l’on devine, de relier peut-être le secteur du lac Saint-Victor au secteur du lac Théodore, du côté de Laurel, ou tout autre, devraient faire l’objet d’une planification qui tienne compte de leur impact sur la faune. Avec déjà la 364 et la Route Principale, le morcellement du territoire ne pourra, à la longue, que repousser son habitat.
Par Carl Chapdelaine
Séance du conseil des maires du 9 mars 2021
Notes:
Le préfet, M. André Genest, préside la séance tenue par visioconférence. M. Eric Johnston représente Wentworth-Nord.
Période de questions
M. Martin Nadon, qui est pressenti pour se présenter contre M. Genest au poste de préfet, aux prochaines élections municipales, prendra longuement la parole avec deux ou trois questions.
- La première porte sur ce qu’il définit, en quelque sorte, comme l’inaction et le manque de directives de la MRC face aux craintes de la population sur la possibilité de se faire vacciner contre la Covid dans la région. M. Genest lui répondra qu’il fait publiquement le point de façon hebdomadaire; que les gens ont le choix d’aller à Lachute s’ils tiennent à se faire vacciner plus rapidement; que ce n’est pas en son pouvoir de gérer toutes les facettes de cette opération; etc.
- Puis, il demande si le maire a pris connaissance du rapport de l’Institut de la statistique du Québec sur les migrations interrégionales. Devant l’indication négative du préfet, M. Nadon le gave longuement d’insultes de négligence face à l’annonce de l’impact considérable qu’aura le changement social créé par la pandémie, comme la popularité du télétravail et l’arrivée massive de nouveaux résidents dans les Pays-d’en-Haut : «Ça ne vous intéresse pas?», etc. M. Genest l’invite à poser sa question; mais M. Nadon continue son exposé et ses critiques… Le préfet répondra, entre autres, que des représentations sont faites au gouvernement pour voir à pallier au manque de ressources en soins de santé face à cette augmentation rapide de la population de la MRC.
- M. Nadon, suite à l’intervention de M. Dwight Brown indiquant l’importance de prévenir une urbanisation qui ne tiendrait pas compte de l’environnement, de la nécessité de protéger les milieux humides, etc., pose des interrogations sur les mesures envisagées par la MRC et les maires pour encadrer cette urbanisation. À M. Brown, comme à M. Nadon, le préfet répondra qu’il y a eu un schéma d’aménagement d’adopté, il y a déjà quelques années, que des normes empêchent les développeurs de nuire à l’environnement, etc. Certaines municipalités sont proactives en ce sens; il cite le cas de Morin-Heights.
M. Pierre Lafond, comme à la séance précédente, revient avec la citation du maire Ghali à la Commission municipale du Québec en demandant au préfet de quoi il s’agit à propos de cette publication du Groupe citoyen Wentworth-Nord. Il affirme qu’il s’agit ici d’une action anti-démocratique, à la veille d’élections municipales, puisque l’on y accuse une personne présumée innocente. Il blâme à nouveau la CMQ.
À notre question sur la possibilité d’évaluer la possibilité d’installer trois petites barrières automatiques, couplé au système de vignettes pour les embarcations et à une surveillance par des constables, pour contrôler l’accès aux terrains de stationnement de Montfort, le préfet répondra que des discussions avec les représentants de Wentworth-Nord sur ces questions vont débuter le 17 mars.
Sous toutes réserves, par Carl Chapdelaine
Séance du conseil des maires du 9 février 2021
(Avec ajout du 16 février)
M. André Genest, préfet, présidait la séance; tandis que le maire François Ghali représentait Wentworth-Nord. Il semble qu’il y aurait eu jusqu’à deux douzaines de citoyens suivant également les débats.
Le soussigné n’a rejoint les participants à cette visioconférence qu’à mi-parcours. À ce moment M. David Zgodzinski, conseiller municipal de Wentworth-Nord, terminait une question à titre de participant. Était-ce en rapport avec sa croisade pour la fermeture des stationnements de Montfort; cela en raison du danger accru de contagion à la Covid-19 dû à un afflux de visiteurs, et à laquelle la MRC ne semblait pas vouloir réagir? Le préfet répondit que Wentworth-Nord avait demandé une conciliation de la Commission des Affaires municipales dans le litige qui opposait les deux entités et que la MRC suivait le protocole imposé par la Commission dans cette démarche.
On nous a rapporté que M. Ghali avait bien présenté la résolution adoptée à l’unanimité par le conseil de la municipalité et qui demandait la fermeture, par la MRC, des deux stationnements du Corridor aérobique situés près de la plage de Montfort. Le préfet aurait commenté en affirmant que les visiteurs utilisant ces stationnements venaient pour pratiquer des activités de plein-air; moins susceptibles d’être source de transmission du virus en circulation.
(Le 11 février, il répondra à un courriel de M. Zgodzinski : «Il n’est pas question pour la MRC de fermer ni l’un ni l’autre des stationnements dans le secteur Montfort. Nous sommes convaincus que le plein air contribue à la santé de la population et tel que me l’a confirmé le directeur régional de la santé publique, aucun cas de contamination à la Covid 19 n’a été relié à une activité extérieure.»)
M. Martin Nadon, (fonctionnaire de l’ONU, qui fut candidat au poste de préfet de la MRC en 2017 et qui pourrait s’y représenter cette année,) prendra le micro avec plusieurs questions.
- Il interroge à propos des mesures concernant la pandémie; entre autres sur l’enjeu de la vaccination. Dans la réponse de M. Genest, on entendra que c’est le gouvernement qui décide; que l’on ne sait pas encore où seront les centres de vaccination et qu’il n’y a, pour le moment, que 950 vaccins de reçus dans les Pays-d’en-Haut, et qu’ils sont destinés aux personnes les plus vulnérables.
- Il demande où en est le schéma d’aménagement de la MRC, (qu’il pense devoir être repensé en fonction des mouvements actuels d’urbanisation des villages des Pays-d’en-Haut, si l’on se fie à sa déclaration rapportée dans le journal d’Accès). La réponse sera que le schéma d’aménagement (qui date déjà de plusieurs années?) est révisé régulièrement; qu’il y a embauche d’un agent spécial pour cet été à ce chapitre. … Il précise que les citoyens peuvent soumettre des suggestions; mais que ce sont surtout les municipalités qui le font.
M. Pierre Lafond (conseiller de Sainte-Adèle; accusé par la Commission municipale du Québec d’avoir contrevenu au Code d’éthique et de déontologie; suspendu pour une période de 45 jours; dont la municipalité payait les frais juridiques liés à sa défense; et qui ne mâchera pas ses mots), a une demande (que nous n’avons pas noté) peut-être litigieuse, que la directrice générale, Mme Jackline Williams, lui suggère de faire par écrit.
Il abordera le cas de la citation du maire de Wentworth-Nord devant la même Commission, s’adressant à M. Ghali, tout en affirmant que la CMQ intervient à tort et à travers et qu’elle devrait être abolie. M. Genest lui répondra qu’il s’agit d’un organisme gouvernemental qui a pleinement sa raison d’être; tout en indiquant que M. Ghali ne pourrait ici lui répondre, risquant d’être en conflit d’intérêts dans cette cause. M. Ghali aura quand même un commentaire, en rappelant le cas du citoyen montréalais, Mamadi Camara, injustement emprisonné pendant six jours, suite à une procédure expéditive de la police de Montréal. (Sur sa page Facebook, M. Ghali avait écrit : «L’arrestation de Camara : une enquête bâclée? J’en connais une à Wentworth-Nord qui va faire long feu. …)
M. Genest émettra quelques commentaires avant la clôture de la séance; notamment en soulignant que cela faisait 31 ans, jour pour jour, qu’il était en politique municipale; que c’était la première fois qu’il constatait y avoir autant de monde à une telle réunion du conseil des maires; etc.
Note : La prochaine séance du conseil aura lieu au Pavillon Montfort, le 9 mars, probablement toujours en visioconférence.
Sous toutes réserves, par Carl Chapdelaine.
Séance du conseil des maires du 8 décembre 2020
Présidée par M. André Genest, préfet.
Nous retiendrons deux points :
• Concernant le calendrier de la tenue des séances du conseil, Mme Nadine Brière, mairesse de Sainte-Adèle, indiquera que, comme dans sa municipalité, ces séances devraient être tenues en soirée, pour permettre plus facilement aux résidents d’y assister.
Celle au Pavillon Montfort aura lieu en mars. (À vérifier)
• Sur le complexe sportif :
- Il y a eu la présentation audio-visuelle mercredi, le 2 décembre.
- M. Tim Watchorn indique que la coulée de béton pour la fondation devrait se terminer fin janvier.
1. Notre question est la seule à avoir été soumise au secrétariat. (cf. question et réponse du préfet.)
2. Nous avons par ailleurs retenu la question de M. Bernard Vanbrugghe au maire François Ghali pour demander des éclaircissements concernant sa citation à la CMQ. La citation à la CMQ
Le préfet souligne qu’il s’agit là d’une affaire qui concerne uniquement la municipalité de Wentworth-Nord; mais il autorise M. Ghali à y répondre.
M. Ghali reprendra une partie des commentaires qu’il a servi à la séance extraordinaire du conseil municipal de Wentworth-Nord la veille.
Il dénonce d’abord la dernière des huit accusations, celle d’avoir menti, en affirmant que c’est totalement faux. On n’aurait retenu que le début de ses propos, (faussant ainsi leur interprétation?) Il affirme n’avoir jamais eu l’habitude de mentir et il ne va pas commencer à son âge.
Concernant le transport par les employés municipaux d’un téléviseur de chez un particulier à l’Écocentre, il fallait ici aider une vieille personne malade, expliquera-t-il.
Concernant le transport à l’hôtel de ville de certains de ses propres meubles; il s’agissait en fait de dons, de sa part, d’antiquités ou d’œuvres d’art de valeur, et destinées à meubler le musée qui sera créé à Saint-Michel. Un (vieux) tracteur en fait partie. Il y en a pour 100 000$. Elles seraient transférées dans le presbytère du village lorsque ce dernier aura été, fin janvier, restauré.
Enfin, les dénonciations contenues dans l’énoncé de la citation sont scandaleuses, martèle M. Ghali. Le maire de Wentworth-Nord est d’une honnêteté proverbiale, répétera-t-il.
Sous toutes réserves et livré en nos propres mots; par Carl Chapdelaine, le 8 décembre 2020.
Vignette vs MRC
Question au conseil des maires pour la séance du 8 décembre 2020
Objet : Quota de visiteurs à Montfort?
Monsieur le préfet, Mesdames et Messieurs les conseillers(ères),
Montfort et le lac Saint-François-Xavier sont, en partie et à la fois, soumis à la juridiction de la municipalité de Wentworth-Nord et, en tant que constituants du parc régional des Pays-d’en-Haut, de la MRC.
Avec l’actuelle pandémie, et même avant, l’afflux de visiteurs au lac et sur la voie partagée du Corridor aérobique a démontré de sérieux problèmes de capacité d’accueil et de contrôle des activités susceptibles de nuire à l’environnement du lac ou au bien-être des résidents.
La disponibilité réduite du stationnement a, depuis plusieurs années, été vue comme un régulateur de cette fréquentation; tandis que la création de nouveaux espaces a pu être décriée.
Tenant compte de la capacité d’accueil comme de l’ouverture à la venue de visiteurs, le système de vignettes nous a paru offrir une première solution au problème. Il apporte en effet, théoriquement du moins, la détermination d’un quota dans cette fréquentation.
La municipalité de Wentworth-Nord avait embauché des constables spéciaux pour, entre autres, faire respecter l’obligation de se procurer une vignette de stationnement. La MRC permet-elle à ces agents de distribuer des contraventions? Sinon, comment voit-elle l’application de cette réglementation? Quelle autre solution au problème prévoit-elle et quelle y sera sa contribution?
Carl Chapdelaine,
Réponse du préfet, M. A. Genest
La MRC encourage l’activité récréative sur son territoire.
En les obligeant à passer au Pavillon Montfort, les vignettes de stationnement exigées permettent un contrôle et une sensibilisation des visiteurs apportant une embarcation au lac, ainsi que le respect de la législation sur leur lavage.
Ceux qui se stationnent sans se procurer la vignette obligatoire n’ont habituellement pas d’embarcation. Tout au long du Corridor aérobique, le visiteur n’a pas à craindre de recevoir un constat d’infraction pour stationnement illégal (dans des circonstances similaires à celles existant à Montfort), avons-nous compris. Cette politique n’a pas à subir d’exception.
Une mesure utile (pour le contrôle de la mise à l’eau d’embarcation) serait la remise en état de la barrière automatique à la croisée du chemin Newaygo et de la rue du Chemin-de-fer.
Sous toutes réserves et livré en nos propres mots; par Carl Chapdelaine.
Courte saison
Le confinement imposé ce printemps au Québec, pour prévenir la propagation de la Covid-19, aura retardé l’ouverture des chalets d’été dans les Laurentides. Une bonne proportion des villégiateurs provenant de l’agglomération montréalaise a dû ainsi se plier aux directives de la Santé publique, aux avis provenant de la municipalité de Wentworth-Nord, autant qu’à l’anticipation d’être mal vus par les résidents permanents de la région, encore presque vierge de cas d’infection.
Une fois les barrages levés mais incertains devant les directives contradictoires, ils se sont discrètement, sans doute, introduits sur le territoire pour faire le tour du propriétaire en prévision de leurs allées et venues entre la ville et leur chalet. Le 4 mai, sur son site, la Municipalité suivait enfin les consignes gouvernementales, mais, pouvait-on y lire : «ces déplacements devraient se limiter à ceux liés à des raisons médicales et au travail…» Tout au long de cette saison, les villégiateurs auront pu limiter leurs contacts et éviter les commerces de Saint-Sauveur ou de Morin-Heights.
Les événements socio-culturels, soupers-partages, thé-rencontre, assemblées publiques, etc., auront été pour la plupart annulés; ou, pour les assemblées, opérées par visioconférence. Les exercices de distanciation physique, au gré de l’interprétation par les uns et les autres, auront fait la manchette autant que permis certaines réunions. En fait, le confinement n’a jamais totalement été levé. Comment les villégiateurs auront-ils vécu et perçu leur été au lac?
Et voilà que toute l’agglomération métropolitaine se retrouve en zone rouge et que de nouvelles directives de confinement ou de restrictions diverses s’appliquent pour tout le mois d’octobre. Les déplacements interrégionaux sont fortement déconseillés. Voilà que renaît le dilemme affronté en début de saison par les villégiateurs. Les invitations de parents et amis, les fêtes de famille, déjà déconseillées au printemps, sont aujourd’hui à proscrire. Et revivrons nous les déclarations contradictoires des maires et autres dans l’interprétation des mesures prônées par Québec?
Avec le temps exceptionnellement froid de septembre, sauf pour la bouffée de chaleur de la dernière semaine, baigneurs et amateurs de diverses activités nautiques auront déjà remisé leur maillot ou équipement. Les propriétaires-bricoleurs auront peut-être troqué ces articles pour la scie et le marteau, si indispensables au chalet. Les jours raccourcis et un mercure en baisse au début d’octobre auront ajouté leur charge pour hâter la fin de cette saison. Seul le coloré panorama du début d’automne aura pu éclaircir le tableau.
Que reste-t-il à espérer de l’été 2020? L’idée de fermer plus tôt le chalet, de remettre les travaux au printemps, etc., a dû répondre à l’annonce du premier ministre. Encore faudra-t-il convaincre les autres de la nécessité de cette corvée annuelle et du déplacement hors de la zone rouge qu’elle implique. Et si l’on pouvait espérer un Été des Indiens, n’allait-on pas regretter de devoir le passer, confiné, en ville?
Pour les retraités, la fermeture du chalet comme l’approche de la saison froide peuvent, de toute façon, signifier une certaine forme de confinement; c’est pour plusieurs le temps de prévoir s’encabaner pour l’hiver. Les activités à l’intérieur reprendront le dessus et les projets de cet ordre mis en attente pourront aller de l’avant. Mais cette fois, c’est toute la population qui risque de suivre leur exemple. Pour ceux qui, au contraire, avec leur chalet quatre saisons, attendent qu’une bonne couche de neige leur permette de chausser leurs skis, la réflexion est encore plus compliquée, et l’incertitude absolue.
Par Carl Chapdelaine
Aller au chalet? (suite)
Mise au point de la Municipalité, en date du 4 mai. Le communiqué titre que «l’accès à Wentworth-Nord est permis.» Mais il spécifie que «ces déplacements devraient se limiter à ceux liés à des raisons médicales et au travail, dans un contexte où le télétravail n'est pas possible». C'est à notre humble avis une interprétation trop restrictive des directives gouvernementales, et qui semble interdire tout retour des villégiateurs à leur chalet jusqu'à nouvel ordre. Communiqué W-N
3 mai: «Toujours aucun signe de vie de la part de la municipalité de Wentworth-Nord ou de la MRC des Pays-d’en-Haut sur la possibilité pour les villégiateurs de retourner à leur résidence secondaire dans les Laurentides. Est-ce admissible?
Certains media veulent pourtant donner l’heure juste. Pour Jérémie Bergeron, à Ici Ottawa-Gatineau, de Radio-Canada, et qui répond â vos questions, c’est oui. La fin des contrôles policiers autorise en même temps ce retour pour des motifs non superflus; tout en obligeant les personnes à tenir compte des autres mesures de confinement toujours en vigueur. Ces conditions étaient précisées par le ministère de la Sécurité publique. (Toutefois, comme la région de Gatineau n’aura droit à cette mesure qu’à partir du 11 mai, ses résidents devront y demeurer jusqu’à cette date, et ne pourraient aller à leur chalet dans les Laurentides. Dans ses explications, le bureau du cabinet de la vice-première ministre traitait noir sur blanc des résidences secondaires.) Ici Radio-Canada
Le 1er mai, d’autres maires s’exprimaient sur le sujet. Ronald McGregor, de l’Info du Nord, rapporte : «Il faudra s’attendre au retour de quelques villégiateurs dans la région alors que Québec lève les barrages routiers. Tous sont bienvenus et doivent respecter les consignes, disent les élus.» Et encore : «Alors que la fin des points de contrôle dans les Laurentides, prévue pour le 4 mai, soulève certaines inquiétudes dans la région, des maires de la Rouge invitent les villégiateurs à la prudence.»
Il citera la mairesse de La Macaza, Céline Beauregard; puis le maire Denis Charrette, de Rivière-Rouge. Ce dernier craint cependant que la venue de l’extérieur de visiteurs qui ne respecteraient pas les consignes de confinement amèneraient «de la grogne et de la méfiance dans la population». Et, ajoute le journaliste, comme le craint le soussigné, qu’«Il suffit de lire les commentaires acerbes de résidents ou encore de villégiateurs sur les réseaux sociaux pour constater que c’est déjà commencé.»
L’Info du Nord transmet aussi les mêmes directives du ministère de la Sécurité publique : «Tout en respectant les dates de levée de confinement par région, les gens pourront se rendre à leur chalet sous certaines conditions…» Info de La Lièvre
Par Carl Chapdelaine
Aller au chalet?
La mise à jour sur la situation de la Covid-19, qui nous accueille sur le site internet de Wentworth-Nord, date toujours du 16 avril. Rien n’a bougé au lendemain de l’annonce de la levée, dès lundi prochain, des barrages routiers dans les régions des Laurentides et de Lanaudière, entre autres. Le confinement semble rester en vigueur. Le site de la MRC des Pays-d’en-Haut est tout aussi muet face à la nouvelle donne. Comment les villégiateurs, anxieux de voir l’état de leur chalet après ce long hiver, peuvent-ils savoir à quoi s’en tenir sur la possibilité d’y aller jeter un coup-d’œil?
