L'Association

Train à vapeur 

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Rencontre des associations de lac du 11 nov. 2023

Tenue au centre communautaire de Laurel. Plus d’une trentaine de participants étaient présents. À la tribune, le coordonnateur en environnement de Wentworth-Nord, M. Benjamin Plourde, présidait la rencontre et présentait les points à l’ordre du jour. La conseillère Colleen Horan, présidente du Comité environnement, M. Patrice Bernard, directeur au Fonds environnemental du lac Saint-François-Xavier, et Mme Brigitte Thomas, de la Coalition québécoise des lacs incompatibles avec l’activité minière, ou la Coalition QLAIM, donneront aussi une présentation.
Le Power point contiendrait une cinquantaine de planches et serait accessible aux associations via le drive (nuage) destiné à ces échanges.

Note : L’absence de micro sur la tribune comme dans la salle, et le débit rapide de M. Plourde auraient pu rendre plus difficile le suivi de la présentation pour les participants plus âgés, comme le soussigné, et les anglophones probablement.

M. Plourde reconnaissait plusieurs personnes devenues déjà fidèles de ces rencontres.

Bilan des activités en cours et des réalisations pour l’année écoulée.

• Le lavage d’embarcations. Le coordonnateur nous annonçait que la nouvelle station de lavage est maintenant en place à St-Michel. Montfort ne sera pas en reste. L’équipement est déjà commandé et l’installation est prévue avant la fin mai. Le nettoyage des embarcations sera de 20$ pour non motorisé et gratuit pour les résidents. Cet équipement automatisé remettra une confirmation sans laquelle les contrevenants seront passibles d’une amende de 1,000$.

• Production des nouvelles vignettes permanentes. Leur principale caractéristique est l’inscription du nom du lac, en plus du numéro exclusif de la vignette. De différentes couleurs, elles permettront de repérer facilement une embarcation en visite sur un autre lac. Les anciennes vignettes seront toujours valables; et il ne sera pas nécessaire de remplir à nouveau une demande pour se procurer les nouvelles. 
Les associations doivent distribuer ces vignettes et mettre à jour les listes. La municipalité leur donnerait le choix de remplacer les anciennes qui ne seraient alors plus valides. Le mieux est d’attendre les directives de son association. Pour les nouvelles embarcations ce sera toujours via une demande à la municipalité et non par les associations.

• Production d’une paire de grandes affiches indiquant l’obligation du lavage des embarcations et les tarifs appropriés. Les superbes affiches, bien visibles, seront installées aux divers lacs, au printemps.
Contrôle du respect de la réglementation? Les inspecteurs municipaux sont habilités à remplir cette fonction.

• Campagne d’échantillonnage municipal pour la qualité de l’eau. Nous avions cru comprendre, à la rencontre du 28 mai 2023, que la subvention prenant en charge la moitié des coûts des analyses commandées dans le cadre du programme RSVL, serait supprimée au profit de cette formule intra-muros. Cette campagne d’échantillonnage s’ajoute donc à celles orchestrées dans le cadre du programme RSVL, pour les lacs qui y procèdent.
Elle comporte trois prélèvements au cours de la saison, sur « 16 sites en aval des principaux lacs ». Ces prélèvements ont lieu aux mêmes trois jours (avec collaboration?), pour avoir des conditions météorologiques similaires. Trois variables ont été retenues : coliformes, phosphore et chlorophylle a.
En reprenant cette campagne annuellement, on obtiendra un historique qui permettra, comme il se doit, d’apprécier l’évolution de la qualité de l’eau de ces lacs. 2023 en aura été l’an 1.
La planche avec l’histogramme, qui utilise la moyenne sur les trois prélèvements de 2023, permet de visualiser la comparaison des résultats pour chaque lac, sur chaque variable.

Notre commentaire: Le taux très élevé du phosphore à l’aval du lac Saint-François-Xavier, par rapport à la moyenne aux autres lacs, ne serait-il pas dû au très mauvais état du petit bassin « du Pavillon », situé justement à l’aval du lac, et dont M. Bernard présentera le problème plus loin? En fait, le lac Chevreuils, qui hérite de ce phosphore, en serait peut-être passablement plus affecté que l’ensemble du lac Saint-François-Xavier. Notre carte "RSVL + morphométrie des lacs de Wentworth-Nord" indiquait des taux de phosphore plus dans la moyenne pour ce lac. M. David Clark, dans son « Analyse des tests d'eau: 1970 à 2020 » notait, pour sa part, un taux élevé de phosphore au lac, selon l’indice de Carlson.