La réouverture de ces résidences secondaires, la plupart du temps en bordure de lac, amène parfois de désagréables surprises. Problème de plomberie et dégâts d’eau, arbre couché sur un bâtiment ou des fils électriques, quai arraché lors de la fonte de la glace et qui navigue au gré des vents et courants, etc. Ces motifs d’inquiétude nous semblent correspondre aux critères d’exception énoncés par la vice-première ministre, Mme Geneviève Guilbault. Mais, «On demande quand même aux Québécois d'éviter les déplacements superflus, d'éviter de se déplacer d'une région à l'autre si ce n'est pas essentiel.» Ici, «superflu» égale «non essentiel». La langue française est si belle et variée que le choix des mots n’y est pas toujours facile… «Or, le temps est venu de penser à déconfiner certaines régions, ne serait-ce qu'en prévision de la saison touristique», a expliqué le ministre de l'Économie, Pierre Fitzgibbon.
«Par courriel, le ministère de la Sécurité publique a précisé à Radio-Canada mercredi après-midi que les Québécois pourront se rendre à leur chalet cet été à quelques conditions.» peut-on lire sur le site internet du diffuseur. «Si vous devez vous rendre à votre chalet, allez à l’épicerie avant, écrit le ministère. N’invitez personne, sauf votre famille qui réside dans votre demeure. Une fois au chalet, ne vous déplacez pas sauf en cas de dernier recours. Planifiez votre séjour.»
À qui revient donc la décision de déterminer si l’on peut enfin revenir à son chalet? Si la position du gouvernement est restée vague sur cette mesure de déconfinement, certains préfets se sont montrés plus précis. Ainsi, le Nouvelliste rapporte que la préfète de la MRC de Nicolet-Yamaska, Mme Geneviève Dubois, incite les propriétaires de résidences secondaires sur son territoire à «prendre leur mal en patience pour encore quelque temps». Le danger d’inondation étant passé pour cette région, leurs inquiétudes ne devraient pas être celle du récent temps de Pâques. Dans Lanaudière, on n’est pas chaud non plus à l’idée de revoir déjà les villégiateurs, selon le journal Mon Joliette.
C’est le contraire pour la préfète de Charlevoix, Claudette Simard, avec une réouverture prévue pour le 18 mai. «Au conseil des maires, ç’a été très bien reçu. On a hâte que tout ça ouvre. On parle de travail, d’entreprises, de tourisme. Au point de vue touristique. C’est majeur», rapporte le Soleil.
L’Info du Nord, de Sainte-Agathe, rapporte : «Tant à Val-David qu’à Saint-Donat, les maires sont cependant heureux de voir leurs villégiateurs revenir. En plus de leur contribution essentielle à l’économie locale, ces « citoyens à part entière », comme le rappelle Mme Poulin, pourront, comme les résidents permanents, profiter des espaces verts et de l’immense terrain de jeu auquel leur donne droit leur propriété.
Il nous semble que la vice-première ministre laissait bien le choix à chacun de déterminer si son déplacement était justifié ou superficiel. Mais, alors qu’ils étaient diligents dans la mise en place du confinement, l’absence de directive précise de la part de nos élus locaux place certes de nombreux villégiateurs anxieux devant un choix difficile. En effet, devant leur retour, la réprobation possible des résidents permanents qui auraient compris différemment les directives ministérielles, laisse planer quelques désagréments pour les uns et les autres.
Par Carl Chapdelaine
La Covid-19: encore des mois...
Covid-19: pas de visites
Sainte-Adèle dit oui au Complexe sportif
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Compte-rendu sommaire du conseil des maires du 10 mars
Le préfet, M. A. Genest, présidait la réunion. M. F. Ghali représentait Wentworth-Nord. Mme Nadine Brière, mairesse de Sainte-Adèle, ainsi que M. Claude Charbonneau, maire de Saint-Adolphe-d'Howard, étaient absents. L’assistance dans la salle du Pavillon Montfort grimperait à environ 60 personnes.
Administration générale
Il fut question de la révision du budget de 2020 pour le patrimoine et la culture, en fonction de la répartition des quotes-parts payables à la MRC par les municipalités participantes et suite à la désaffiliation puis à la réintégration de Wentworth-Nord.
À l’item «Complexe sportif», le préfet fit un résumé du portrait actuel de la situation. Seule Sainte-Adèle s’était engagée dans une consultation en bonne et due forme de ses habitants. Les administrations des autres municipalités impliquées avaient déjà pu saisir le pouls de leur population ou/et attendaient les résultats (déterminants) pour Sainte-Adèle.
M. Genest décrit le corps des installations prévues dans la soumission à date retenue, la glace, la piscine, une petite rivière Kino, comme aux complexes de Rimouski et Drummondville et très appréciée pour la réadaptation après une affectation musculaire par exemple. Complexe de Drummondville; Complexe de Rimouski
Suite à la majoration du coût estimé au départ, les deux paliers supérieurs de gouvernement sont approchés pour une demande d’accroissement de leur participation. On cherche idéalement à maintenir une participation de un tiers pour chaque palier : Ottawa, Québec et les municipalités participantes de la MRC.
(Tel que promis par le préfet, la répartition des coûts entre tous les payeurs de taxes foncières des municipalités, selon les scénarios budgétaires envisagés, a été publiée dans un récent document de la MRC : Complexe sportif )
Comme les soumissionnaires possédaient tous l’expérience requise, ce critère de sélection ne permettrait pas d'en déterminer le choix. Par contre, le 20% de points accordés pour le concept pouvait servir à départager les candidats. Il faut aussi s’assurer maintenant que les soumissions correspondent vraiment aux critères sur lesquels elles ont été jugées.
Les municipalités devront définitivement faire part de leur décision avant la fin d’avril.
Développement économique et territorial
Un mandat pour la mise à jour des cartes de sentiers, dont la Montfortaine, pour la sécurité hors route, a été accordé à la SOPAIR, au montant de 14 300$.
Il a été question de l’entente avec Wentworth-Nord pour la gestion du Pavillon de Montfort. Elle concerne le lavage des embarcations, l’accueil et l’information, la surveillance, la location des équipements disponibles, etc.
Développement culturel
Un nouveau programme gouvernemental prévoit des sommes aux municipalités et aux MRC pour, entre autres, le diagnostic de la valeur du patrimoine culturel immobilier. Mais il faut que ces dernières s’engagent parallèlement à y investir. (La part du ministère de la Culture et des Communications est-elle de 50%; ou de 60% lorsque le projet est dans une municipalité dont l’indice de vitalité économique est négatif?) https://www.mcc.gouv.qc.ca/index.php?id=6345 (Si nous avons mis le doigt sur le bon programme…)
Dans le cadre de la mise en œuvre de l’entente de développement culturel 2018-2020, trois projets ont été recommandés.
Aménagement du territoire
Deux règlements sont présentés concernant la conformité des schémas d’aménagement de municipalités (avec celui de la MRC). M. Ghali présente celui concernant Wentworth-Nord.
Période de questions
On demande des détails sur l’entente entre la MRC et Wentworth-Nord pour la gestion du Pavillon Montfort et sentiers avoisinants (Corridor aérobique, Montfortaine). M. Genest détaille l’essentiel des attributions. Il aborde la question de la mise à l’eau non contrôlée d’embarcations, à partir de la plage de Montfort, et des deux stationnements voisins qui accueillent leurs auteurs. Visiteurs et myriophylle à épi au LSFX
Le dernier point a amené d’autres questions. On veut savoir qu’elle entente s’élabore entre la MRC et Wentworth-Nord pour un meilleur contrôle à la plage. M. Ghali n’est pas prêt à mettre sur la table le détail des négociations en cours. Il prévient qu’il n’est cependant pas envisagé d’y mettre un gardien en permanence.
Les préposées responsables du Pavillon indiquent qu’elles remontent jusqu’à Newaygo trois fois par jour pour y contrôler le respect de la législation sur la mise à l’eau d’embarcations. Elles soulignent que les fautifs sont, le plus souvent, des résidents du secteur. Elles soulignent que leur travail de sensibilisation semble pourtant porter fruits.
Nous demandons si l’installation d’une petite barrière automatique à l’entrée de chacun de ses deux stationnements, avec la possibilité d’obtenir un ticket gratuit au Pavillon Montfort, serait une solution. Le préfet nous répond que les fautifs trouvent toujours moyen de passer…
Puis, comme la période de questions ne semble pas prêter à l’intervention tant attendu sur le «Droit d’occuper et de circuler» sur la voie partagée du Corridor aérobique, nous soulevons la question. «Où en sont les négociations que l’on croyait poursuivies entre la MRC et le MTQ sur cette question?» M. Genest nous répond qu’il n’y a rien eu au-delà de ce qui avait été conclu précédemment; les agents de la MRC ayant d’autres priorités que de travailler sur un dossier dont toutes les facettes ont déjà été étudiées. Droit d'occuper sur Chemin-de-Fer
Le conseiller municipal du district concerné, M. D. Zgodzinski, prend alors la relève et martèle qu’il s’agit bien ici d’une priorité pour les résidents qu’il représente. Il décrira son rétrospectif historique du litige et plaidera pour les droits de ses commettants. Il s’adressera même directement aux maires, plutôt qu’au préfet qui préside l’assemblée, pour les appeler à s’intéresser à leurs revendications.
Le maire de l’Estérel, M. Joseph Dydzak, indiquera que c’est le préfet qui leur soumet les points à traiter; qu’ils n’ont donc pas, de leur propre initiative, eu à statuer sur de telles revendications; qu’une demande formelle devrait être adressée à la MRC pour que le préfet la leur présente.
M. Zgodzinski rappellera qu’une requête d’une résidente a été dûment envoyée à la MRC et que la réponse s’est fait attendre (sans que suite ne lui soit vraiment donnée?). Il demande au préfet que les échanges entre la MRC et le MTQ soient rendus publics.
Le conseiller Eric Johnston intervient également pour suggérer au préfet de présenter une solution à Wentworth-Nord. M. Genest indique qu’il est prêt à travailler avec la Municipalité et le MTQ; mais en collaboration et non en opposition.
Nous demandons ce qui arriverait si une maison non riveraine de la rue du Chemin-de-Fer était détruite par le feu. M. Genest nous répond que, dotée d’une adresse civique, la maison pourrait être reconstruite.
M. René Pelletier, maire de Lac-des-Seize-Îles, intervient en indiquant qu’ils ont pu s’entendre avec le MTQ sur un problème semblable de droit de circuler sur le Corridor aérobique. Tandis que M. Tim Watchorn, maire de Morin-Heights, demande au conseiller Zgodzinski si c’est le droit de circuler ou le droit d’occuper qui est la préoccupation majeure. À notre grand étonnement, ce dernier répond en faveur du premier.
Pour un autre intervenant, c’est la MRC qui doit prendre ça en main. D’autres concluent simplement qu’ils veulent que l’on trouve une solution permanente et qu’on leur fasse part de ce qui se décide.
Sous toutes réserves et conscient de nombreuses lacunes ou erreurs potentielles; par Carl Chapdelaine.
Le complexe sportif à Radio-Canada
La journaliste Nancy Caouette rapporte les propos de la mairesse de Sainte-Adèle, Mme Nadine Brière, indiquant que la consultation doit débuter dans sa municipalité à partir du 9 mars*.
Le coût du projet, évalué à 35 M$ en 2017, est passé à 45 M$ pour un complexe avec une glace …; alors que la participation des gouvernements était prévue pour 22 M$. Il s’agissait d’une participation des deux tiers quand même!
Certains entendent parler d’un projet semblable depuis trente ans. Un octogénaire dit en rêver depuis dix-sept ans. En attendant, les amateurs de Sainte-Adèle qui pratiquent le genre d’activités offertes dans un centre sportif doivent aller à Mont-Tremblant, Sainte-Agathe ou autre ville extérieure pour trouver leur compte. En 2013, on pense à se regrouper pour offrir ces services dans la MRC des Pays-d’en-Haut.
Alors que Wentworth-Nord s’est exclue de toute participation, les conseillers de Sainte-Adèle, face à la hausse des soumissions, sont eux-mêmes divisés sur la question. Les Adélois s’attendent à un coût exorbitant et la perspective d’une augmentation de taxes conséquente en fait reculer plusieurs. On parle de 7 M$ à payer sur 30 ans. Pour une évaluation foncière de 265 000 $ d’une propriété moyenne de Sainte-Adèle, la facture, incluant les frais de gestion mais diminuée des redevances touchées par la Municipalité qui accueille ces installations, serait peut-être de 73 $ dans le compte de taxes; un montant jugé important. On entend certains, comme Michel Groulx, dire que la dette de la ville est déjà de 43 M$; que le compte de taxes va finir par exploser. Selon lui, il faudrait voir moins gros; même si les besoins sont là. Certains des aménagements prévus, comme une rivière pour les aînés à même la piscine, lui semblent exagérés. D’autres trouvent que le projet a été mal ficelé.
Pour sa part, M. André Genest, le préfet de la MRC des Pays-d’en-Haut, rappelle que la population a déjà pu s’exprimer sur les enjeux et sur son intérêt pour le projet dans un sondage, en 2018. Les résultats démontraient que 83% (ou 88%?) avaient l’intention d’utiliser le complexe sportif. On y mentionnait la nécessité d’offrir les services qu’on attendait d’un centre sportif et on était en faveur de sa construction. Les répondants avaient indiqué les activités qu’ils y privilégiaient; hockey en tête. Mais n’était-ce pas avant d’en connaître vraiment le prix, souligne la journaliste. Le préfet promettait que les coûts détaillés seraient publiés avant la consultation à Sainte-Adèle.
Les citoyens disent important que soient offerts cours de natation et autres. Bien sûr, il y a les pentes de ski alpin autour; mais nager en piscine ne demande pas de s’acheter un équipement aussi dispendieux.
Mme Brière rappelle que si la population de Sainte-Adèle dit non, il n’y aura pas construction d’un tel complexe sportif sur son territoire. Aux autres municipalités alors de voir pour la suite des choses.
Le préfet prévient que si on manque le bateau aujourd’hui, on risque de ne pas en voir passer un autre avant fort longtemps…
*«Un NIP unique à chaque électeur permettra aux contribuables de voter par voie électronique du 9 au 19 mars, ou encore en personne à la salle du conseil municipal les 20 et 21 mars.» Ville de Sainte-Adèle.
Par Carl Chapdelaine
Séance du 18 février sur le Complexe
La première partie de l’ordre du jour n’apportait peut-être rien de nouveau; mais la période de questions, comme il se doit, susciterait plus d’intérêt. Manifestement, la salle était majoritairement favorable à la réalisation du projet. On parlait de l’option B; celle qui ne comportait qu’une glace intérieure et pour laquelle la soumission retenue, la plus basse, s’élevait à 45M$.
Quelqu’un demanda au maire de Wentworth-Nord, qui avait déjà déclaré sa municipalité opposée au projet, quel argument allait pouvoir le convaincre de l’appuyer; et cela malgré la hausse des coûts annoncée. M. François Ghali précisa, comme on l’a déjà entendu dire, que ce n’était pas sa décision, mais celle de son conseil municipal. Il serait bien mal accueilli par ce dernier s’il ne suivait pas la ligne qui lui avait été dictée. Induit à commenter davantage, il mit en cause la gestion du projet par la MRC. Il prit pour exemple la mauvaise évaluation des coûts, dont aurait découlé l’évolution marquée à la hausse. Il rappela qu’il avait auparavant demandé si une navette serait éventuellement disponible pour la population éloignée de Wentworth-Nord (Saint-Michel) désirant fréquenter le complexe. (Voir plus: Accès)
De l’auditoire vint aussi la préoccupation concernant le déficit annuel d’opération prévu pour le projet. On parle de 1,1 M$ annuellement. Le préfet rappela que les locations, les événements, la restauration et autres services hébergés dans ces installations rapporteraient des revenus. Il était aussi confiant que de la publicité, affichée ou reliée de quelque façon au complexe et aux manifestations qui y seraient tenues, allait être achetée. Les commanditaires contribueraient ainsi à diminuer de quelque peu le déficit d’opération prévu. (Mais quel revenu peut-on tirer en publicité, par exemple, d’une salle de 300 places?) Pour le maire de Morin-Heights, M. Tim Watchorn, il ne fallait cependant pas croire que les municipalités n’auraient pas à combler une partie de ce déficit d’opération. Cela allait de soi.
Le préfet s’engagea à publier l’impact chiffré sur le compte de taxe foncière pour une propriété de 265 000$, par municipalité participante au projet. Mais pour Sainte-Adèle, le calcul serait plus compliqué, puisqu’elle tirerait des revenus en taxes foncières des installations; pour lesquelles elle aurait, d’autre part, à offrir les services usuels.
Des comparables (complexes sportifs)
Le complexe sportif de Saint-Laurent (2017 --> ±56 M$) :
Le complexe sportif et communautaire de Mont-Royal (2022 --> ±49 M$)
Le centre multisports de Jonquière (2021 --> ± 29 M$) :
Le complexe sportif de Saint-Jérôme (2021? --> ±13 ou 26 M$?):
Le complexe sportif de Rimouski (2019 --> ±41M$) :
Le Complexe sportif au Conseil des maires
Le 21 janvier, la MRC apprenait le coût proposé par les quatre soumissionnaires pour les deux principales versions du Complexe sportif à être construit à Sainte-Adèle. La version A comprenait une glace intérieure et une glace extérieure, en plus des bassins aquatiques. La plus haute soumission avoisinait les 60 M$. L’option B ne présentait qu’une glace intérieure en plus des bassins. La plus basse soumission ici était de 43 M$.
Dans sa demande initiale aux gouvernements, la MRC avait évalué à 35 M$ le coût maximum du projet. Il était alors acquis qu’Ottawa et Québec avanceraient chacun le tiers de la somme; alors que la MRC contribuerait pour le dernier tiers.
Le contrat ne doit cependant pas être automatiquement accordé au plus bas soumissionnaire. Dans l’évaluation par un comité indépendant de la MRC, 60% des points vont au prix, 20% à l’expérience du soumissionnaire et 20% à la conception de l’œuvre soumise.
Dans son édition du 29 janvier 2020, Françoise Le Guen, du journal Accès (p. 7 et 8), avait rapporté les commentaires du préfet, M. André Genest, à l’effet qu’il avait déjà contacté les deux paliers de gouvernements pour tenter de les amener à augmenter leur contribution en conséquence. En même temps, les municipalités participantes étaient également sollicitées pour faire de même. Le secteur privé avait aussi été abordé et incité à collaborer davantage.
Le Journal rappelait aussi que le comité d’évaluation présenterait ses recommandations le 8 février prochain; tandis que l’octroi du contrat suivrait en mars, pour un début de construction en juin 2020 et la livraison en juin 2022.
On en était là lors de la séance extraordinaire du Conseil des maires du 4 février, tenue à la salle polyvalente de la gare de Piedmont. Mme Danielle Desjardins y assistait en compagnie de seulement trois autres personnes. Elle nous rapporte en gros ce qui s’y est passé.
En fait, les maires avaient à se prononcer sur un projet de règlement modifiant celui décrétant la construction du Complexe sportif et l’emprunt pour en défrayer les coûts en fonction des nouveaux chiffres. Le projet fut adopté à la majorité; alors que les maires Brière, Ghali et Charbonneau, respectivement de Saint-Adèle, de Wentworth-Nord et de Saint-Adolphe-d’Howard, se sont abstenus.
Entre autres conséquences, l’échéancier du projet semble donc à revoir. En même temps, les dépenses pour son élaboration courent toujours, telles celles reliées à l’embauche d’un agent à plein temps.
À la période de question, Mme Desjardins demanda ce qu’il en serait de l’accueil du député fédéral d’Argenteuil – Petite-Nation, M. Stéphane Lauzon (Libéral), à l’appel à une aide accrue d’Ottawa; alors que Wentworth-Nord, qui fait partie de cette circonscription, s’était initialement retirée du projet?
Elle demanda aussi au préfet s’il pouvait donner plus de détails sur les engagements acquis ou éventuels du secteur privé. La MRC cherchait à obtenir entre 1,5 M$ et 3 M$ de commanditaires privés; tout en s’assurant au mieux d’une contribution annuelle. M. Genest ne put donner ici toutes les précisions attendues.
La question d’un bilan pro-forma des frais d’opération du Complexe a été soulevée par une personne dans la salle. On apprit qu’il y aurait probablement un déficit d’opération annuel de plus d’1 M$ à combler en permanence. Les municipalités participantes seraient donc aussi astreintes à une contribution récurrente.
En conclusion, il semblait évident que l’effort supplémentaire exigé pour réaliser le projet, dont seule l’option B était maintenant retenue, mettait désormais son acceptation en péril. Si Sainte-Adèle, où doit avoir lieu son implantation et dont la mairesse s’est engagée à tenir une consultation publique de sa population, reculait, le projet serait probablement mort. Cette municipalité représente en effet une part importante de la participation de la MRC; alors que de nombreux Adélois se plaignent déjà d’une taxation trop élevée. Mme Nadine Brière avait d’ailleurs prévenu, rapportait Accès, que sans la participation demandée des gouvernements, Sainte-Adèle n’irait, de toute façon, plus de l’avant.
L’éclairage attendu du comité de sélection devrait également orienter la suite des événements.
Plusieurs questions demeurent en suspens dans l’esprit de plusieurs. Comment, entre autres, le Complexe sportif pourrait-il générer des revenus suffisants pour pourvoir à une part significative de ses coûts d’opération, du remboursement de l’emprunt et du paiement des intérêts? Pour tenter d’y parvenir, le Complexe JC Perreault, à Saint-Roch-de l’Achigan, est beaucoup plus qu’un centre sportif. On y retrouve, en plus de deux glaces dont l’une peut se transformer en salle de spectacle, des loges d’artiste, un restaurant, une boutique d’équipements sportifs, etc., et jusqu’à un centre de recherche en science du sport. Le complexe sportif de la MRC des Pays-d’en-Haut viserait aussi à offrir un tel éventail de services.
Il faudrait certes que toutes les cartes soient mises sur table pour que la population de chaque municipalité participante sache à quoi s’en tenir et puisse signifier le maintien de son appui à ce projet, «essentiel à la communauté des Pays-d’en-Haut» selon le préfet, ou son abandon.
Par Carl Chapdelaine
Pavillon Viking
La Municipalité voulait-elle simplement que soient dissimulés davantage les deux conteneurs qui servent de lieu d’entreposage des embarcations et accessoires du Club de Canoë-Kayak Viking? Ce sera bientôt chose faite. On voit aujourd’hui la naissance d’une nouvelle structure, un peu dans le style de celle du pavillon Montfort. L’immense toit, sur des combles totalement inutilisables, couvre les conteneurs et un espace supplémentaire à leur gauche. L’ensemble double majestueusement le volume de la structure originale.
On n’ose imaginer le coût de cette construction ou de l’augmentation de la valeur foncière de la propriété. Mais devant cette quasi démesure, n’en vient-on pas à regretter le simple parapet qu’elle remplace?
La photo classique du lac Saint-François-Xavier, avec l’église en arrière ou en premier plan, a quelque peu changé depuis le reboisement de la rive de cette partie de parc régional. Et disons-le franchement; elle s’est plutôt dégradée… Exigence de l’entrepreneur de la collecte, ici comme ailleurs, le Pavillon arbore bien en avant et en permanence son alignement de menhirs en plastique, symboles de l’engouement tant espéré pour le tri et le recyclage de nos déchets. Les lendemains de l’Halloween ne redonneront pas toute la place au seul conifère qui devrait y trôner; et cela malgré la présence voisine d’un mobilier urbain d’avant-garde, les trois bacs semi-enfouis.
Le symbole emblématique du village, avec son clocher sans cloche, l’Assomption de sa Vierge consommée; avec sa façade de bois en partie mise à nu par les assauts du temps, est donc aujourd’hui flanqué de son faux jumeau. L’architecte d’un plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) aura fort à faire pour redessiner ici un ensemble harmonieux.
En matière d’aménagement, on a l’impression d’avoir trop souvent devant soi un casse-tête que l’on arrive plus à résoudre et où les exigences des uns et des autres, comme des critères de la réglementation, priment parfois sur le bon sens et la recherche de l’harmonie visuelle.
Excusez-là! Par Carl Chapdelaine
De Florence, tout mon amour
(Avec arrangements de Philippe Verdelot); par le Studio de musique ancienne de Montréal.
Quel surprise et quel enchantement que ce concert intime au Pavillon Montfort; cadeau du 60e anniversaire de la municipalité de Wentworth-Nord. Un concert de voix, accompagné de la harpe; dans un enchaînement parfait. Et quelles superbes voix dans ce quintette; avec celle de soprano claironnant dans cette chapelle, devenue la Maison symphonique!
Sur de la musique remontant jusqu’au 16e siècle, selon le programme; le chœur nous transportait aux nues. À Florence, centre des arts, on cherchait alors à traduire l’équivalent des complaintes amoureuses des troubadours par ce qu’on désignait en Italie de madrigaux. En même temps y naissait l’opéra, en reprenant les pièces qui le préfiguraient dans la Grèce antique, avons-nous compris.
Le maire F. Ghali, plus que fier de présenter le groupe duquel il rappelait l’exceptionnelle valeur, ne s’y trompait pas. Dès l’attaque de la première œuvre, l’audience était captivée; la voix s’exprimait pour ce qu’elle peut réussir à développer, le plus merveilleux et le plus captivant des instruments de musique.
La salle n’était pas comble; comment avait-on pu laisser passer une telle occasion à la porte de chez soi? Ce soir-là, Montfort n’avait rien à envier à la métropole. Il est vrai que le public montréalais aura eu plus de chance de connaître ces chanteurs lors de leurs prestations dans la grande ville. Le maire nous confiera qu’il faudra laisser savoir aux voisins que les concerts de Wentworth-Nord, c’est du sérieux.
Artistes : Stephanie Manias, soprano – Marie Magistry – soprano – Josée Lalonde – alto – Michel Schrey – ténor – Alastair Campbell –basse – Antoine Malette-Chénier – harpe baroque.
Marie Magistry; Studio de musique ancienne de Montréal
Par Carl Chapdelaine
Complexe sportif
Au conseil des maires du 10 septembre, l'on apprenait que le résultat des appels d'offre seraient connus le 19 novembre.
(Il devrait s'agir de l'appel d'offres aux entrepreneurs qui devait être lancé le 5 août, selon les minutes de la séance extraordinaire du conseil de la municipalité régionale de comté, tenue le 9 juillet 2019. Il y était résolu que le système de pondération et d’évaluation des offres serait comme suit: 60 % pour le prix soumis, 20 % pour l’expérience du soumissionnaire et son équipe et 20 % pour l’évaluation du design.) Procès-verbal de la séance du 9 juillet 2019.
Sous toutes réserves; par Carl Chapdelaine
L'Orphelinat à Tout.TV
Une équipe de Tout.TV est passée au Pavillon de Montfort cette semaine pour un reportage sur l'Orphelinat de Montfort, nous a appris Mme Hélène Chartier. On n'auraient cependant interrogé personne à cette occasion.
Souper-spaghetti de la paroisse
La salle de l’église (le Pavillon Montfort) n’était peut-être pas aussi remplie que ne l’aurait voulu Mme Cecile Rowcliffe; mais l’atmosphère était des plus conviviales. Une série de tables avaient aussi été installées à l’extérieur, en ce beau début de soirée. Lorsque nous sommes entrés dans le Pavillon pour y chercher et saluer nos amis, seulement quelques convives avaient préféré choisir le plein air.
L’organisatrice en chef, allait jouer la femme-orchestre; et même la disc-jockey tout au long de cette soirée. Les soeurs Chartier, quant à elles et en plus d’avoir concocté une excellente sauce ou avoir fait cuire à point les spaghettis, se dévoueraient à servir les invités. Ce n’était, pour la famille Chartier, qu’une petite partie du temps et des efforts qu’elle avait mis, à côté des organisateurs, à préparer cet événement. D’autres avaient su aligner un choix de succulents gâteaux pour le dessert, bien présentés sur l’hôtel et assurément bénis…
Une caisse (ou plus) de vin Trapiche, que nombre de Québécois ont appris à apprécier, pouvait, moyennant l’addition d’une petite contribution financière pour la paroisse, merveilleusement accompagner le plat de spaghettis. D’autres avaient pu lui préférer bière ou boissons gazeuses. Le café était aussi servi à volonté.
Le tirage apporta un peu plus de 100$ à l’heureuse gagnante; et autant à la paroisse, comme l’expliqua le curé. Ce dernier allait remercier l’assistance en soulignant que les temps étaient difficiles pour maintenir le service. Il fallait bien se rendre compte que, sans tout le bénévolat qu’avaient impliqué ces préparatifs, les recettes de la soirée n’auraient pu couvrir autrement les frais d’une telle organisation.
Muni de notre appareil-photo, mais trop absorbé par le bavardage avec les amis, nous n’avons jamais eu la présence d’esprit de faire quelques cartons de la scène…
Par Carl Chapdelaine
Après-midis de rencontre
Un après-midi de rencontre communautaire à Montfort dès le 11 septembre; voilà une merveilleuse nouvelle. Mme Diana Jegou a obtenu de pouvoir utiliser le pavillon Montfort tous les mercredis après-midis pour permettre aux résidents de se rencontrer. Suite à la fermeture du Café Dott’s et de la boucherie laurentienne, à la perte d’un certain nombre d’utilisateurs de la marina de Newaygo aussi, il n’y a véritablement plus de lieu où les citoyens de Montfort puissent avoir l’occasion de se rencontrer. Voulant palier à ce triste constat, Diana s’est battue pour remédier un tant soit peu à cette situation. Vite la première et longue vie à cette initiative…
Par Carl Chapdelaine
Conseil des maires
Conseil des maires (rapport sur les séances de février et avril 2019)
Population
Au Conseil tenu le 12 février 2019, les maires ont adopté les chiffres de population décrétés pour 2019 et publiés dans la Gazette officielle. La MRC compterait 43 455 personnes et, alors que les municipalités de Morin-Heights et de Sainte-Adèle auraient vu une légère hausse, les autres municipalités auraient constaté une légère baisse, analyse le Conseil. Procès-verbal de février, MRC. Pour Wentworth-Nord, le chiffre de population serait de 1 425.
Cependant, l’Institut de la statistique du Québec met en garde la comparaison des chiffres décrétés pour 2019 (selon l’estimation au 1er juillet 2018) avec ceux des années antérieures, «d’autant plus que les données du Recensement de 2016 rajustées pour le sous-dénombrement net sont pris en compte pour la première fois dans cette nouvelle version du décret». Gazette officielle du Québec, p. 7955.
Selon le recensement du Canada de 2016, «la population dénombrée de Wentworth-Nord se chiffrait à 1 381, ce qui représente une variation de -4,1 % par rapport à 2011.» Y a-t-il donc eu vraiment diminution, comme l’indique la MRC, ou, au contraire, augmentation pour Wentworth-Nord, comme le laisserait présager le chiffre du Recensement de 2016? Perspective géographique, Recensement de 2016.
Corridor aérobique
Attendu que «…le Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR), (est) un levier financier stratégique en faveur de la réalisation de projets régionaux contribuant au rayonnement régional (et) attendu que les MRC des Pays-d’en-Haut et des Laurentides ont l’intention de réaliser des travaux de mise à niveau dans le parc du Corridor aérobique au cours des années 2019 et 2020;» la MRC des Pays-d’en-Haut va «déposer (une) demande d’aide financière pour le compte des deux MRC». Les deux MRC s’engagent «à contribuer financièrement au projet pour un minimum de 20 % des activités admissibles au programme sur (leur) territoire».
Développement des communautés
Dans le cadre du Fonds de développement des territoires 2019-2020 du gouvernement, le maire F. Ghali propose au Conseil d’appuyer l’énoncé de la Politique de soutien aux projets structurants 2019-2020; de la Politique de soutien aux entreprises 2019-2020; et les Priorités annuelles d’intervention 2019-2020. Adopté!
Fonds culture et patrimoine, cannabis et sinistres
Le journal Accès rapporte que, à la séance du Conseil du 9 avril, il a été question, entre autres, de désigner les bénéficiaires du Fonds culture et patrimoine; de la répartition entre les municipalités de l’enveloppe de Québec à la MRC pour le cannabis; et d’un projet d’entente inter municipale en cas de sinistre.
La journaliste, Françoise Le Guen, écrit que la MRC a établi à 32 000$ l’aide financière totale pour les projets du Fonds culture et patrimoine. Pour sa part, l’enveloppe consentie par Québec pour le cannabis est de 50 000$; somme que la MRC répartira en fonction de la population respective de chaque municipalité constituante. Journal Accès, p. 9.
Par Carl Chapdelaine
Succès du concert de Noël de Montfort!
Pari gagné! La salle du Pavillon Montfort était comble en ce samedi soir de la mi-décembre, nous rapporte Mme Chartier, la responsable des lieux. Les deux cents billets avaient probablement tous trouvé preneur.
La renommée diva québécoise, Mme Giorgia Fumanti, accompagnée du Chœur des enfants de Saint-Sauveur et de ses musiciens interprétant des chants du temps des Fêtes, aura certainement charmé les gens de Montfort et plus largement du reste de Wentworth-Nord et de la région avoisinante.
Nous joignons nos félicitations à celles, nombreuses, reçues par le Conseil municipal, l’équipe de son directeur des services de la Vie communautaire, des Loisirs et de la Culture, M. Stéphane Legault, et les nombreux bénévoles qui y ont laborieusement travaillé. On nous rapporte qu’un tel événement, destiné à souligner les 60 ans de la Municipalité, pourrait bien être renouvelé sans que l’on ait à attendre une autre décennie…
Le Pavillon Montfort est-il en train de devenir un incontournable dans le milieu culturel, récréatif et communautaire de toute une région? Le village ne jouit-il pas pour cela de sa plus grande proximité avec les villes voisines de Wentworth-Nord, Saint-Adolphe-d’Howard, Morin-Heights, Saint-Sauveur et au-delà, ainsi que de sa présence sur le Corridor aérobique?
Choeur des jeunes de Saint-Sauveur, Facebook Choeur...
Par Carl Chapdelaine
Montfort prépare Noël
Une grande première : il y aura un Marché de Noël le 8 décembre au Pavillon Montfort. Organisé par la Table de concertation des Arts et de la Culture de Wentworth-Nord, vous y trouverez des kiosques d’artisanat et de nombreuses idées de cadeaux qui réjouiront les vôtres au temps des Fêtes. Communiquez avec Mme Marie-Andrée Dionne, de la TCACWN, pour plus de détails : (450) 226-7540 ou contact@tcacwn.com.
Comme à Laurel et Saint-Michel, ce sera aussi l’occasion de tenir la Guignolée à Montfort. Des bénévoles feront le tour du village pour recueillir vos dons, en argent, en conserves, etc. Le point de ralliement sera à la caserne des pompiers, sur le chemin des Montfortains. Vous pourrez aussi déposer vos dons au Pavillon Montfort, nous souligne la responsable des lieux, Mme Chartier.
Corridor aérobique et autres pistes : Le Pavillon est ouvert du mercredi au dimanche, de 8h à 16h. Jusqu’en ce 28 novembre, on a déjà accumulé 30 cm de neige aux alentours. Les amateurs de sports d’hiver ne manquent d’ailleurs pas d’affluer.
L’exposition permanente se poursuit jusqu’au 13 janvier au Pavillon qui héberge la galerie d’Art Montfort. Il y aura vernissage, probablement la fin de semaine du 15 et 16 décembre, des œuvres de Denise et Pieter Mayer, dont l’on peut déjà admirer l’image de l’imaginaire à l’arrière de l’ancienne église.
Par Carl Chapdelaine
Centre récréatif : pour résidents!
«Quartier 50+, c’est le nom d’un centre récréatif municipal de Saint-Jérôme destiné aux citoyens de 50 ans et plus. Ce centre est très fréquenté par ladite clientèle. On peut en effet y pratiquer plein d’activités, s’y retrouver entre amis, voire faire de nouvelles connaissances. Et ce n’est pas cher : 25$ pour la carte de membre annuelle d’un résident, plus 5$ pour la passe quotidienne.1
Plusieurs aînés des banlieues de la Reine du Nord, ceux de Sainte-Sophie, Saint-Colomban, Saint-Hippolyte, et même au-delà, aiment également profiter de ce centre; pour 100$ dans leur cas, cela en vaut bien la peine.
Les Jérômiens aiment bien partager et ils ont, comme pour quartier 50+, des équipements à envier; mais ils surveillent aussi leur compte de taxes, que ne manquent pas de grever de tels équipements… Alors, dès le 1er janvier prochain, les 50 et plus de Saint-Colomban verront, d’un seul coup, le prix de leur carte de membre du centre jérômien passer à 460$! 2
Comme pour la politique adoptée par Wentworth-Nord concernant de telles activités offertes uniquement par d’autres municipalités laurentiennes et qui assure à ses résidents à temps plein le remboursement avec un plafond de 150$, de la différence entre le coût chargé aux résidents de ces municipalités et ceux chargés aux non-résidents3&4, Saint-Colomban continuera de contribuer jusqu’à 50$ dans ce cas pour les siens. Ces derniers devront quand même mettre la main à la poche pour le solde de 410$ ou se contenter des équipements dont peut disposer leur propre municipalité.
On voit bien ici cependant que la contribution exigée aux non-résidents ou à leur administration ne peut tenir compte du chiffre de population ou de la richesse des municipalités d’où ils proviennent, puisque c’est celle qui offre les équipements qui en décide. La solution ne passe-t-elle pas alors par l’implication de la MRC concernée?
1. Quartier 50+
2. Saint-Colomban et Quartier 50+
3. Procès-verbal, séance du 17 août 2018, W-N (item 2018-08-321) Note: le règlement pourrait différer de ce que nous en décrivons.
Par Carl Chapdelaine
Le Pavillon reprend vie
Dans l’incertitude jusqu’au dernier moment, les Chartier sont enfin de retour au poste, au Pavillon de Montfort; ils relèvent maintenant de la Municipalité. Cette dernière a certes fait un bon coup en reprenant Mme Chartier, après ce chambardement des plus incompréhensibles. Son oncle a également accepté de reprendre le trousseau de clés qu’il avait lancé au Préfet lors de l’annonce de la destitution de la Coop des 4 Pôles pour le contrat d’entretien et d’accueil du Pavillon, et à en ouvrir et fermer à nouveau les portes.
Mais la remorque remplie de kayaks et de canot de la Coop des 4 Pôles est retournée au lac des Seize-Îles. Quelques vélos sont toujours là. Faudra-Il que la Municipalité remplace, à prix fort, les embarcations à louer; ou demander à la MRC de le faire? D’où viendra l’argent? Cette location nous paraît indispensable; ne serait-ce que pour permettre aux citoyens de Montfort qui n’ont d’autres moyens de naviguer sur le superbe lac qu’ils côtoient, d’en profiter. Ces derniers ne devraient-ils pas même y avoir un accès gratuit selon les disponibilités?