• Les plantes aquatiques envahissantes. Nous avons amorcé l’inventaire des plantes aquatiques envahissantes dans les lacs de la municipalité avec un projet-test au lac Farmer. Pour cet inventaire, nous avons besoin de la collaboration des associations de lac. Le lac est découpé en secteurs pour permettre de localiser l’emplacement de ces plantes et en estimer la quantité. (…) (Pour l’équipement, voir la planche.)

• L’inventaire des rives à l’aide du drone.
  1. Projet en cours : Photographie pour vérifier la présence de végétation, constructions, etc., sur la bande riveraine des propriétés? Pour assurer la confidentialité, le drone volera à 200 pieds de haut et la date retenue visera à éviter les périodes où les gens sont beaucoup à l’extérieur et sur leur quai.
  2. Lettre à distribuer aux membres. (Contenu de la lettre?)
  3. S’il ne neige pas plus, l’ensemble des lacs seront visités d’ici deux semaines : Une course contre la montre s’amorce.
Vivipare géorgienne : Introduction de cet escargot, défini comme une espèce envahissante, au lac Louisa. Peu d’information sur le phénomène. Les riverains sont appelés à l’ajouter aux espèces à surveiller pour signaler son éventuelle présence.

Lutte contre le potamot à grande feuilles au lac Saint-François-Xavier

M. Patrice Bernard, l’un des directeurs du Fonds environnemental du lac Saint-François-Xavier, accompagné de la présidente de ce fonds, Mme Souzi Mhanna, fait part de leur expérience, au sein d’un groupe ad hoc, qui travaille à trouver une solution pour contrôler la propagation rapide de cette plante indigène envahissante.

Il présente la physionomie du lac, avec ses trois bassins, dont le minuscule « bassin du Pavillon ». Ce dernier est particulièrement affecté par le sable, le gravier et les sels de déglaçage utilisés en hiver sur la grande côte, et qui s’accumulent en aval du canal qui donne sur ce bassin, sous le pont de Montfort, et où le courant est ainsi réduit. Le Fonds travaille actuellement avec la ville pour faire draguer les sédiments sous le pont, comme cela a été fait en 2015. (La tentative de 2015 n’a-t-elle pas échoué?)

La plante, qui se reproduit via ses graines, son réseau racinaire (rhizomes) ou par le détachement de fragments de tige (bouturage), profite aussi de la très faible profondeur de ce bassin, de sa forte concentration en phosphore, et du passage, à travers les zones où prolifère cette plante, des nombreux amateurs de planches à pagaie/kayaks/canots ou autre qui entrent dans le lac au pavillon Montfort. Si ces embarcations contribuent à la dissémination de ces plantes, les plus dommageables sont les bateaux, car ils brisent beaucoup de ces plantes en fragments, ce qui contribue à une plus grande propagation.

Un biologiste a émis l’hypothèse que la plante a été transportée par des bateaux, depuis la marina de Newaygo, et que, au gré du courant, elle a trouvé l’endroit idéal pour pousser, ici et là et plus abondamment dans le petit bassin. Éviter de traverser les grappes est appliqué sur tout le lac et pas seulement dans le bassin.

Le groupe de riverains, concernés ou affectés par la présence de cette invasion, a donc utilisé et mis au point la méthode de bâchage retenue pour combattre la propagation du myriophylle à épi que l’on retrouve dans d’autres lacs. À l’automne (ou au printemps dans ce cas-ci), une fois le reste de la plante morte, on a recouvert les rhizomes d’une toile de géotextile (ex. : Aquascreen). Cette dernière va empêcher la plante de pousser. On doit, dans ce cas-ci, retirer les toiles à l’automne et procéder à leur difficile nettoyage, en vue de leur utilisation au prochain printemps. Le groupe a également acquis l'équipement nécessaire pour les fabriquer et les placer au fond de l'eau. La toile, une fois les rhizomes neutralisés, peut être déplacée pour recouvrir une autre zone affectée.

Au Fonds, on projette de constituer ainsi un couloir désherbé au fond du bassin, au-dessus duquel, et grâce à un balisage, pourraient passer les usagers dans leurs diverses embarcations. Un permis du ministère de l’Environnement sera cependant nécessaire pour donner à la première initiative une pareille ampleur. Un suivi assurerait le bienfondé de toute l’opération.

M. Plourde invitera les participants à partager éventuellement leurs diverses expériences touchant l’environnement des lacs, et à être vigilants concernant l’apparition de toute espèce envahissante. L’une des planches du Power point relève les principales conséquences des plantes envahissantes sur les lacs.

Mise en garde contre la multiplication des claims miniers.