Carl Chapdelaine
Coupe d'arbres au Corridor. Rép. MRC
Bonjour M. Chapdelaine !
Merci de nous informer de la situation.
Je vous confirme que la MRC n’a pas octroyé de contrat pour l’abattage ou l’élagage d’arbres sur la voie partagée en 2018 et que les employés affectés au parc ne sont pas intervenus dans ce secteur. À la demande de Mme Jegou, trois arbres dangereux ont été coupés devant sa propriété par les travaux publics de la municipalité la semaine dernière. La photo publiée sur votre site internet semble plutôt démontrer de l’élagage effectué par un fournisseur de services comme le téléphone, l’internet ou l’électricité. Ces entreprises ne nous demandent jamais l’autorisation avant de procéder car les véhicules y ont accès.
Lorsque nous intervenons pour abattre ou élaguer des arbres, notre préoccupation concerne la sécurité de tous les utilisateurs du Corridor aérobique, soit les marcheurs, les cyclistes et les automobilistes dans le secteur de la voie partagée dont les résidents font partie.
Le règlement du parc stipule qu’il est interdit d’endommager le milieu naturel. Si vous croyez connaître l’auteur de ces méfaits, nous vous invitons à communiquer avec nous ou avec la Sûreté du Québec afin que nous puissions prendre les moyens nécessaires pour intervenir.
Je vous remercie de votre vigilance.
Bonne journée !
Chantal Ladouceur, architecte paysagiste,
Chargée de développement récréatif, MRC
Coupe d'arbres au Corridor
Des résidents révoltés devant une coupe d’arbres le long de la voie partagée du Corridor aérobique, à Newaygo, (plus tôt cette année), nous font part de leur ressentiment et de leur incompréhension. L’un de ces citoyens, qui venait tout juste de planter des arbres ou arbustes en façade de son terrain escarpé et dénudé, aurait vu les autorités les faire faucher, nous-a-t’on rapporté. Un autre, qui comptait sur cette barrière végétale en bordure de la voie pour protéger l’intimité de sa propriété, s’est retrouvé autant à découvert qu’en colère lorsque l’on y aurait procédé à un éclaircissement à la tronçonneuse.
Il ne s’agirait pas ici de ces coupes préventives par Hydro-Québec sous les lignes d’électricité. Un tel événement est vraiment désolant, autant pour les résidents que pour les visiteurs empruntant le Corridor; sans compter que, en bordure du lac, les arbres protègent de l’érosion provenant de la route.
La MRC ou le ministère des Transports seraient-ils à l’origine de cette intervention? La justification retenue serait peut-être la protection des cyclistes empruntant le Corridor dans cette section. Un tel argument a déjà été entendu à d’autres occasions. Protéger les cyclistes qui, pour certains, devraient plutôt prendre bien soin de ralentir pour ne pas effrayer ou même blesser enfants, autre personne ou animal domestique circulant ou traversant cette voie, comme il arrive trop souvent?
Il est difficile de constater ce que l’on nous rapporte tellement les coupes régulières d’Hydro-Québec cultivent une affreuse barrière de picots d’arbres tronçonnés tout le long de la voie; du même genre que celle qui a mis à nu le terrain de stationnement de la marina de Newaygo il n’y a pas si longtemps. Les résidents d’ici ont à cœur d’embellir au mieux leur environnement, qui est aussi celui de leurs visiteurs.
Les conflits entre la MRC ou le ministère des Transports et les résidents de la rue du Chemin-de-fer, la voie partagée du Corridor aérobique, ne sont-ils pas déjà suffisamment alimentés par les diverses mesures que doivent subir ces derniers de la part des premiers?
Toutefois, avant de porter un jugement définitif, nous aimerions bien connaître la portée de ces coupes, leur source et la motivation qui pourrait justifier une telle intervention.
Carl Chapdelaine
Information et démocratie
Le 30 mars dernier, nous écoutions un documentaire intitulé « Marc Laurendeau, le raisonnable cynique ». Monsieur Laurendeau est avant tout un journaliste. Son oncle, feu André Laurendeau, auteur et homme politique, avait été aussi éditorialiste au journal Le Devoir. La femme de Marc Laurendeau, Mme Anne-Marie Dussault, est animatrice d’une émission quotidienne d’information à la télévision de Radio Canada. À cette même société, le journaliste était interviewé sur sa carrière et, entre autres, sur sa perception de l’information. Inscrit en faculté de droit, son avenir se décida pourtant tout autrement avec l’expérience des Cyniques, où il était associé à trois autres étudiants de l’Université de Montréal.
Les Cyniques, mi-journalistes, mi-comédiens, allaient commenter l’actualité politique ou sociale en blaguant narquoisement sur les dérives que le groupe pouvait y relever. Le clergé, Monseigneur le Cardinal Léger en tête, n’était pas exempté de leurs attaques. Le succès du quatuor crût rapidement dans la société étudiante; puis sur la grande scène du Québec en entier. Le journaliste en retiendrait que se moquer de certains traits de l’actualité et des personnages qui la dominent attirait grandement l’intérêt sur l’information mise en cause. Les Cyniques allaient probablement influencer la politique, comme la perception du rôle de la religion dans la vie de leurs contemporains des années 60. Ils accompagneraient la recherche d’une plus grande liberté de pensée de tout un peuple; on en était rendu, au Québec, à ce qui serait défini comme «La Révolution tranquille».
Journaliste au Journal de Montréal, animateur à une émission d’information à la télévision comme à la radio, acteur et maintenant professeur en journalisme à l’Université du Québec à Montréal, le septuagénaire se croit bien placé pour situer l’importance de l’information dans une société démocratique. Pas de jugement éclairé sans information suffisante sur un sujet. Et le travail du journaliste doit précisément s’asseoir sur une bonne perception de l’objet de son propos. Il loue les multiples occasions d’approfondir sa connaissance des situations que lui ont offertes ses diverses occupations professionnelles. Elles lui ont permis d’acquérir une grande expérience qu’il aime aujourd’hui partager avec ses étudiants. Il déplore que, avec l’avènement des media sociaux d’aujourd’hui, ce soit la quantité d’information qui prime sur sa qualité. L’information s’est peut-être démocratisée; mais, ce faisant, elle a bien perdu de sa qualité première et peut parfois même tourner à la désinformation.
Comment ne pas nous empêcher de retenir que, sans information, notre démocratie risque d’accumuler de sérieux travers. Et, comme application pratique ici, n’est-il pas prioritaire pour les citoyens qui ne disposent pas d’antenne auprès de ceux qu’ils ont nommés comme leurs représentants au sein d’une association ou d’une administration, de clamer haut et fort qu’ils tiennent à être tous informés lorsque des décisions se prennent en leur nom? Le programme pré-électoral d’un parti, d’un groupe, doit-il s’appliquer intégralement et sans autre formalité parce que le scrutin a tranché en sa faveur; ou même qu’il ait été élu par acclamation, pour quatre années ou même une seule?
Carl Chapdelaine
Taxes vs internet
Suite à la rénovation cadastrale, plusieurs numéros de matricules ont été modifiés.
Il est donc essentiel de bien vérifier votre numéro de matricule qui est inscrit en haut à droite de votre compte de taxes 2018 et de faire les changements nécessaires dans la programmation de vos paiements de factures à votre institution financière.
Source: infolettre de la municipalité de Wentworth-Nord
Mme R. Robitaille quitte W-N
Madame Raphaëlle Robitaille, qui était la directrice des services de l’environnement de la Municipalité, quitte ses fonctions le 2 mars pour un poste au Conseil régional de l’environnement, avons-nous appris. Dans un courriel où elle remercie ses collaborateurs et exprime sa satisfaction d’avoir œuvré au sein de la Municipalité, elle invite les acteurs à poursuivre le travail pour un développement durable de ce beau territoire.
Nous avions entendu par le passé l’un de ces collaborateurs se féliciter de l’ambiance qui régnait dans les moments de travail collectif sous la direction de Mme Robitaille. Les représentants des associations de protection de lac de la Municipalité, qu’elle invitait à des réunions semestrielles à l’hôtel de ville, partageaient sûrement cette opinion. Son départ nous interroge; autant que la disparition de cette direction sous l’item «administration» du site internet de Wentworth-Nord. En décembre dernier, le conseiller D. Zgodzinski était nommé à titre de représentant du Conseil au Comité consultatif de l'Environnement (CCE).
Nos meilleurs vœux de succès dans ses nouvelles fonctions accompagnent Madame Robitaille.
Carl Chapdelaine
Emplois d’été Canada 2018
Le programme d’Emplois d’été Canada est de retour en 2018. Il offre des contributions salariales aux employeurs désireux d’embaucher des étudiants du secondaire et du postsecondaire. Les organismes sans but lucratif sont éligibles à ce programme.
Le premier objectif du gouvernement est de permettre à ces étudiants de poursuivre leurs études tout en acquérant des expériences durant l’été susceptibles de «faciliter les éventuelles transitions de l’école vers le marché du travail».
Le deuxième objectif est d’aider des organismes, y compris ceux qui offrent d’importants services communautaires.
Enfin le programme retient que «les besoins et les priorités varient grandement d’une communauté à l’autre.» Ainsi, des «priorités locales» ont été établies pour les différentes circonscriptions électorales du pays.
Des projets présentés dans une municipalité comme celle de Wentworth-Nord pourraient être favorisés du fait que, parmi les priorités locales retenues pour la circonscription électorale d’Argenteuil–La Petite-Nation, l’appui aux «Secteurs ruraux où la population est de moins de 5 000 habitants» a été épinglé.
De même, la liste des secteurs d’intervention privilégiés pour la circonscription comprend le secteur sans but lucratif œuvrant dans le communautaire, celui de la culture et du patrimoine, le secteur récréotouristique ainsi que celui de la protection et de l’interprétation de l’environnement. Signalons aussi que les organismes qui offrent des possibilités aux communautés de langue officielle en situation minoritaire auront un privilège.
On peut imaginer un projet tentaculaire couvrant l’ensemble de la Municipalité et créant plusieurs emplois d’été, dans le domaine du patrimoine, de la protection de l’environnement, du tourisme ou autre secteur privilégié. Une collecte de photos et d’histoires anciennes qui seraient immortalisées, au niveau des résidents des lacs et des villages, orchestrée par ceux-là même qui avaient collaboré à une entreprise semblable au printemps dernier. Un inventaire des populations de canards et d’oiseaux qui fréquentent nos lacs en belle saison et des caractéristiques de leur séjour, en collaboration avec Développement ornithologique Argenteuil. La préparation et la tenue d’un décompte des visiteurs qu’accueillent les résidents des lacs en période estivale, les premiers juillet et août par exemple, présenté par un organisme comme la Coop des 4 Pôles.
Toute demande doit être présentée au plus tard le 2 février 2018 à 23h59.
Emplois d'été Canada 2018 ;
EÉC,Prioriéts locales ;
Main Street, January 2018 , p. 9;
Argenteuil - La Petite-Nation.
Carl Chapdelaine
Les barrages de castors
Wentworth-Nord a été témoin en 2017 des conséquences dangereuses et coûteuses du bris d’un barrage de castor en zone habitée. C’était au lac Notre-Dame l’été dernier. Le maire Genest expliquerait alors que la Municipalité utilise une codification pour évaluer l’état d’un tel barrage et prévenir, autant que peut se faire, les risques pour la population et les infrastructures routières principalement. En fait, «…pour être efficiente, la gestion des populations de castors devrait être réalisée à l’échelle des bassins versants…» Projet castor
En 2017, l’organisme de bassin-versant des rivières Rouge, Petite Nation et Saumon (OBV RPNS), qui couvre une bonne partie de la municipalité de Wentworth-Nord, a annoncé que son projet de «conception de plans municipaux d’action reliés à la présence de castors, réalisés en partenariat avec neuf municipalités de sa zone de gestion avait été retenu par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP)».
«Un spécialiste en géomatique a par la suite cartographié le bassin versant pour chaque barrage en incluant les infrastructures à risque situées en aval des barrages. Avec ces cartes en main, les municipalités ont rédigé, avec l’aide d’un expert en ce qui a trait aux castors, un document comprenant une description du bassin versant, ses caractéristiques, ses problématiques, le rôle potentiel d’un piégeur et une liste d’actions à entreprendre pour prévenir les dommages causés par une rupture de barrage.»
Le plan est interactif et «pourra être utilisé et complété par les municipalités au fur et à mesure des années; (il a été) créé afin de répondre à la dynamique changeante des barrages de castors et de l’évolution de l’urbanisation dans certains secteurs.» Information du Nord; Castor vs urbanisation OBV RPNS; Plan d'action pour Wentworth-Nord
Abrinord, qui couvre l’autre partie de la Municipalité, est aussi engagé dans ce genre de projet en partenariat avec les MRC des Laurentides, d’Antoine-Labelle et de Papineau, ainsi qu’avec d’autres organismes, depuis 2011; mais la MRC des Pays-d’en-Haut n’est pas indiquée dans la liste de ces partenaires.
Carl Chapdelaine
Traces d'animal
Vous-vous êtes probablement déjà demandé quelles sortes d'animaux pouvaient bien rôder dans la forêt proche qui nous entoure. En fait, comme l'observation des oiseaux, cet intérêt peut faire l'objet d'un passe-temps. N'y aurait-il pas demandeurs pour des excursions consacrées à un tel loisir? Le soussigné trouvait dernièrement ce qui semblait être une petite queue de mammifère dans le sentier Mount. De quel animal provenait-elle et que lui était-il arrivé? Le guide «Mammifères du Québec» laissait croire qu’elle appartenait à un tamia (suisse). Dire qu’il nous semblait y en avoir déjà si peu dans le coin. Mais ils peuvent peut-être laisser leur queue et rester en vie.
Comme pour l'observation des oiseaux, il existe des guides pour vous assister, comme «Traces d’animaux du Québec» aux éditions Broquet Traces d'animaux du Québec, et «Animal Tracks», dans les guides Peterson. . Le court article de Main Street, intitulé «Animal tracks», suffit à nous en mettre l'eau à la bouche. Main Street (December)
C.C.
Entretien au Corridor aérobique
Comme le Parc linéaire le P’tit Train du Nord, celui du Corridor aérobique est fermé depuis le 30 octobre. Le 1er novembre, nous nous heurtions donc à une porte barrée au Pavillon Montfort.* Cette fermeture marque la fin de la saison 2017 en attendant la période hivernale, apparemment déterminée par l’arrivée de la neige. Les autorités profiteront de l'entre-deux saisons pour voir à l'exécution de travaux de réfection.
On pouvait ainsi voir, lundi, un jeune ouvrier très accueillant se faire les muscles en étendant manuellement et très méthodiquement du gravier sur la surface actuelle, devant le Pavillon Montfort. (Visiblement, on a ici favorisé le travail manuel à la machinerie lourde; ou simplement opté pour la solution la plus abordable. On espère seulement qu’il n’ait pas apporté la tonne de pierre à la brouette…) À notre demande de savoir s’il travaillait pour la Municipalité ou la MRC, il répondit judicieusement que c’était pour la Coop des 4 Pôles. (Il aurait aussi pu s’agir de réparer, en même temps, des dégâts éventuellement occasionnés par les restes de la tempête tropicale Philippe, qui a marqué son passage dans la municipalité; mais c’est à vérifier.)
«...la cure de rajeunissement des parcs linéaires se poursuit et plusieurs travaux auront lieu dans les différentes MRC. Pour votre sécurité, nous sollicitons votre collaboration afin de ne pas circuler sur les pistes pendant l’entre saison afin de faciliter le travail des entrepreneurs. En outre, l’utilisation en période de gel/dégel détériore la surface de roulement et contribue à la formation d’ornières.» MRC des Pays-d'en-Haut
*Le Pavillon devrait être ouvert pour les activités prévues, notamment dimanche, le 5 novembre, pour le scrutin municipal. Il demeurera autrement fermé jusqu'au retour de la neige.
Carl Chapdelaine
Vote par la poste: procédure
À NOTER :
1) Il y a une erreur dans les instructions que vous avez reçues! Les bulletins de vote n'entrent pas dans l'enveloppe fournie à moins qu'on les plie. J'ai parlé à Sophie Bélanger, Présidente d'élection, qui me confirme qu'ils vont accepter les bulletins de votes pliés.
2) Il y a trois bulletins de vote à compléter : celui pour le poste de conseiller, celui pour le poste de maire et celui pour le poste de préfet de la MRC.
S.V.P. SOYEZ ATTENTIFS : Lors du vote par la poste en 2009, 50% des bulletins de vote ont été rejetés!
VEILLEZ BIEN À :
1) NE PAS découper les bulletins de vote le long des pointillés;
2) Plier les bulletins de vote le long de la ligne séparant deux noms afin qu'ils puissent entrer dans l'enveloppe no 1;
2) Ne mettre que les trois bulletins de vote dans l'enveloppe no 1;
3) N'inscrire que votre adresse à Wentworth-Nord sur la Déclaration;
4) Vous assurer que la pièce d'identité dont vous fournissez une photocopie comporte votre signature;
5) Vous assurer que la signature de votre déclaration est la même que celle de votre pièce d'identité.
Une fois que votre envoi est prêt, vous pouvez envoyer votre enveloppe par la poste, par messager, ou encore la déposer à l'Hôtel de ville.
...
Merci.
Eric Johnston
Suite à votre appel de cet avant-midi, relativement à la grandeur de l’enveloppe #1 (enveloppe de vote secret, dans laquelle les bulletins de votes doivent être insérés). Nous vous confirmons qu’il n y a pas de problème à plier les bulletins de votes, et ce malgré la directive indiquée à l’étape #1 du formulaire « Instructions à l’électeur ou à la personne habile à voter ».
Toutefois, nous recommandons de plier les bulletins en deux, à partir de la ligne de couleur qui est située au-dessus du premier nom qui est indiqué sur le bulletin. (Voir l’exemple ci-joint, fait à partir d’un modèle de bulletin standard.)
...
Sophie Bélanger
Présidente d’élection.
Vote par correspondance
Les bulletins de vote n’entrent pas dans l’enveloppe. La procédure étant très stricte, ne faites rien, rien, rien, sans vous être préalablement renseignés au numéro de téléphone indiqué. Votre vote pourrait facilement être annulé.
Carl Chapdelaine
Voici quelques remarques sur la façon de remplir les formulaires de vote par la poste.
Des coyotes en ville
J’habite tout près du Boisé-de- Saint-Sulpice, dans Ahuntsic, à Montréal. Il y a un mois environ, alors que j’entreprenais la promenade statutaire pour la garde du petit chien de mes amis en voyage, je vis une nouvelle affiche municipale en approchant du boisé. «Attention aux coyotes», avec quelques mesures à prendre pour ne pas avoir de problème. La semaine suivante, c’était un communiqué de la ville de Montréal dans ma boite à lettres. On nous signalait effectivement la présence accrue des coyotes en ville et dans les secteurs boisés de notre arrondissement, dont le nouveau parc Frédéric-Back, où l’on en a déjà capturé une dizaine, et le Boisé-de-Saint-Sulpice...
Je venais bien de revoir un reportage sur la présence de coyotes dans certaines villes de la Côte Ouest, mais je ne m’attendais pas à leur présence en pleine zone urbaine de Montréal. Je me dis qu’il ne pouvait pas vraiment s’agir de ce petit boisé, déjà encerclé par trois artères majeures et adossé au Cegep Ahuntsic. Mais alors que je m’apprêtais encore à entrer dans le boisé avec le petit terrier, une voisine me prévint du risque que je prenais pour lui, qu’une autre voisine avait vu son petit toutou se faire tuer par la bête; qu’un cycliste avait aussi été mordu. Cela devenait sérieux; devais-je me réfugier dans la forêt qui cerne mon chalet, au lac Saint-François-Xavier, pour éviter toute rencontre funeste?
Le communiqué de la ville affirmait pourtant que le coyote ne représentait aucun danger pour la sécurité de la population. Le kiosque d’information du parc Frédéric-Back allait accueillir un conférencier qui expliquerait comment favoriser une saine cohabitation avec l’animal. Les voies de chemin de fer, comme celle qui traverse précisément notre arrondissement d’ouest en est, seraient aussi une de leurs voies de pénétration.
Ma garde de Java était terminée et je ne m’inquiétais plus du coyote, lorsqu’un voisin me raconte son expérience. En allant à son travail, au petit matin, il se retrouve face à face avec la bête qu’il décrit comme étant plus grande qu’un berger allemand. La confrontation ne dura pas très longtemps; et ce monsieur, tout en poursuivant son chemin, jugea bon d’adopter un comportement faignant une certaine indifférence, pour ne pas montrer sa crainte devant cette apparition. Le coyote, lui, qui se dirigeait vers la première poubelle en vue, poursuivit sa démarche. Notre brave citoyen signala son aventure au premier poste central de police sur son chemin, où, bien sûr, on lui affirma qu’il n’était pas au bon endroit pour signaler ce fait divers… L’idée pourtant, de voir une préposée de la garderie voisine, promener de très jeunes enfants en bordure du boisé, ou d’y voir une nouvelle maman y pousser un carrosse sans savoir que des coyotes affamés rodent, nous inquiète.
Carl Chapdelaine
Compte-rendu, séance du Conseil du 2 oct. 2017
Présidée par le Maire Genest, à Montfort Ordre du jour
Rapport du maire
- Le maire indique que la décision de la MRC, concernant l’emplacement du Complexe sportif, sera prise demain.
- Il dit avoir participé à la séance de consultation sur la sauvegarde des réseaux de sentiers, tenue à Saint-Sauveur. Des sentiers, souvent patrimoniaux, sont en effet menacés de disparition lors de nouveaux lotissements de terrains. Le dialogue avec les propriétaires est le moyen préférablement choisi pour contrer cette menace. À Wentworth-Nord, comme c’est le cas pour le Sentier des Orphelins, les terrains appartiennent majoritairement à la municipalité.
- Il annonce que le Centre communautaire de Saint-Michel sera rebaptisé Centre communautaire et culturel Paul-Tex Lecor, en l’honneur de cet artiste originaire du village et décédé dernièrement.
- Il souligne que, comme c’est la période où les gens retirent leur embarcation des lacs à l’aide de remorques à bateau, ces dernières doivent être lavées si elles proviennent d’une autre étendue d’eau.
- M. Genest a un mot sur l’opération Nez rouge, sur la fondation pour les CHSLD et sur celle consacrée à la persévérance scolaire.
- Il se félicite du succès de l’événement UpDog, au Centre Régional Multiactivité de Wentworth-Nord, haut en couleur et qu’il a personnellement très apprécié. Le centre s’est avéré être des plus appropriés pour ce concours qui a rassemblé une trentaine d’équipes de chiens.
- Il salue le succès de l’inauguration des micro-bibliothèques au parc de la Plaque tournante et remercie les organisateurs, dont Mme Paquette.
Administration
Parmi la trentaine de points de ce thème, mentionnons les suivants :
- Les dépenses budgétaires, bien en contrôle, n’ont pas encore atteint le total prévu; mais l’année fiscale n’est pas terminée. Le budget doit légalement être équilibré.
- La Municipalité a son nouveau logo; les membres du Conseil et d’autres intervenants ont été impliqués dans le choix du dessin. Il sera dévoilé en fin de séance.
- La Municipalité a demandé autorisation à la MRC de démanteler le barrage de castor qui avait cédé plus tôt cette saison au lac Notre-Dame et causé des dégâts.
- Les dépenses sont entérinées, à même le compte de taxe, pour l’aménagement d’un stationnement donnant accès au réseau de sentiers des Orphelins.
- Un contrat est octroyé pour la réfection de la toiture, isolation et autre, au Centre communautaire de Wentworth-Nord (secteur Laurel).
- Majoration du contrat de déneigement du secteur de Montfort, pour ajouter le chemin du Lac-Thurson.
- La prochaine séance du Conseil, après les élections, aurait lieu le (?) novembre.
- Autorisation de paiement final pour la construction de la phase II du chemin du Lac-Thurson et d’une partie de la rue Mount.
- Le maire donne plus de précisions sur l’emprunt pour une dépense de 1 417 000$, remboursable sur 10 ans, pour les travaux de remise en état de 3 km de la route Principale entre Laurel et Saint-Michel. [La subvention serait de 853 000(?).échelonnée sur dix ans. Tout surplus budgétaire à cet item pourrait être affecté à d’autres routes. (???)]
- Autorisation de dépenses pour le creusement et l’enrochement d’un fossé longeant les rues Sunny Side et Provencher, du type de celui fait dans le bord ouest de la Grande Côte, pour diriger le ruissellement dans ce cas aussi vers la fosse de 10 000 gallons installée au pied de la Grande Côte. La configuration actuelle permet le débordement sur les rues Sunny Side et Provencher et provoque l’arrivée de quantité de sédiments du côté ouest du chenal sous le pont de Montfort.
Hygiène du milieu et environnement
- La municipalité va prendre en charge l’aménagement d’un système septique aux normes pour un propriétaire n’ayant pas les liquidités pour se conformer immédiatement à cette obligation. Le remboursement par le propriétaire sera échelonné.
Urbanisme et zonage
- La Municipalité, qui avait retiré le zonage en parc de lots de la zone H63 (au bout du chemin du Lac-Thurson), ajoute une interdiction de bâtir, et donc de construire quelque quai communautaire, sur tout lot de H63 en zone riveraine (???)
Le maire en profite pour indiquer que l’adoption du Plan d’urbanisme révisé assurera une longueur d’avance au futur Conseil, qui devrait déjà en avoir plein les bras avec la préparation du budget. Les règlements pourront toujours être modifiés. L’ancien zonage, commandé à une firme, s’apparentait plus à celui d’une banlieue qu’à une municipalité comme Wentworth-Nord.
Adieux des membres du Conseil sortants
- Cette séance devant être la dernière avant les élections, le maire en profite pour remercier la population et féliciter les conseillers qui l’ont accompagné au cours d’une partie ou la totalité de son long mandat. Notre conseiller, M. André Soucy, a également un mot pour ses concitoyens. Le tout vaut une bonne salve d’applaudissements de l’auditoire en remerciement au maire et aux conseillers.
(En fait, il devra y avoir une autre séance, vendredi 6 octobre, date butoir, pour régler d’autres obligations.
Période de questions
- Dans le cas de la subvention pour la réfection des 3 km de la route Principale, le maire explique que la subvention aurait été de 90%, au lieu des 75%, si la Municipalité avait été décrétée «démunicipalisée» (trop faible population pour ses obligations financières). Il y a l’obligation d’affecter la subvention aux 3 km en questions; mais …
- Dans le cas du chemin du Lac-Thurson, le maire rappelle que la Municipalité paye pour sa part, en fonction de sa propriété de terrains.
Des séances de photos des membres du Conseil, avec le tableau du nouveau logo de la municipalité en arrière-plan sur trépied, sont aussi au menu.
Note : Nos observations sur ces points de la séance du Conseil de la Municipalité ne sont que le reflet de notre compréhension. Le lecteur devra se référer au procès-verbal officiel pour toute interprétation et avant toute utilisation.
Carl Chapdelaine
Compte-rendu, Séance Du Conseil du 29 Sept. 2017
Compte-rendu de la séance extraordinaire du Conseil municipal du 29 septembre 2017
Tenue à Laurel et présidée par M. le Maire Genest.
Note : Nous n’avons pas bien compris la raison de la tenue de cette séance extraordinaire, suivant la dernière session de consultation sur le projet de révision du Plan d’urbanisme et qui portera principalement sur l’adoption de ce projet amendé.
Un item fut ajouté* et porterait sur un avis de motion pour le règlement d’emprunt concernant la réfection de la route principale (cas du 3 km). La Municipalité venait, avons-nous compris, d’obtenir un crédit supplémentaire du gouvernement pour ce projet d’un million de $. Cette dernière somme ne serait cependant nécessaire, précisera le maire, que s’il s’avérait que l’assise de la section de route visée nécessitait des travaux majeurs de consolidation. La tenue de cette séance extraordinaire du Conseil permettrait de donner suite à l’avis de motion dès la séance du 2 octobre. (?)
À l’item 2, l’adoption du projet révisant le plan d’urbanisme tel que présenté dans la session de consultation qui venait d’avoir lieu, reçut l’appui majoritaire des conseillers. (L’adoption du projet n’est pas encore l’adoption du règlement; laquelle aura lieu à la séance régulière du Conseil du 2 octobre, à Montfort. Cette dernière, et donc l’adoption du Plan d’urbanisme révisé, se fera en bloc, de même que son éventuelle sanction par un référendum. Des modifications sont donc toujours théoriquement possibles d’ici cette date.)
La conseillère Théorêt avait proposé, comme demandé par des intervenants du secteur du lac Pelletier, que la superficie minimum des lots y soit augmentée à 10 000 m2, diminuant ainsi la pression éventuelle sur la capacité de support de ce lac face au projet de Napée. Elle venait d’être fixée à 7 500 m2; ce qui, expliqua l’urbaniste en chef de la municipalité, était déjà une restriction par rapport aux 5 000 m2 minimum autorisés pour un projet devenu maintenant intégré et en une seule propriété (?). Sa proposition fut appuyée par la conseillère Gour, mais rejetée par les trois autres conseillers présents.
À la période de questions, le soussigné demandera comment on s’assurera de la capacité de support d’un lac, tel qu’indiqué dans le projet de révision du plan d’urbanisme. Le Maire rappellera que cette obligation de respecter la superficie minimum des lots, comprenons-nous, est la seule réponse appliquée par la municipalité. Devons-nous en déduire que, quelle que soient les dimensions d’un lac, avec sa circonférence, sa profondeur, le volume et le taux de renouvellement de son eau, son degré d'eutrophisation, etc., on peut éventuellement remplir son bassin-versant d’habitations, pourvu que la taille minimum des lots et les caractéristiques de l’habitation et de ses dépendances respectent les normes établies sur ces derniers critères?
Un intervenant de la salle demanda pourquoi on retirait un zonage de lots en parc, au lac Saint-François-Xavier, du côté du secteur accessible par le nouveau chemin du Lac-Thurson. Il y voyait la possibilité de nouveaux accès au lac. Le maire Genest expliqua que la consultation à Montfort avait indiqué un changement dans la volonté des résidents du lac. Alors que le Comité consultatif sur les terrains orphelins, jadis (et dans lequel le soussigné représenterait l’Association du lac), avait demandé et obtenu que les terrains transférés à la municipalité suite à leur abandon, soit convertis en parc (il s’agissait plus précisément, selon notre compte-rendu de juin 2011, de «garder l’essentiel des terrains en espaces verts ou parcs.»), les résidents ne voulaient plus de promotion récréotouristique et donc plus de conversion de terrains en parc… M. Genest indiqua, en passant, que le projet de quai de la Coop des 4 Pôles dans ce secteur (à la tête du lac et à partir de terrains municipaux) n’était plus envisagé. L’intervenant s’éleva contre cette nouvelle approche municipale et précisa qu’il n’était pas contre la promotion (ou l’usage?) récréotouristique, pourvu que le tout soit correctement encadré et que des mesures adéquates de protection environnementale soient appliquées.
Ce dernier échange nous amène à penser que, au-delà des indications claires du plan d’urbanisme, il faut regarder aux intentions des autorités municipales qui peuvent ne pas toujours y être perceptibles.
*L’item 6 sur le projet d’ordre du jour serait remplacé par ce nouvel item.
Note : Nos observations sur ces points de la séance du Conseil municipal ne sont que le reflet de notre compréhension. Le lecteur devra se référer au procès-verbal pour toute interprétation et avant toute utilisation.
Carl Chapdelaine
C.C.
Séance du Conseil du 11 sept. 2017 (Projet)
1/2
1. ADOPTION DE L’ORDRE DU JOUR
2. SUIVI ET ADOPTION DU PROCÈS-VERBAUX 2.1 Suivi et adoption du procès-verbal de la séance ordinaire du 14 août 2017; 2.2 Suivi et adoption du procès-verbal de la séance extraordinaire du 18 août 2017;
3. CORRESPONDANCE
4. LÉGISLATION 4.1 Rapport du maire et des présidents de comités;
5. ADMINISTRATION 5.1 Acceptation des achats, des déboursés, des achats d’immobilisations pour le mois d’août 2017; 5.2 Demande de subvention par Le marché artisan d’été; 5.3 Entérinement de dépenses pour des travaux de réparations et de corrections (chaussée et drainage) – Secteur du 1520, chemin Notre-Dame Sud – Réjean Beaulne Excavation Inc.; 5.4 Entérinement de dépense pour des travaux d’amélioration au réseau de drainage des voies publiques - 9041-4848 Québec inc. (Excavation Constantineau); 5.5 Entérinement de dépenses pour des travaux d’entretien et de corrections (chaussée et drainage) du Chemin du Lac-Gustave pour la portion non municipale – Garage R/T Smith inc.; 5.6 Entérinement de dépenses pour des travaux d’aménagement du stationnement du Sentier des Orphelins – 9129-6558 Québec Inc. (David Riddell Excavation/Transport); 5.7 Entérinement de dépenses pour des travaux d’aménagement du stationnement du Sentier des Orphelins – Réjean Beaulne Excavation Inc.; 5.8 Entérinement de dépenses pour des travaux d’aménagement du stationnement du Sentier des Orphelins – Les Entreprises Forestières Benoit Cloutier Enr.; 5.9 Entérinement de dépenses pour des travaux d’aménagement du stationnement du Sentier des Orphelins – C & J Bigras Transport Inc.; 5.10 Entérinement de dépenses pour des travaux d’aménagement du stationnement du Sentier des Orphelins – Centre de rénovation Pine Hill Inc.; 5.11 Entérinement de dépenses pour des travaux d’aménagement du stationnement du Sentier des Orphelins – 9041-4848 Québec inc. (Excavation Constantineau); 5.12 Entérinement de dépenses pour des travaux de réparations et de corrections (chaussée et drainage) – Secteur du 1520, chemin Notre-Dame Sud – 90414848 Québec inc. (Excavation Constantineau); 5.13 Modification/mode de paiement conteneurs semis enfouis - Envisoco Molok; 5.14 Élections municipales 2017 – Tarifs de rémunération du personnel électoral; 5.15 Autorisation d’embauches au Service de la sécurité incendie;
6. SÉCURITÉ PUBLIQUE 6.1 Dépôt des rapports d’activités des périodes de paye # 2017-16 et # 2017-17 des pompiers et premiers répondants; 6.2 Autorisation à directrice générale et secrétaire- trésorière, de déposer pour et au nom de la municipalité, une demande de subvention - Programme d’aide financière pour le soutien à l’organisation des interventions d’urgence hors du réseau routier;
ORDRE DU JOUR SÉANCE ORDINAIRE DU CONSEIL MUNICIPAL DU 11 SEPTEMBRE 2017 AU CENTRE COMMUNAUTAIRE DE LAUREL À 19 H 3470, route Principale à Wentworth-Nord
2/2
6.3 Vente par encan – Centre de services partagés Québec (Appel d’offres 170371);
7. TRANSPORT – TRAVAUX PUBLICS
8. HYGIÈNE DU MILIEU ET ENVIRONNEMENT
9. URBANISME ET ZONAGE 9.1 Dépôt de la liste des permis émis du 26 juillet au 24 août 2017; 9.2 Compte-rendu de la session extraordinaire du C.C.U. du 28 juillet 2017 et compte-rendu de la session régulière du C.C.U. du 25 août 2017; 9.3 Dérogation mineure 2017-0230 – Allée d’accès au 1290, chemin Notre-Dame Sud; 9.4 Demande de servitude de passage – 3275, chemin Nazaire;
10. LOISIRS, CULTURE ET VIE COMMUNAUTAIRE 10.1 Autorisation à la MRC des Pays d’en-Haut de déposer une demande de subvention au MFA dans le cadre du « Programme de soutien – Municipalité amie des aînés »;
11. PROJETS SPÉCIAUX 11.1 Demande de contribution financière – Campagne Opérations Nez rouge SainteAdèle (2017);
12. VARIA
13. PÉRIODE DE QUESTIONS
14. LEVÉE DE LA SÉANCE ORDINAIRE
Prix Fleurons 2017
En ce 26 août 2017 à Laurel, Mme Danielle Desjardins, organisatrice (Comité d’embellissement de W-N) du concours Fleurons 2017 de Wentworth-Nord, rappelle qu'il s'agit de la première année. La municipalité cherche à obtenir un 3e fleuron.
Puis, à l’aide d’une présentation Power Point, elle souligne les éléments du concours :
- Volet résidentiel et volet commercial.
- Fleurir = Beauté, attrait des lieux, santé, pollinisation, nature, communauté, valorisation de la propriété.
- 9 inscriptions de résidents; 4 d’entreprises.
- 5 critères : visible de la rue, intégration de la monarde, état des végétaux, propreté, visuel d’ensemble et originalité.
- Prix : Une carte-cadeau de 100$ pour chacun des trois secteurs. 50$ pour un participant non-gagnant (Certains ont de beaux arrangements, mais ne respectent pas tous les critères pour se qualifier.)
- Trophée (pour un an) à l’entrepreneur gagnant. (Un petit transplantoir ou mini pelle de jardin qui servait originalement de heurtoir de porte, monté sur un socle de bois verni.)
- Présentation du jury.
Remerciements aux participants et commanditaires.
M. et Mme Bordier remportent le prix pour le secteur Montfort; Mme Micheline Kinksberry pour celui de Laurel, et Mme Nathalie Gagné pour celui de Saint-Michel.
Mme Line Chapados, du Restaurant de la Rivière-Perdue, se voit attribuer le trophée pour l’entrepreneure gagnante.
Mme Catherine Zidorenko gagne le prix de 50$ pour sa participation.
Mme Desjardins parle du travail de la Brigade des jardins de Wentworth-Nord; peut-être une société d’horticulture aussi, un jour… Le concours reviendra l’an prochain; possiblement avec d’autres critères. Votre opinion serait appréciée.
L’attribution des fleurons, elle, ne relève pas de Wentworth-Nord, bien sûr. Elle aura lieu plus tard.
Carl Chapdelaine
Compte-Rendu Sur La Séance spéciale Du 18 Août 2017
La séance extraordinaire a été requise suite à une erreur lors de celle de lundi dans la procédure de remplacement d’articles de loi précédemment abrogés au cours de cette même séance. Son urgence a été justifiée par le fait que la procédure d’application de ces règles d’urbanisme (?) allait demander du temps; ce temps étant compté d’ici au 2 septembre, si nous avons bien compris. Aussi, l’abrogation lundi de ces mêmes articles de loi existants, laissait un vide inacceptable dans l’application de la réglementation (jusqu’à la prochaine séance régulière), a souligné le conseiller Gosselin.