Mme Brigitte Thomas, de la Coalition QLAIM, vient ici sensibiliser les associations de lac de Wentworth-Nord à la multiplication des claims miniers dans les régions habitées du Québec, et à la suprématie des droits de leurs titulaires sur ceux des propriétaires. Ainsi, on peut explorer votre terrain via un claim minier et sans votre permission. À Gatineau, « 722 propriétaires ont découvert avec stupéfaction que 85 claims miniers empiétaient sur leur résidence ». Les sociétés minières peuvent, d’ailleurs, effectuer des travaux de forage sans évaluation environnementale.

Les MRC, par des moratoires de six mois, ont du mal à faire désigner des zones protégées, et il n’y en a que trois dans la MRC des Pays-d’en-Haut. C’est maintenant plus de 140 associations de lac du Québec qui font partie de la Coalition, et on invite celles de Wentworth-Nord à se joindre à elles. On ne veut pas de mine autour des lacs et on exige des études environnementales avant toute exploration. Wentworth-Nord s’affiche déjà comme « Incompatible avec l’activité minière ».

La conseillère Horan reprendra en anglais le message de Mme Brigitte Thomas et exposera très clairement son contenu.

Statistiques sur les fosses septiques problématiques

Le coordonnateur à l’environnement abordera enfin le problème de la conformité des installations septiques à Wentworth-Nord et le cours actuel des actions de son service. L’accent a surtout été mis sur l’établissement de statistiques à jour concernant cette conformité : nombre d’installations conformes, de transformations en cours, de pollution probable, etc. Il y aurait ainsi encore 140 puisards. 30% des installations non conformes sont à Montfort, 50% à Laurel et 20% à Saint-Michel. La réglementation pourrait avoir à s’ajuster pour permettre d’obtenir le plein respect des normes.

Vos attentes pour 2024

M. Plourde invitait les associations de lac à lui communiquer leurs préoccupations ou suggestions, tandis que les participants se félicitaient sûrement d’avoir assisté à cette rencontre des plus fructueuses.

Notre commentaire

Ces rencontres des associations de lac, qui sont avant tout, comme déjà sous l’administration du maire Genest, une présentation des actions des Services de l’environnement, nous fournissent une information précieuse sur les mesures prises par la municipalité en matière de protection de ses lacs. D’y ajouter la présentation sur la dispersion du potamot à grandes feuilles au lac Saint-François-Xavier et celle sur la menace des claims miniers nous a semblé être une excellente initiative. Toute cette information doit certes concerner l’ensemble des résidents de Wentworth-Nord.

Ces rencontres confirment aussi la volonté du présent conseil municipal d’utiliser judicieusement les associations de lac comme interlocuteurs et partenaires dans son programme pour la protection de l’environnement. Et si le conseil va ainsi de l’avant avec cette politique, somme toute de participation citoyenne, pourquoi des comités de résidents, indépendants comme les associations de lac ou du moins consultatifs, obligatoirement représentatifs de leur district municipal ou autre unité territoriale, ne pourraient-ils pas jouer un rôle semblable et générer une véritable implication citoyenne à Wentworth-Nord?

Sous toutes réserves; par Carl Chapdelaine

Rencontre des associations de lac du 28 mai 2023: notes

Tenue à la salle Gougeon de l'église Saint-Michel.
Présentation par M. Plourde et Mme Catherine Thibodeau-Babineau, des Services d’urbanisme et environnement de Wentworth-Nord. Près d’une trentaine de personnes y assistaient, parmi lesquelles les conseillères L. Chapados, C. Horan, K. Dostie et C. Léger. Tous les membres du Comité consultatif en environnement étaient présents.

La présentation du Coordonnateur en environnement, comme celle de l’agente, nous a parue excellente; alors que le Power Point se montrerait des plus instructifs. Les précisions que M. Plourde ajoutait aux énoncés de ses tableaux et les réponses aux questions étaient assez détaillées. Mais il ne faudrait pas que toute cette information ne soit réservée qu’aux administrateurs des associations de lacs invités et à leurs membres. Trop nombreux sont les propriétaires d’embarcation n’en faisant pas partie ou n’ayant pas connaissance de la réglementation.

Nous n’avons pu suivre intégralement toute l’information et les questions communiquées verbalement; mais nous nous permettrons d’indiquer celles que nous avons perçues. L’essentiel tournait autour du contenu des tableaux présentés.

Dans son introduction, le Coordonnateur rapporta le résultat de la consultation par questionnaire menée auprès des associations de lac de la municipalité. Il y avait un classement des priorités, tel que perçu par ces dernières : installations septiques, lavage des embarcations, contrôle de la bande riveraine, échanges avec la municipalité, etc.