Le stationnement projeté pour le sentier des Orphelins sera vers la jonction de ce sentier avec le chemin Thurs(t)on; il permettra aux visiteurs de ne pas avoir à parcourir à pied la distance entre Montfort et le début du Sentier. La Municipalité veut profiter de la présence de matériau (terre et roches?), laissés par la construction du chemin pour aménager à bon compte un tel stationnement, avec sa propre machinerie.
Note : Nos observations sur ces points de la séance du Conseil de la Municipalité ne sont que le reflet de notre compréhension. Le lecteur devra se référer au procès-verbal officiel pour toute interprétation et avant toute utilisation.
Carl Chapdelaine
Compte-rendu sur la séance municipale du 14 août 2017
Notes de compte-rendu sur cette séance tenue à Saint-Michel et présidée par le maire André Genest
Projet d'ordre du jour
Consultation sur le plan d’urbanisme révisé
Avant même l’adoption de l’ordre du jour, il fut question de la consultation publique sur le plan d’urbanisme élaboré par l’équipe du directeur de ce service, M. E. Farmer. La directrice générale, Mme S. Bélanger, annonce que cette unique séance aura lieu le 2 septembre, jour de la Fête du travail, au Pavillon de Montfort. C’est là que s’était matérialisée la plus forte audience lors des précédentes consultations. La matinée sera essentiellement consacrée à la présentation du plan, alors que les discussions auraient plutôt lieu en après-midi. Un document devrait être préalablement disponible sur le site internet de la Municipalité, avons-nous compris, et les intéressés seront invités à faire connaître à l’avance leurs questions.
Correspondance
Le maire parle des visites organisées, en compagnie de ses collègues de la MRC, de quelques écocentres du sud du Québec : à Granby et dans l’arrondissement montréalais de LaSalle. Notre compréhension est qu’il faudrait un tel centre pour l’ensemble de la MRC; un peu à l’image de celui de Saint-Jérôme pour la MRC de la Rivière-du-Nord, avec des services complets. Il y a actuellement un dépôt privé à Sainte-Adèle (au bout du chemin Notre-Dame); mais qui n’accepte (principalement que les matériaux et rejets de construction).
Le maire rappelle l’annonce par les députés d’une subvention de 22 millions pour le centre sportif régional. L’étude demandée par la MRC confirme la désignation de l’emplacement de l’école secondaire Augustin-Norbert-Morin, à Sainte-Adèle, comme étant le plus approprié Accès, p. 6. Il note que la proximité d’un tel complexe sportif pourrait susciter l’intérêt des jeunes à la fréquentation de cet établissement scolaire. La répartition des coûts entre les municipalités de la MRC tiendrait particulièrement compte de leur chiffre de population.
M. Genest souligne la remise par le député d’une médaille à M. Robert (Bob) Clark, pour la tenue historique des Régates d’été de Montfort. M. Clark s’était déjà vu remettre un trophée (pour le cinquantenaire de leur organisation, lors du Pot-Luck de 2015, au Pavillon de Montfort).
Il est aussi question d’un service de médiation qui pourrait même servir à aborder des conflits entre citoyens et autorités municipales.
Administration
- Bris du barrage de castor au lac Notre-Dame : Une dépense de 20 000$ à Réjean Beaulne Excavation Inc, (pour la réparation de la chaussée et des aménagements?), suite au récent bris d’un barrage de castor au lac Notre-Dame. Des dépenses seront aussi entérinées pour l’achat d’équipement de drainage. Le principal propriétaire touché par ce bris (a permis l’utilisation de son terrain pour créer un aménagement susceptible de canaliser tout déversement exceptionnel d’eau; ce qui lui semble bien fonctionner?) Il demandera à la période de questions si la MRC développera un plan d’action pour voir à mieux surveiller les barrages de castors qui pourraient menacer des zones habitées.
- Secrétaire d’élections : Le directeur d’urbanisme, M. E. Farmer reçoit ce mandat pour les élections municipales de cet automne.
- Chemin Hunter : Une consultation aura lieu le 25 août prochain sur ce dossier.
- La renouée japonaise : Une subvention est accordée à l’association du lac Grothé, pour la replantation, suite à l’arrachage de cette plante envahissante.
- 40km/h sur le chemin des Montfortains : Le Conseil voudrait voir la vitesse actuelle réduite à 40km/h sur une partie de ce chemin. Des dos d’âne seraient entre autres créés, dont un aux alentours de la caserne de pompier et un au village.
- Chemin Thurs(t)on : Autorisation de dépense de 94 483$.
- Entretien de 25 km(?) de route : Le maire songe à faire quelque sortie publique devant l’exigence de la part du gouvernement d’analyse supplémentaire face à la requête municipale de hausser sa contribution. Cette dernière, fixée à 156 000$ depuis plus de deux décennies n’a jamais bougé…
Hygiène du milieu et environnement
- Subvention à l’Association du lac Gustave : Une subvention lui est accordée pour sa corvée de nettoyage des berges. Le maire explique que, vu la distance séparant le lac de l’hôtel de ville, il est plus avantageux, financièrement, de procéder ainsi que de mettre à contribution le service de la Municipalité.
Note : Nos observations sur ces points de la séance du Conseil de la Municipalité ne sont que le reflet de notre compréhension. Le lecteur devra se référer au procès-verbal officiel pour toute interprétation et avant toute utilisation.
Carl Chapdelaine
Plan d’action pour la rivière à Simon
Avec ses partenaires, Abrinord, l’organisme de bassin-versant de la rivière du Nord, effectue l'échantillonnage de la rivière à Simon à de multiples sites sur son parcours et sur celui de ses affluents depuis 2010. Trois paramètres sont ainsi analysés : le phosphore total (pour connaître l’apport en éléments nutritifs), les matières en suspension (indicateur d'érosion), et les coliformes fécaux (contamination fécale d'origine humaine ou animale). «Les analyses démontrent des concentrations élevées en coliformes fécaux à certains moments de l’année, principalement lors d’épisodes de pluie…» Il y a donc besoin d’améliorer la qualité de l’eau du bassin-versant de la rivière à Simon sous ce rapport et d’assurer que l’on puisse à jamais y pratiquer des activités récréotouristiques sans souci.
En concertation avec les acteurs du milieu, principalement les municipalités constituantes, il a été convenu de mettre sur pied un Plan d’action de cours d’eau. Le Plan, qui vient d’être achevé, succède à une analyse du bassin-versant de la Rivière à Simon et à la pose d’un diagnostic. Il implique plusieurs éléments propres à ce type de démarche, dont la collecte de données, l’information, la sensibilisation et l’évaluation du respect de la réglementation sur le rejet des eaux usées ou la revégétalisation des rives, etc. Dans l’article du journal Accès, on peut lire que la directrice générale d’Abrinord, Mme Marie-Claude Bonneville, parle «de l’engagement d’une diversité de personnes et d’organisations qui favorise une prise en charge collective des solutions».
La forme technique qu’a prise ce plan surprend par son approche moderne, avec utilisation de la cartographie interactive et participative, ainsi qu’avec un appel aux contributions photographiques ou autres; une technique dont devrait peut-être s’inspirer le CRE pour ses Plans directeurs de lac, mais qui existe déjà en partie dans son Atlas des lacs.
«Ce projet (de plan d’action) a été réalisé grâce au soutien financier de la MRC des Pays-d'en-Haut dans le cadre du Fonds de développement des territoires (FDT) 2016-2017.»
C’est au lac Saint-François-Xavier, avec ses petits tributaires et avec le lac Chevreuil que la rivière à Simon prend la première source de son parcours et son nom; ce qui ne veut pas dire que ce soit là sa seule source. Plusieurs sous-bassins-versants s’ajoutent à celui du lac Saint-François-Xavier pour former le grand bassin-versant de la rivière à Simon. Ce dernier comprend 214 km de cours d’eau et 333 lacs dont quelques lacs d’importance diverse de Wentworth-Nord (lac S-F-X, lac Noiret, lac Gustave, lac Édouard, lac Diez-d’Aux, lac Pelletier et lac Bélanger); de Saint-Adolphe-d’Howard (Petit-lac-Sainte-Marie, le lac du Cœur, le lac à la Truite, le lac Gémont, etc., en plus du lac Chevreuil) et 35% du territoire de la Municipalité; le lac Anne dans Argenteuil; sans compter la majeure partie de l’agglomération de Morin-Heights (94% du territoire est dans ce bassin-versant), avec le lac Bouchette et le lac Écho, et 35% de Saint-Sauveur, avant de se déverser dans la Rivière-du-Nord. La concentration de population se retrouve ici principalement dans les secteurs urbanisés et autour des lacs. Nous n’avons pas trouvé dans le Plan les modes de traitement des eaux usées spécifiques au territoire étudié.
Nous ne connaissons pas davantage les acteurs susceptibles d’agir sur le lac Saint-François-Xavier impliqués dans l’élaboration de ce Plan, ni les sources d’échantillonnages qui ont dû y être conduits ou utilisés. Il est à espérer que l’impact de son habitat et de ses installations sanitaires soient négligeable dans la pollution occasionnelle de la rivière à Simon par des coliformes fécaux.
Carl Chapdelaine
Le café des citoyens
L’initiative d’une matinée de rencontre avec le maire, au printemps de 2017, venait du maire de Sainte-Adèle. «C’est avec grand plaisir que le maire Robert Milot accueille les citoyens dans le cadre des matinées ’Café avec le maire’. L’objectif de ces rencontres est de discuter personnellement avec les Adélois et de permettre une plus grande proximité.» Le concept existe aussi à Saint-Georges, en Beauce, et probablement ailleurs. Ces rencontres ont soulevé un grand intérêt à Sainte-Adèle; de nombreux citoyens ayant grandement apprécié de pouvoir poser des questions au maire et d’être ainsi informés sur divers sujets municipaux d’actualité.
Évidemment l’opposition au maire (élu lors d’élections partielles en 2016), forte de sa majorité au Conseil, s’est rapidement objecté à ce genre de rencontres, qualifiées de partisanes. Le Conseil des maires de la MRC a, par ailleurs, émis des directives concernant les présentations faites par le maire ou les membres des conseils municipaux lors d’événements publics pour éviter toute utilisation partisane de telles présentations, lors de l’annonce d’une subvention par exemple.
De telles rencontres d’information au citoyen répondent assurément à un besoin, à Sainte-Adèle et à Saint-Georges, comme à Wentworth-Nord. S’il y a un point sur lequel tous s’entendent en effet, c’est que l’on cherche à être au courant de ce qui se passe, et notamment à l’hôtel de ville. Ceux qui manquent le rapport du maire Genest en début des séances municipales ou, souvent, sa revue de l’actualité municipale, lors de diverses rencontres publiques, se privent déjà d’une source d’information précieuse pour comprendre cette actualité et bien plus. L’on sent bien que, ici, le problème de l’entretien de l’immense réseau routier de la Municipalité, face à la faiblesse de ses moyens, prendrait plus d’importance dans les échanges que dans les deux villes citées. Questions et réponses permettraient peut-être un dialogue plus productif sur la question qu’actuellement.
La formule devrait évidemment être modifiée pour que l’opposition éventuelle au futur maire et aux conseillers qui l’appuient puisse aussi y trouver son compte et y participer. Là, Saint-Georges a peut-être trouvé le bon équilibre. Les services de la mairie, urbanisme, environnement, etc., seraient également sollicités pour participer à de telles rencontres, comme cela nous semble avoir été le cas à Sainte-Adèle. Leurs directeurs, ne travaillant plus dans l’ombre, se verraient peut-être mieux reconnus et compris.
La question de la langue n’est pas négligeable. À Wentworth-Nord, au regard des deux langues officielles pour une population de 1380 habitants*, il y avait une minorité de 292 anglophones en 2016 (i.e. 21% à W-N contre 10% dans la MRC), dont 80 individus ne connaissaient pas le français, selon le Recensement du Canada. Profil du recensement, Recensement de 2016.
Si les séances municipales y attirent aussi peu de personnes, et notamment dans la communauté anglophone de Montfort, c’est à notre avis beaucoup en raison de l’unilinguisme officiel de la Municipalité, les ordres du jour n’étant plus soumis qu’en français depuis belle lurette. Lors de consultations publiques, on a pu y voir certains anglophones s’objecter à des présentations unilingues ou quitter la salle en protestant haut et fort. Une rencontre avec les élus de la Municipalité et les directeurs de ses services à Montfort, ou à défaut avec les simples conseillers des deux districts concernés, devrait donc être inscrite en dehors du cadre municipal réglementaire.
Et puis, le Conseil siège sans interférence possible des citoyens; ces derniers n’ayant droit de parole qu’à la Période de questions ou lors des dérogations mineures à la réglementation d’urbanisme. Le Conseil vote sur des propositions ou accepte des rapports dont l’auditoire n’entend que l’énoncé, souvent sans le moindre aperçu du contexte. Lors d’un café des citoyens, pas d’ordre du jour strict; tout au plus, peut-on imaginer, un ordre du jour des questions de la salle, en fonction peut-être des services municipaux représentés à telle ou telle occasion. À Saint-Georges, «le maire et les élus invitent les résidents des districts à participer à cette rencontre afin d’échanger autour d’un café sur tout sujet relatif à leur quartier».
Nous ne connaissons pas l’état et l’avenir de ces initiatives dans les Pays-d’en-Haut ou en Beauce ; l’intérêt éventuel des citoyens et des élus pour un tel événement à Wentworth-Nord conduirait le futur Conseil à y regarder de plus près.
*Population au 10 mai 2016 (Tous résidents présents à cette date ou seulement les habitants d’une résidence principale?)
Carl Chapdelaine
Mme Nymark, dg Coop des 4 Pôles
Mme Kim Nymark a été nommée à la direction générale de la Coop des 4 Pôles suite au départ de M. Frédéric Hérault. «Mme Nymark est native des Laurentides. Son parcours professionnel cumule une grande expérience en matière de services à la communauté et d’engagement social.»
Le choix de Mme Nymark s’inscrit dans la volonté du conseil d’administration de voir la Coop «devenir encore davantage un organe à valeur ajoutée pour Wentworth-Nord», signale le vice-président, M. André Cliche. «La Coopérative des 4 pôles est la seule instance qui existe à Wentworth-Nord vouée à l’entretien d’infrastructures publiques (une richesse qui appartient à tous les citoyens de Wentworth Nord) et à l'organisation d’activités récréatives créant de l’intérêt à vivre à Wentworth-Nord et contribuant à améliorer la qualité de vie de nos jeunes, de nos familles et de nos aînés.»
M. Cliche invite tous les résidents de Wentworth-Nord à «participer aux consultations qui seront organisées par la Coop dans les prochaines semaines, qui viseront à déterminer les orientations de l'organisme pour les prochaines années».
Carl Chapdelaine
Compte-rendu de la séance municipale du 10 juill. 2017
Le maire André Genest présidait la séance. (Procès-verbal)
Rapports
- M. Genest parle d’actualité à la MRC, où la détermination du complexe sportif régional vole toujours la vedette. Une décision à cet égard serait pré-requise pour l’obtention probable d’une subvention gouvernementale d’une vingtaine de millions de $, sur un coût total de plus de trente millions.
- Suite à la rupture d’un barrage de castor ayant entraîné la dégradation d’un chemin et des dommages matériels au lac Notre-Dame, le maire traite de la question de la surveillance de ces barrages par la municipalité, avec l’expertise de son ingénieur-conseil, M. Desmarais(?).
- La municipalité utilise une codification pour évaluer l’état d’un tel barrage et prévenir, autant que peut se faire, les risques pour la population et les infrastructures routières principalement. Le fait que la route soit pavée ou non ne semble pas déterminant dans sa capacité à résister à l’impact d’un torrent d’eau.
- Il indique que les risques de rupture augmentent suite à l’éclatement d’orages importants. Il y a eu des ravages, par exemple, aux environs du km 18 du Corridor aérobique.
- Les castors construisant des barrages à des endroits où cela constitue un danger sont piégés; le dernier castor présent au lac Thurs(t)on a été capturé aujourd’hui. (Étant donné l’état de la bête après sa capture, sa relocalisation n’est plus vraiment nécessaire…)
- Il semble que le climat change et que les orages risquent d’être plus fréquents et dévastateurs. Ce changement expliquerait-il qu’une famille de dindons sauvages se soit installée sur le terrain du maire; alors que l’on ne voyait pas ce volatile dans la région jadis? (M. le maire n’a pas précisé s’il attendait l’Action de grâce pour régler le problème…)
Administration
- 5.5 L'avis de motion concernant l’utilisation de la barrière au chemin de Newaygo et l’entretien d’été de la rue du Chemin-de-fer vise, comme mentionné à la séance de juin, à ajouter des usagers qui n’avaient pas été inclus au départ, moyennant le paiement de la taxe de 50$/an pour l’utilisation de ladite barrière.
- 5.11 Alors que le projet, présenté jadis par la Coop des 4 Pôles, de construire un quai en tête du lac Saint-François-Xavier (à l’exutoire du Lac à-la-Croix), près de «la Cédrière» du Sentier des Orphelins, semblait abandonné, il est maintenant accepté.
Hygiène du milieu et environnement
- 8.1 Une entente de partenariat avec l’Association Lac Laurel, telle que pré-requise à l’application du règlement sur le lavage des embarcations, a été signée et adoptée.
Période de questions
- Précisions sur le quai de la Coop des 4 Pôles au lac Saint-François-Xavier? Réponse du maire : C’est en eau peu profonde et où ne s’aventureraient pas les embarcations motorisées. Il pourra accueillir les kayakistes ou autres qui voudront ainsi accéder au Sentier, pique-niquer, etc. En sens inverse, les usagers du Sentier pourraient, à leur guise, y mettre les pieds à l’eau (voire y cueillir des fleurs de nénuphar ou y taquiner les ouaouarons…)
- Nombreux commentaires et revendications par l’un des résidents du lac Notre-Dame touché par la rupture récente du barrage de castor. M. Eric Johnston renchérit sur le sujet. Il faudrait selon eux une plus grande surveillance de ces barrages et des castors près des zones habitées. Les conséquences du plus récent événement auraient pu être encore plus graves que les dommages causés à la propriété (auto?) et au chemin. C’est un cas de sécurité publique et il faut trouver des solutions permanentes appropriées en fonction des risques.
- M. Johnston demande à ce que les communiqués de sécurité publique, comme pour annoncer une contamination possible de l'eau, suite au bris de ce barrage de castor au lac Notre-Dame, soient bilingues.
- À la demande de précisions sur le mode de contrôle de certains de ces barrages par la municipalité, M. le maire explique que l’on peut pratiquer d’abord des brèches dans le barrage (pour rabaisser le niveau de l'eau retenue ainsi que la pression), avant de le défaire complètement. Mme S. Bélanger, la directrice générale, parle de l’existence des codes de classification à utiliser pour déterminer l’état et les risques que représente un barrage.
- M. le maire : L’une des stratégies pour diminuer l’impact (des ruptures de barrage,) des orages (ou de la fonte des neiges) sur l’habitat, est de chercher, par exemple, à détourner les voies éventuellement empruntées par l’eau vers des creux du terrain environnant et de creuser davantage les fossés en bordure des chemins menacés.
- La vitesse sur le chemin de Montfort? On demande si l’on ne pourrait pas passer d’une limite de 50 km à celle de 40 km sur cette route.
- M. Yves Jegou rappelle sa demande du mois dernier à l’effet qu’un comité local soit formé pour participer aux délibérations qui peuvent avoir lieu concernant la barrière de Newaygo. Le maire nous semble indiquer qu’il perçoive favorablement sa demande; il cherche à identifier les personnes à être impliquées à ce chapitre.