Les associations avaient aussi été appelées à se prononcer sur divers projets qui pourraient faire partie de la programmation des services de l’environnement : Prise en charge de la gestion des installations septiques, utilisation d’un drone (déjà commandé), etc.

De la municipalité, on attendait du leadership, une amélioration de l’application de la réglementation sur le lavage des embarcations, etc. M. Plourde assurait que les services municipaux allaient répondre à ces demandes.

L’achat de super stations de lavage mécanisées et leur utilisation furent l’objet de plusieurs informations. Nous apprenions, lors de la dernière séance municipale, que l’équipement des stations actuelles n’était plus conforme à la nouvelle réglementation : pression d’eau insuffisante, etc. Nous croyons avoir compris qu’elles émettraient les vignettes temporaires autorisant l’admission au plan d’eau choisi; qu’elles seraient, moyennant les frais exigés, en marche chronométrée. Ces frais conséquents, seraient différents pour les résidents et les visiteurs. Il y aurait le support approprié pour les embarcations. Une caméra de surveillance permettrait un contrôle à distance. La première serait installée à Montfort ou à Saint-Michel. L’affichage serait très voyant; mais pourrait nécessiter une analyse cas par cas.
Tout autant de détails seraient offerts concernant l’utilisation de nouvelles vignettes sur les embarcations. Ces vignettes permettraient d’identifier le lac sur lequel est attachée l’embarcation, etc.

Le drone allait servir à de multiples usages : observation des bandes riveraines, des coupes d’arbres, inventaire des herbiers, etc. Mais aucune photo sur laquelle apparaîtraient des résidents identifiables, se baignant ou autrement, ne serait gardée.

Nous n’avons malheureusement pas pu saisir le sens des échanges concernant le rôle des associations de lac dans l’application des mesures réglementaires ou autres avancées. Des questions indiqueraient certaines inquiétudes à ce sujet.

Il y avait aussi une certaine confusion concernant les lourdes amendes prévues aux contrevenants, la réglementation adoptée n’étant pas à jour sur ce point, aurait peut-être affirmé M. Plourde.

Nous n’avons pu bien comprendre le plan municipal pour échantillonner l’eau des lacs. La subvention prenant en charge la moitié des coûts des analyses commandées dans le cadre du programme RSVL, serait supprimée au profit de cette nouvelle option. (À éclaircir)

Certaines questions portaient sur des points qui n’avaient pas été abordés dans la présentation : la présence des chevreuils près de l’habitat, du côté de Laurel; le manque de personnel chez Bionest pour assurer le suivi réglementaire; les feux d’artifice, susceptibles, entre autres, de polluer lac et atmosphère; etc.

Alors que M. Plourde parlait de la nécessité d’établir un plan d’intervention en cas d’urgence environnementale ou autre sur un lac, le président de l’Association du lac Saint-François-Xavier, M. Raymond Noël, indiqua avoir soumis le plan commandé par son association aux autorités municipales.

La fin de la réunion fut l’occasion d’un appel aux bénévoles pour la formation du Comité sentiers – plein air, qui devrait comporter deux représentants par secteur de la municipalité.

La conseillère Chapados demanda aussi aux représentants des associations si elles mettaient sur pied des corvées de nettoyage.

Sous toutes réserves, conscient des lacunes que puisse contenir notre compte-rendu; par Carl Chapdelaine

Message du président de l’ALSFX

Dans son message du 27 avril aux membres de l’Association du lac Saint-François-Xavier et aux voisins, le président, M. Raymond Noël, rappelle, entre autres, qu’il faut demander la clé de la chaîne de la rampe de mise à l’eau à M. Stephen Yeats au moins un jour à l'avance afin de s’assurer qu’elle soit disponible.

Le président nous informe aussi que « Dans le cadre de notre liaison avec la municipalité, un de nos dirigeants de l'Association du lac (Dean Barrière) a été sollicité pour se joindre à un comité consultatif afin d'aider la municipalité dans ses négociations avec la MRC concernant le Pavillon. »

Enfin, le président rappelle le suivi que l’Association assure sur quelques enjeux en cours concernant le lac: « Il y a eu plusieurs plaintes sérieuses concernant l'état des chemins de la municipalité et l'impact que le ruissellement de ces chemins pourrait avoir sur la qualité du lac (c'est-à-dire le sel et le sable utilisés sur les chemins en hiver qui se déversera dans le lac, provoquant ainsi une pollution accrue).
Nous examinons actuellement, avec les conseils d’un biologiste professionnel, les données recueillies l'an dernier dans le cadre du programme d'analyse de l'eau. Ce programme se poursuivra cet été et nous avons besoin d'autant de bénévoles que possible. »