- M. Jegou prévient le conseil que plusieurs arbres en périphérie de la voie partagée du Corridor aérobique et surplombant cette dernière, risquent de tomber; il s’offre même pour les couper. Le maire propose une rencontre ultérieure entre eux pour voir à cela.
- Ententes de partenariat concernant l’application de la réglementation sur le lavage des embarcations? En plus de l’entente au lac Laurel, y en a-t-il d’autres, y compris avec l’ALSFX? Oui; c’est exactement le cas, selon le maire.
- Le nouveau responsable de la Coop des 4 Pôles a-t-il été nommé? Le maire répond que l’on semble effectivement avoir trouvé la personne appropriée. (Rien n’est cependant encore conclu.)
- On demande des précisions sur l’inscription des résidents permanents ou de résidences secondaires sur les listes électorales. M. Genest indique que ces questions relèvent de la directrice générale. Cette dernière explique que l’on voudra s’assurer de monter des listes exactes et que, pour ce faire, on veut pouvoir comparer les demandes d’inscriptions de cette année avec la liste aux dernières élections. Si les directives communiquées ne semblent pas claires, comme le prétend le demandeur, il faudrait en imputer la faute au directeur général des élections; la municipalité ne faisant que transmettre l’information reçue d’en haut.
- M. Roger Ponce rappelle sa demande, déjà ancienne, d’être informé sur les risques d’Introduction du myriophylle à épi par voie aérienne (hydravion). Toujours pas de réponse...
Carl Chapdelaine
Chien vs coyote
Dans la colline qui surplombe la rue du Chemin de fer, entre les kilomètres 11 et 12, le chien d’une résidence isolée a été attaqué par un coyote, avons-nous appris. Devant l’impossibilité pour les cliniques de Saint-Sauveur de prendre en charge un tel cas, les propriétaires ont dû amener leur animal chez un vétérinaire de Lachine pour le faire soigner. La facture se serait élevée à quelques milliers de dollars. Nous n’avons pas les mensurations des adversaires et ne savons pas si le coyote a aussi dû se faire traiter…
Au lac Saint-François-Xavier, certains disent parfois entendre coyotes (ou loups?) et pouvoir communiquer avec eux en imitant leurs hurlements. Nous souhaitons sincèrement aux propriétaires, assurément très attachés à leur animal de compagnie, de le voir totalement remis sur pied le plus rapidement possible.
C. C,
Compte-rendu de la séance municipale du 12 juin 2017
Tenue à Laurel
Le conseiller André Soucy préside la séance en tant que maire suppléant.
Présentation du maire et des conseillers
- Le conseiller Réjean Gosselin, représentant du Conseil au Comité consultatif en urbanisme (CCU), annonce la tenue prochaine d’une troisième tournée d'assemblées publiques de consultation sur le projet de révision du plan d’urbanisme.
Administration
- Des travaux d’entretien de routes, suite aux dommages causés par les débordements de cours d’eau au printemps dernier, ont amené des dépenses supplémentaires de plusieurs milliers de $.
- Un avis de motion pour modifier le règlement 2016-432, concernant l’utilisation de la barrière de Newaygo et l’entretien d’été de la rue du Chemin-de-Fer, va amener des résidents d’autres rues que celles actuellement désignées à se prévaloir de la rampe de mise à l’eau en contrepartie du paiement des taxes applicables.
- La Municipalité va devenir «Ami corporatif» de la société de Développement ornithologique d’Argenteuil (DOA), moyennant le versement d’une cotisation de 200$.
Hygiène du milieu et environnement
- La Municipalité a conclu des ententes de partenariat avec les associations de protection de divers lacs de son territoire, dont le lac Saint-François-Xavier. Ces ententes visent à partager les tâches de surveillance d’application de la législation sur l’obligation de munir toute embarcation d’une vignette sur ces lacs avec les dites associations. Deux visites statutaires (par un agent municipal?) sont prévues au lac Saint-François-Xavier pour la saison.
Concernant le lavage et l’inspection des embarcations au Pavillon de Montfort et suite à une question, la Directrice générale, Mme Sophie Bélanger, explique que la Coop devrait s’occuper, encore cette saison, de cette tâche durant les périodes statutaires. Une entente avec l’ALSFX devrait être conclue pour assurer une surveillance par des bénévoles en dehors de cette période.
Il est à noter que le poste de lavage est en opération 24 heures sur 24, puisque le fusil-arroseur sous pression peut être saisi dans sa cage par tout visiteur qui se présenterait en l’absence de tout préposé. Pour le moment, aucun frais n’est alors prévu dans ce dernier cas; pas plus que l’émission de la vignette obligatoire…
Loisirs, culture et vie communautaire
- Proclamation des Journées de la culture, à l’image de ce qui se fait à l’échelle du Québec. Elles auront lieu la dernière fin de semaine de septembre, du vendredi au dimanche.
Période de questions
- Des résidents de la rue du Chemin-de-Fer aimeraient avoir leur mot à dire dans les décisions prises au niveau de la barrière de Newaygo et de l’entretien de cette rue. M. André Souci reçoit la demande, mais explique que la juridiction sur ces deux entités relève d’au moins trois administrations différentes, ce qui rend tout très compliqué
- On demande si l’on pourra se familiariser avec le document révisant la réglementation sur l’urbanisme avant les assemblées de consultation prévues. Le conseiller Gosselin reçoit la demande et explique qu’il y a des prescriptions à respecter (dont celle des 30 jours…); il ne peut se prononcer sur la question.
- On demande si, à l’instar de ce qui s’est vu ailleurs, on risquerait de voir la construction de quais pour des résidents de la deuxième couronne du lac Saint-François-Xavier. En réponse, le conseiller Gosselin et la Directrice générale indiquent que la Coop des 4 Pôles avait présenté le projet d’un quai à partir du Sentier des Orphelins (terrain municipal), mais que le projet n’a pour lors pas abouti. La réglementation actuelle stipule que seul un riverain ayant 50 pieds de façade sur le lac peut y construire un nouveau quai.
- Un résident du lac Notre-Dame demande si de l’asphaltage aura bien lieu sur le chemin Notre-Dame-Sud cette année. La Directeur général adjoint, M. Joseph Licata, répond que seules les disponibilités éventuelles du budget pourraient permettre cette réalisation en 2017.
- On demande si la Municipalité pourrait publier les procès-verbaux des séances municipales dans les deux ou trois mois suivant ces dernières. La Directrice générale répond que l’on aimerait bien pouvoir le faire.
- On apprend que le directeur de la Coop des 4 Pôles, M. Frédéric Hérault, quittera ses fonctions le 23 juin prochain. (M. Hérault était l’homme-orchestre de la Coop.)
Carl Chapdelaine
Le Fonds de développement des territoires (FDT)
Ce programme, créé par Québec en novembre 2014 en remplacement d’autres outils d’intervention comme la CRÉ et le CLD, permet aux MRC de réaliser des projets structurants (potentiel de croissance et effet économique multiplicateur) dans les domaines de l’aménagement, de la culture et de l’environnement entre autres. Il doit suivre l’identification des priorités d’interventions effectuée annuellement par la MRC et peut se traduire par des subventions, de l’accompagnement et/ou de l’aide technique. Les interlocuteurs privilégiés de la MRC sont ici principalement ses municipalités, les organismes à but non lucratif incorporés et les coopératives non financières. Les demandes d’aide pour le programme de 2017-2018 devaient être présentées avant la fin de mars 2017.
Pour ce qui est de l’environnement et de l’aménagement du territoire, les priorités d’intervention sur lesquelles devaient se baser les projets répondaient à certains enjeux dont :
- L’accessibilité au territoire public et à ses lacs (Développer et favoriser les accès publics aux lacs et aux terres publiques).
- La protection des milieux naturels et de la qualité de l’eau (- Par la sensibilisation à l’environnement; - Par l’amélioration de la qualité de l’eau et le contrôle de l’apport en contaminants vers les cours d’eau.)
- La reconnaissance du patrimoine bâti et des paysages (Identification, protection et valorisation.)
Parmi les partenaires souhaités pour certaines de ces actions, la MRC comptait plus spécifiquement sur les organismes de bassins versants, Vélo Québec, Éco-Corridors laurentiens, les municipalités locales, la Société de plein-air des Pays-d’en-Haut (SOPAIR) et le CRE-Laurentides.
Sources :
http://lespaysdenhaut.com/fonds-et-programmes/
http://lespaysdenhaut.com/wp-content/uploads/2016/06/Priorites-intervention-2017-2018.pdf
http://lespaysdenhaut.com/wp-content/uploads/2016/06/APPELProjets-2017-2018.pdf
Carl Chapdelaine
Micro-bibliothèque
Vous avez probablement déjà eu l’occasion de voir l’une de ces petites boites, maisonnettes ou autre, perchées sur un piquet et contenant des livres. Leur petite porte vitrée n’est pas barrée et vous pouvez y prendre le livre qui vous intéresse. Bon moyen de favoriser les échanges, de faire connaître vos goûts de lecture et de recycler les livres en surplus pour en faire profiter les autres, indiquent Yves Léveillé* et Louise Lapointe**, membres de la Table de concertation des arts et de la culture de Wentworth-Nord, lancés sur ce projet.
Demandez-leur comment réaliser votre micro-bibliothèque ou rechercher un plan sur Internet. Vous pouvez la construire à partir de bois à recycler; en utilisant une boite à pain ou autre petit meuble condamné; en y allant autrement de votre imagination ou peut-être en vous en procurant une déjà fabriquée. Vous pourrez aussi utiliser la trousse de départ bientôt disponible sur le site internet de la municipalité de Wentworth-Nord. Et attention à son aspect et à son intégration dans notre beau paysage champêtre.
Yves et Louise vous invitent également à tenir compte de l’accessibilité de votre micro-bibliothèque, de son entretien et de la sécurité de l’installation pour les futurs usagers.
Le 10 juin, le jour de la «Fête des voisins», il faudra inaugurer votre micro-bibliothèque.
Carl Chapdelaine
*(450) 226-9825 **(514) 387-8488
Les oiseaux parmi nous
DOA
Tel était le sujet de la présentation du directeur général de DOA (Développement ornithologique Argenteuil) à la Journée Verte 2017 de Wentworth-Nord et à laquelle assistaient une quarantaine de personnes. Biologiste faunique, M. Martin Picard s’intéressait aux oiseaux dès son jeune âge. Résident d’Argenteuil depuis 2012 seulement, il a vite découvert la richesse ornithologique de cette région. Mais en même temps, il s’est vite rendu compte que ce potentiel était inexploité, inconnu même; qu’aucun inventaire ou autre donnée scientifique sur les oiseaux n’y existait. On y trouvait de bons sites d’observation; mais ils n’étaient pas mis en valeur comme ceux de Baie-du-Febvre pour les oies blanches ou autre. L’ornithologue en lui ressent l’urgence d’agir, et c’est la naissance, en octobre 2015, de cet OSBL.
Avec ses trois volets d’intervention, l’approche scientifique, le volet récréotouristique et le côté éducationnel, DOA n’est pas une simple société ornithologique. Grâce à ses membres ou plutôt à ses AMIS, elle a déjà 140 nichoirs actifs (sous surveillance et entretenus annuellement) d’installés. Son objectif est d’en avoir 500 en 2022, sans compter son projet de guide RNA (Réseau de nichoirs d’Argenteuil). Et si vous voulez être dans le compte, à Montfort, M. Picard ira vous rencontrer et vous conseiller. En tant qu’AMI déjà, vous profitez de quatre sorties annuelles; et, en tant qu’association de lac ou autre, vous pouvez être un AMI corporatif.
L’habitat des oiseaux et le vôtre
Activité récréotouristique qui peut se pratiquer de jour comme de nuit et à l’année longue, l’observation des oiseaux est en forte hausse au Québec. Mais ce que ses amateurs n’ont peut-être pas remarqué c’est que les oiseaux sont indicateurs de la qualité de l’environnement. Comme les humains, ils s’installeront et se développeront éventuellement là où les conditions leur seront les plus propices. Au contraire des tortues et des escargots, les distances ne leur sont pas d’un grand obstacle. Les oiseaux migrateurs retourneront tout naturellement à leur lieu de naissance ou dans leur territoire annuel; c’est le cas du huard, qui peut vivre de vingt-cinq ans à trente ans et voir ses rejetons revenir au cours de leurs premières années.
Mais si la coupe forestière, le lotissement, la modification des cultures et des techniques agricoles ou la pollution ont rendu ces lieux inhospitaliers pour eux, ils iront à la recherche de nouveaux espaces. Leur population s’évanouira où vous aviez coutume de les retrouver. Ainsi des sursauts dans le niveau d’eau du lac pour le huard, qui niche presque au ras de l’eau; ou une crue printanière tardive submergeant son îlot de prédilection et qui le porte à retarder sa nidification; auront des répercussions parfois catastrophiques sur sa petite couvée. Les deux œufs des huards sont énormes et demandent beaucoup d’énergie à la femelle qui n’aura pas de seconde couvaison. Pour les protéger de cette menace, l’ornithologue vous proposera de fabriquer une plateforme artificielle flottante et aménagée pour y amener cette espèce à nicher.
Si vous vous intéressez aussi de près à l’équilibre des lacs, vous ne pourrez-vous empêcher de faire l’analogie avec la description de l’évolution de l’habitat des oiseaux que vous en donne M. Picard. Leur habitat a une «capacité de support»; il faut s’assurer de le maintenir en bon état, le restaurer, voire le créer parfois, en installant des nichoirs ou en décrétant des zones protégées, comme c’est l’obligation dès qu’un regroupement de hérons transforme une parcelle de territoire en héronnière. La baisse de la trappe a ainsi permis l’augmentation de la prédation des oiseaux; mais, dans les milieux urbains, ce sont les chats errants qui sont à craindre. La baisse du nombre d’insectes dans les zones que nous fréquentons, ce que les plus vieux d’entre nous ont certainement remarqué, y a entraîné la diminution des espèces qui s’en alimentent, comme les hirondelles. Le début précoce des semailles, occasionné peut-être par le réchauffement climatique, bouleverse la nidification au sol des espèces concernées. La coupe du foin plus hâtive qui en résulte peut amener un massacre des oisillons dont le cycle de reproduction des parents n’a, pour sa part, pas changé.
Les oiseaux à Wentworth-Nord
La municipalité possède un milieu forestier très hétérogène, de forêt mixte, jeune ou plus mûre, avec une juxtaposition d’habitats divers pour les oiseaux. Vous imaginez ce que cela peut occasionner comme diversité d’espèces d’oiseaux? Vous ne retrouvez pas une telle diversité en milieu urbain (sauf peut-être dans certains boisés où s’arrêtent les oiseaux en cours de migration).
Parmi nos oiseaux, il y a les canards noirs et les colverts qui aiment les étangs à castors où ils trouvent une nourriture et des conditions appropriées. Les huards et les grands-harles (becs-scie) sont plutôt amateurs de poissons.
Pour observer les différentes espèces d’oiseau, il faut soit regarder au sol pour la gélinotte huppée, avec le claquement si caractéristique du mâle qui délimite son territoire tout en attirant les femelles; de même pour la paruline couronnée et et pour la grive solitaire qui s’alimente au sol ou dans les arbustes et arbres. Les oiseaux de la «strate basse», à faible hauteur donc, eux, sont surtout représentés par les parulines à flancs marron, flamboyantes, bleues, à collier, à tête cendrée et à croupion jaune, la mésange à tête noire, la grive des bois, le troglodyte des forêts, les sitelles à poitrine blanche et à poitrine rousse et le geai bleu. Il faut au contraire bien lever la tête pour voir ceux de la haute strate, dont le roitelet à couronne rubis, le piranga (tangara) écarlate, le viréo aux yeux rouges, le gros-bec errant et le tyran huppé. Parmi les oiseaux bien présents, M. Picard nomme encore, dans des classes à part, les pics et les oiseaux de proie, dont l’épervier.
Carl Chapdelaine
Séance du conseil de Wentworth-Nord
Administration
- Demande d’aide financière pour le projet de circuits historiques et patrimoniaux de Wentworth-Nord.
- Modification au contrat pour la 2e phase du projet du chemin Thurs(t)on et de la rue Mount – nouveau prix/firme WSP
- Sur le cas Lisbourg (parc et terrain de jeux).
Hygiène du milieu et environnement
- Adoptions de règlements en rapport avec le programme ÉcoPrêt, pour le remplacement des installations septiques, et un emprunt pour en permettre l’application (cas des installations septiques non conformes).
Urbanisme et zonage
- Rapport sur la réunion du comité consultatif en urbanisme du 21 avril.
Nouvelles de la MRC
Tirées du procès-verbal* de la séance régulière du Conseil de la MRC tenue le 14 février 2017 à Piedmont, sous la présidence du préfet-suppléant, M. Gilles Boucher.
• Entente inter-MRC pour la Table des préfets des Laurentides
1. Comme la Conférence régionale des élus des Laurentides a été dissoute suite au budget provincial du 4 juin 2014 visant le retour à l’équilibre budgétaire.
2. Comme les MRC estiment qu’un tel outil de concertation entre les préfets des MRC, relativement aux différents enjeux territoriaux, doit être réinstauré.
3. Comme les MRC peuvent adopter des ententes inter municipales relativement aux domaines de leur compétence.
4. La MRC autorise la signature d’une entente à intervenir entre les huit MRC de la région administrative des Laurentides. Un comité nommé «Table des préfets de la région des Laurentides» sera ainsi créé.
5. À la liquidation de l’ancienne Table des préfets un actif de 12 400 $ subsistait. Cette somme est administrée par la MRC des Pays-d’en-Haut pour le compte des MRC. Elle pourrait contribuer à l’allocation des ressources nécessaires au fonctionnement du nouveau comité.
• Kiosque d’information et vêtements promotionnels
Suite à un appel d’offres, la MRC des Pays-d’en-Haut a accordé «la fabrication d’un kiosque d’exposition, de vêtements personnalisés et du développement d’un concept visuel pour la participation de la MRC à différents salons» à l’entreprise Erod, pour un montant de 8 054 $.
• Environnement : Matières résiduelles et Tricentris : nouveau protocole d’entente.
1. Comme la gestion des matières résiduelles sur l’ensemble du territoire des Pays-d'en-Haut est de la compétence de la MRC.
2. Comme huit municipalités et villes de la MRC sont actuellement membres de Tricentris sur le traitement des matières recyclables.
3. Comme l’entente avec Tricentris arrive à échéance le 13 avril 2017.
4. La MRC des Pays-d'en-Haut a choisi de devenir membre de Tricentris en lieu et place de ces municipalités par la signature d‘une nouvelle entente.
5. Il est décidé que M. André Genest, maire de la municipalité de Wentworth-Nord, soit nommé pour siéger sur le conseil d’administration de Tricentris.
Carl Chapdelaine
Concours d'embellissement
Mme Louise Gour est la conseillère municipale responsable du comité consultatif en environnement (C.C.E.).
Nous avons une proposition de paravent-bac floral à titre de contribution. Un beau projet pour la Coop de solidarité Laurel-station...
Carl
Séance du Conseil de W-N du 10 avril
Compte-rendu de la séance du Conseil de Wentworth-Nord du 10 avril 2017, tenue à Montfort et présidée par le Maire André Genest
Rapport du maire
Rencontre du 20 mars avec la Société d’Histoire et de Généalogie des Pays-d’en-Haut à Laurel. La SHGPH récolte d’anciennes photos et autres pour monter un numéro de sa publication La Mémoire qui sera consacré au patrimoine et aux richesses collectives de Wentworth-Nord; une série de son comité patrimoine. Suite à cette collecte, il y aura également une exposition sur les grandes familles et les bâtiments par la SHGPH.
Participation à l’AGA de SOPAIR, la Société de plein air des Pays-d’en-Haut, anciennement SOPRÉ, dont le maire est l’un des trois délégués du Conseil des maires de la MRC.
Projet de création d’un «marché fermier» à Laurel du type de celui de Morin-Heights, pour permettre la vente et la promotion des produits locaux.
Poursuite du travail sur le plan d’urbanisme.
Collaboration avec le Comité de développement économique.
Réflexion sur le partage des coûts de la participation aux projets d’infrastructures de la MRC. Cas de la polyvalente(?) dont la répartition a été fixée par le Conseil des maires à 40%/population, 40%/valeur foncière et 20%/pour la proximité. Le maire aurait préféré que ce soit plus en % de la population, car lorsque viendra le temps de partager la facture (de 34 millions) pour Le complexe multisport de la MRC, à Sainte-Adèle, il ne faudrait pas que W.-N. ait à envisager une telle répartition.
Rapports des conseillers
Mme Gour rappelle la création d'un concours dans le cadre d'une campagne d'embellissement de la Municipalité (cf notre article plus haut).
Administration
5.14 4 972$ pour un mandat d’analyse pour la gestion des eaux pluviales, exigée par le ministère de l’Environnement en rapport avec le prolongement du chemin Thurs(t)on et de la rue Mount.
5.15 3 000$ et quelque, dans l’entérinement du mandat à WSP Canada Inc pour un «avenant» requis au projet du chemin Thurs(t)on et de la rue Mount.
Travaux publics
Autorisation de dépenses pour le balayage printanier des rues. Sable et gravier seront déposés aux endroits prévus.
Hygiène du milieu et environnement
8.1 et 8.2 Points relatifs au programme ÉcoPrêt. La Municipalité fera un emprunt pour le remplacement des installations septiques non conformes. Il est question d’une «banque» à laquelle le citoyen pourra faire appel.
8.3 et 8.4 Points sur la réglementation concernant le lavage des embarcations (Voir notre article sur ces points précis).
Période de question
Les nombreuses questions portèrent principalement sur les points 8.3 et 8.4 (Cf. notre article).
Aussi : Quel est le rendement de la trappe à sable au pied de la Grande Côte? Rép. La fosse est vidée comme prévu; il faudra vérifier… (Voir nos Photos du mois) Photos du mois
Note : Nos observations sur ces points de la séance du Conseil de la Municipalité ne sont que le reflet de notre compréhension. Le lecteur devra se référer au procès-verbal officiel pour toute interprétation et avant toute utilisation.
Carl Chapdelaine
Séance du Conseil de W-N, fév. 2017
Observations sur la séance du Conseil municipal du 13 février 2O17, tenue au Pavillon Saint-Michel.
Plan d’accompagnement du CRE pour 2017
Compte tenu que le programme d’accompagnement proposé par le CRE a pour but l’amélioration et le maintien de la santé des cours d’eau, en concertation avec le milieu, la Municipalité s’engage à signer éventuellement un contrat avec le CRE. Elle s’engage aussi à fournir un poste de travail (à la caserne des pompiers de Montfort) à l’Association du lac chargée de parrainer le projet.
Cet engagement est conditionnel à ce que:
1. Le Fonds environnemental du lac Saint-François-Xavier s’engage à défrayer le coût de la participation au programme, soit 17 500$ plus taxes.
2. L’Association collabore à la vérification de la présence des vignettes sur les embarcations, tel que stipulé par la nouvelle réglementation.
3. L’Association collabore à l’inspection des embarcations avec la Coopérative des 4 Pôles en assurant une présence au Pavillon de Montfort.
Note : Le soussigné, qui a lui-même présenté l'idée de ce projet au Fonds en mars 2016, et qui comportait l’élaboration d’un indispensable Plan directeur de lac, n’en a eu aucune nouvelle depuis le 9 février 2017. Accepté? Refusé? Reporté? Par qui? Pourquoi?
Chemin Thurs(t)on*
Le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) demandant des analyses et informations supplémentaires pour l’émission d’un certificat d’autorisation à la poursuite des travaux, la Municipalité octroie un nouveau mandat à la firme WSP Canada Inc. en rapport avec cette analyse. Une somme approximative de près de 7 000$ est associée à ce contrat.
La Municipalité autorise aussi une dépense pour compenser Domaine Lac Saint-Victor Inc. dans un échange de terrains qui s’est avéré être supérieur en sa faveur, en termes de superficie. Ces terrains supportent la construction des chemins Thurs(t)on et Mount.
* Le nom Lac Thurson a été relevé lors d’une enquête toponymique dans cette région, en 1968. Selon les informations fournies à l’époque à la Commission de toponymie, par des personnes habitant le territoire, ce lac est situé sur la terre d’un dénommé Thurson. (???)
Note : Nos observations sur ces points de la séance du Conseil de la Municipalité ne sont que le reflet de notre compréhension. Le lecteur devra se référer au procès-verbal officiel pour toute interprétation et avant toute utilisation. Procès-verbal du 13 février 2017
++Nouvelles de la MRC
Tirées du procès-verbal *de la séance régulière du Conseil de la MRC, tenue le 13 décembre 2016 à l’hôtel de ville de Saint-Sauveur, sous la présidence du préfet, M. Charles Garnier, puis de M. Gilles Boucher, préfet-suppléant. Le maire André Genest est absent.
Intervention du préfet, M. Charles Garnier
M. Garnier annonce que M. Gilles Boucher, maire de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson occupera désormais le poste de préfet-suppléant jusqu’au 5 novembre 2017 (jour du scrutin municipal). M. Garnier offre ses profonds remerciements à M. André Genest, maire de Wentworth-Nord, qui a occupé cette fonction pendant plus de quinze ans.
Annonces lors d’événement politique
Projet de règlement présenté par le représentant de Wentworth-Nord, M. André Soucy, et adopté, pour ajouter un élément au code d’éthique dont un préfet élu au suffrage universel, comme c’est le cas pour la MRC des Pays-d’en-Haut, est tenu de respecter.
La proposition de règlement interdit au préfet d’annoncer, lors d’une activité politique, la réalisation d’un projet, d’un contrat ou de l’octroi d’une subvention par la MRC, avant que toute décision finale en rapport avec ce projet n’ait été déjà prise par les autorités compétentes. (Le règlement sera adopté à la séance du 10 janvier 2017.)
Départ de M. Stéphane Lalande, directeur du développement économique et territorial
Mme Catherine Labrie, conseillère au développement économique, a été promue par intérim à ce poste de directeur tandis qu’un appel de candidatures a été autorisé afin de le combler. (Durant une quinzaine d’années et jusqu’à son abolition par Québec en 2015, M. Lalande avait été directeur du Centre local de développement des Pays-d’en-Haut, puis directeur du développement économique et territorial de la MRC en 2016, organisme ayant succédé au CLD.)
Le projet de ligne électrique à 120 kV du Grand-Brûlé
Puisque la MRC a modifié son schéma d’aménagement et de développement par l’adoption d’un règlement qui rend conforme le projet de ligne électrique à 120 kV du Grand-Brûlé – Dérivation Saint-Sauveur, la municipalité de Saint-Adolphe-d’Howard est tenue de modifier le sien en conséquence.
Le conseiller Clément Cardin, maire de Piedmont, propose l’adoption. Adopté à 7 contre 2; Mme Lisette Lapointe, mairesse de Saint-Adolphe-d'Howard et M. André Soucy, représentant de Wentworth-Nord ont voté contre.
Les Laurentides dans le National Geographic
La directrice générale de la MRC, Mme Jackline Williams, mentionne aux membres du conseil que le National Geographic a publié un article sur les Laurentides (Un aperçu de guide touristique avec conseils pour visiteurs): National Geographic
Note : Notre présentation de ces points du procès-verbal de la séance du conseil de la MRC n’est que le reflet de notre interprétation de leur lecture. Le lecteur devra se référer au procès-verbal officiel avant toute utilisation.
Carl Chapdelaine
+ Nouvelles de la MRC
Tirées du procès-verbal de la séance régulière du conseil de la municipalité régionale de comté des Pays-d'en-Haut, tenue le 23 novembre 2016 à Sainte-Adèle.* Note : M. André Genest a le rôle de préfet, tandis que M. Soucy représente Wentworth-Nord.
Complexe sportif
Pour montrer que le dossier progresse bien, M. André Genest parle de la signature prochaine d’un bail emphytéotique avec la Commission scolaire des Laurentides et de la confirmation imminente du financement du projet. Il comportera un aréna avec deux patinoires et la piscine avec des jeux d’eau. Le complexe sportif sera situé à proximité de l’École secondaire A.N. Morin.
Création d’un comité de Développement économique et territorial
Le conseil de la MRC établira un comité de Développement économique et territorial. Mme Lisette Lapointe, mairesse de Saint-Adolphe-d'Howard, M. Robert Milot, maire de la ville de Sainte-Adèle et M. Jacques Gariépy, maire de la ville de Saint-Sauveur, représenteront le Conseil sur ce comité.
Dossier de la Coop Laurel-Station**
Une subvention de 5000$, sur 13 812$, pourrait être versée à la Coop par le biais du Fonds de développement des territoires. Mais les membres du Conseil de la MRC sur le comité chargé du dossier doivent d’abord pouvoir consulter tous les documents pertinents.
Le Comité consultatif multi-ressources
En janvier 2003, une convention de gestion des terres publiques intra municipales (TPI) de la MRC des Pays-d’en-Haut a été signée avec le ministère des Ressources naturelles; cette convention obligeait la MRC à se doter d’un comité multi-ressources pour la conseiller. Ce comité «doit être représentatif de l’ensemble des intérêts liés à la préservation des milieux naturels, au développement, et à l’utilisation du territoire d’application et de l’ensemble des ressources naturelles qu’il recèle».
Le Conseil a donc entériné une liste mise à jour des représentants des secteurs du municipal local, du récréatif motorisé et non motorisé, de l’acériculture, des loisirs, du tourisme, de l’environnement, de la foresterie et de la SOPAIR. N’y manquait plus que le représentant également requis du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, suite au départ à la retraite du précédent.
Navigation de plaisance et loi de 2001 sur la marine marchande
Par résolution, la MRC donne son appui à la MRC Memphrémagog dans ses démarches pour faire amender la loi sur la marine marchande concernant la navigation de plaisance ou de convenir d’une entente entre paliers de gouvernements pour autoriser les municipalités à intervenir dans ce domaine avec des mesures de protection de l’environnement.
Note : Notre présentation de ces points du procès-verbal de la séance du conseil de la MRC n’est que le reflet de notre interprétation de leur lecture. Le lecteur devra se référer au procès-verbal officiel pour toute utilisation.
*Procès-verbal, novembre 2016
**«La coopérative de solidarité Laurel-Station est née d’une initiative de citoyennes et citoyens de Laurel et de la partie sud de Lac-des-Seize-Îles qui voulaient ramener une station d’essence et d’autres services de proximité (épicerie, restaurant, internet haute vitesse) dans le secteur Laurel/Lac-des-Seize-Îles sud.» Coop Laurel-Station
Carl Chapdelaine
Nouvelles de la MRC
(Tirées du procès-verbal de sa session d’octobre 2016, sous la présidence du préfet-suppléant, M. André Genest 1)
Desserte par autobus
«Ajouter deux circuits par autobus de Sainte-Adèle (Mont-Gabriel) vers Laval (Station Cartier), à 6h30 et 7h25, ainsi que deux départs de Laval (Station Cartier) vers Sainte-Adèle (Mont-Gabriel), à 17h et 17h45, et ce, du lundi au vendredi pour une période de deux (2) ans avec option de retrait après un (1) an, sans pénalité.»
Développement économique
• Participation au Salon plein-air de Montréal les 2 et 3 avril 2017, en collaboration avec la SOPAIR.
• Cahier vélo dans le Journal Accès.
• 7000 copies de la Carte vélo de route en impression.
Travaux d’immobilisation sur le parc linéaire
Dans le cadre du Programme d’infrastructure communautaire de Canada 150, la Corporation du parc linéaire a obtenu une aide financière de 500 000$ de la part de l’Agence de développement économique du Canada. Cette subvention vise les tronçons du Parc linéaire situés dans les MRC d’Antoine-Labelle, des Laurentides, des Pays-d’en-Haut et de la Rivière-du-Nord.
Attendu que la MRC des Pays-d’en-Haut estime à 103 000$ les travaux d’immobilisation requis sur sa section, et autres attendus dont son autorisation à utiliser 51 500$ provenant de ce programme fédéral pour ce faire, il est proposé et adopté à l’unanimité que le conseil de la MRC des Pays-d'en-Haut autorise sa directrice, Mme Jackline Williams, à négocier et conclure un protocole d’entente entre la MRC et la Corporation du parc linéaire Le P’tit Train du Nord pour la réalisation de travaux d’immobilisation sur ce dernier.
Ligne 120 kV d’Hydro-Québec
Demande de suspension de la modification du schéma d’aménagement de la MRC, en attendant l’obtention de toutes les études d’impact environnemental nécessaires à la prise de décision, déposée par la conseillère Lisette Lapointe, mairesse de la municipalité de Saint-Adolphe-d'Howard, et appuyée par le conseiller André Soucy, représentant de Wentworth-Nord.
Cette modification au schéma d’aménagement de la MRC autoriserait la réalisation du projet de ligne à haute tension proposé par Hydro-Québec.
Les attendus présentés par la conseillère portent, entre autres, sur l’impact visuel du déboisement d’un corridor de 48 m. de largeur pour cette ligne Grand-Brûlé dérivation Saint-Sauveur, au sommet de collines surplombant la municipalité et des routes panoramiques, alors que des alternatives ont été proposées et qu’une résolution adoptée à l’unanimité par la MRC, le 8 mars 2016, statuait le projet comme non conforme aux objectifs de son schéma d’aménagement et de développement.
La demande est refusée par la majorité du conseil de la MRC.
1. Procès-verbal de la séance du conseil de la MRC des Pays-d'en-Haut, tenue le 11 octobre 2016 à l’hôtel de ville de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson. Procès-verbal, MRC, oct. 2016
Note : Notre présentation de ces points du procès-verbal de la séance du conseil de la MRC n’est que le reflet de notre interprétation de leur lecture. Le lecteur devra se référer au procès-verbal officiel avant toute utilisation.
Carl Chapdelaine
Recensement 2016 W-N & MRC
Loin derrière l’époque, entre 1981 et 2006, où le chiffre de population de Wentworth-Nord était passé de 593 à 1353 personnes; en partie en raison de la conversion de chalets en résidences permanentes. (Profil socio-économique des Pays-d’en-Haut, CLD).
Comme, en 2006, le total des logements privés étaient de 1927 unités, dont 669 (34,7%) étaient occupés par des résidents permanents, et que, sur 1989 logements privés en 2016, 741 (37,3%) sont ainsi occupés, la proportion de résidences secondaires aurait donc été en légère baisse pendant ces dix ans. La conversion des résidences secondaires en résidences permanentes se serait-elle poursuivie? Cette situation se serait toutefois légèrement inversée entre 2011 et 2016 (38,0% de résidences permanentes en 2011 contre 37,3% en 2016).
On peut aussi faire l’hypothèse que la diminution de la population est en partie reliée à la réduction de la taille des ménages. Des jeunes auraient-ils quitté le logement familial pour loger dans une autre municipalité? Des personnes âgées se seraient-elles retrouvées en maisons d’hébergement à l’extérieur de Wentworth-Nord?
Rapport sur la consultation du 14 janv. 2017
Tenue au Pavillon Montfort, le 14 janv. 2017
Pour la municipalité : M. Emmanuel Farmer, Mlle Geneviève Desjardins, le maire A. Genest.
Le maire Genest fait une brève rétrospective de la situation, avec notamment les points suivants :
• Coupes forestières permises à Saint-Michel (?).
• 3 hôtels à Montfort jadis. On a depuis eu des résidents cherchant la tranquillité.
• La boucherie était une salle de danse avant. On y a investi 200 000$ pour de nouvelles installations sanitaires!
• Au pied de la Grande côte, le club avait remplacé la scierie.
• Peut-on trouver une zone commerciale à Montfort?
• Du côté de la caserne?
• Le conseiller Gosselin est sur le dossier avec le CCU.
Un intervenant:
• Peut-on imaginer qu’il n’y ait aucune zone commerciale?
Maire :
• Avec l’orphelinat, il y avait plus de résidents. Montfort s’est contracté avec sa disparition.
• Il pourrait y avoir du développement sur les terrains autorisés. Il y a un projet en marche depuis longtemps (à l’ouest du Pavillon de Montfort).
Un intervenant:
• Et du côté de la partie dans Saint-Adolphe? Entre le chemin Sainte-Marie et le prolongement du chemin Newaygo? Rép. du maire : On n’a aucun pouvoir sur Saint-Adolphe.
L’urbaniste, M. Farmer, invite l’audience à former des petits groupes de discussion autour de tables sur lesquelles est posée une carte du zonage proposé pour la municipalité. Au cours de cette période, lui et le maire font le tour des tables pour répondre aux questions des participants.
Rapports des groupes de travail
Groupe 1
Développement lent; le long des routes (cas avec les maisons de bois rond sur le chemin des Montfortains?), et sans accès à un lac.
• Habitude de faire ses achats à Morin-Heights.
• Développement nécessaire.
o Besoin d’un dépanneur; et pour cela de plus de population.
o En concertation avec Saint-Adolphe, on pourrait développer le village de ce côté-là.
Groupe 2
• Ne pas augmenter la densité autour des lacs.
Groupe 3
• Méga-zone de Montfort?
Groupe 4
• On a actuellement un zonage commercial que l’on veut conserver pour notre auberge. Est-ce que l’on va chercher à ne plus en avoir? Tant pis si on nous limite.
• L’accès à la plage?
Groupe 5
• Conserver les zones vertes autour du lac SFX. Ne pas augmenter la zone commerciale.
Groupe 6
• S’en tenir à la piste cyclable; rien de plus. Laisser Newaygo tranquille.
Groupe 7
• Le secteur de Montfort attire les foules. Le plan doit protéger le réseau de pistes récréatives.
• A-t-on besoin de zones commerciales?
Groupe 8
• Peut-être permettre l’exploitation de la forêt pour autre chose que le bois; dans une perspective de sécurité alimentaire (jardins communautaires).
• Il y a déjà du commercial au lac Notre-Dame.
Groupe 9
• Ne pas permettre l’asphaltage des stationnements.
Un intervenant : Utopique d’imaginer l’implantation de commerces ici; et on n’en a pas besoin.
Un intervenant à M. Farmer :
• Je ne vois pas d’avenue de développement dans votre plan; seulement un constat ou une évaluation de la situation.
• Acheter des maisons est maintenant réservé aux riches. La majorité de ceux qui viendront seront plutôt des visiteurs, des amateurs d’activités récréatives, à qui il faudra offrir des services.
• Il faudrait orienter le développement; le pouvez-vous? Rép. C’est par le zonage.
• Si on ne peut toucher à l’habitat existant, il faudrait créer du neuf, près d’un lac vierge, voisin d’une route; avec aucun droit acquis ou objection de résidents actuels. Faire appel à un promoteur. Ex. du Centre de villégiature du Lac Fiddler.
E. Johnson & E. Farmer: Prochaine étape : le zonage. Donnez votre avis en communiquant via le site web de la municipalité
C. Chapdelaine, 18 janv. 2017