En faits divers, M. Noël souligne, lui aussi, le geste d’un résident qui, devant l’impasse concernant l’entretien hivernal d’une section de la rue du Chemin-de-Fer, s’est retrouvé à faire ce travail au volant d’un tracteur. Le soussigné a en effet appris que, samedi dernier, un couple, promenant le chien de leur fille, l’a en effet croisé sur cette section du Corridor aérobique « râpant la route pour boucher les trous et aplanir …, de sa propre initiative, sachant que la pluie était en route et que la route allait se détériorer encore plus ».

Par Carl Chapdelaine

Consultation sur la protection et l'accès aux plans d'eau de W-N

Tenue à Saint-Michel, le 21 janv. 2023*

Bien préparée et présentée par le Coordonnateur en environnement de la municipalité, M. Benjamin Plourde, avec l’aide de son équipe et du Comité consultatif en environnement (CCE), cette séance de consultation sur la réglementation concernant la protection et l’accès aux plans d’eau de Wentworth-Nord a eu lieu à la salle Gougeon de l’église Saint-Michel. Elle s’adressait d’abord aux associations de lac, mais fut étendue à tout citoyen intéressé. Plus d'une cinquantaine de personnes étaient dans la salle.

(N'ayant pas, au préalable, bien compris l’objet précis de la consultation et n’ayant aucune connaissance d’un ordre du jour, le soussigné ne s’attendait pas à voir les participants, distribués dans six ateliers, invités à donner leurs avis sur quelques points très précis, mais d’une grande actualité, soumis à leur groupe. Leur réflexion allait alimenter la municipalité dans la révision du règlement 2018-526, adopté le 10 avril 2018, comprenons-nous. Le choix des sujets abordés, nous indiquait M. Plourde, découlait en fait des préoccupations exprimées par les associations de lac elles-mêmes, lors d’une première rencontre à l’automne 2022.)

Deux ateliers devaient déterminer s’il fallait facturer le service de lavage; augmenter la charge aux visiteurs; émettre des permis gratuits aux résidents gardant leur embarcation sur un seul lac. Tout aussi difficile, la détermination des amendes à infliger, entre autres aux propriétaires tenus de voir au respect de la réglementation lorsque la mise à l’eau d’embarcation peut s’opérer sur leur terrain (cas des locateurs). Mais comment organiser l’application de la réglementation et la remise des constats?

Deux autres ateliers étaient invités à se prononcer sur quatre conditions à attacher aux certificats de lavage : Applicables à toutes les embarcations? À durée indéterminée? À toute heure (Accessibles en tout temps)? Sans supervision? On s’attarda ici surtout sur la façon de traiter les embarcations, en combinant inspection et lavage. Mais on pensait bien aussi que les options les plus radicales risquaient d’être les plus difficiles à appliquer.

Enfin, deux ateliers devaient évaluer si les permis d’accès aux plans d’eau devaient être réservés aux seuls résidents; s’il valait mieux exiger leur renouvellement sur une base régulière. Quelle était la meilleure méthode visuelle pour reconnaître les embarcations en règle? Etc.

Après une plénière où les équipes rapportèrent leurs conclusions, une deuxième tournée d’ateliers visait à ramasser des propositions innovantes pour améliorer le lavage; pour mieux contrôler l’accès à l’eau; ou toute autre proposition innovantes pour la protection des cours d’eau.

Plusieurs sujets déjà abordés furent examinés sous ces derniers aspects. Parmi les idées avancées, mentionnons des postes de lavage automatisés, un plus grand nombre de stations, des caméras de surveillance, des trousses d’information, un affichage plus remarquable, une présence humaine, par constable ou brigade de bénévoles, comme vu à la plage de Montfort en 2022. On imagina des plateformes d’information, des mesures de sensibilisation. Fallait-il carrément ne permettre que la location d’équipement sur place, et interdire toute embarcation de visiteur? Les résidents eux-mêmes pourraient recevoir des directives ou un aperçu de la réglementation avec leurs comptes de taxes. Un brave participant avança qu’il fallait aménager plus d’accès publics aux lacs, pour permettre aux résidents qui en sont privés, aux pêcheurs et autres de profiter d’une richesse qui n’appartient pas qu’aux seuls propriétaires riverains…

(L’échange d’idées espéré entre résidents, sur de multiples enjeux environnementaux auxquels ils sont amenés à faire face, en rapport avec les plans d’eau; l’attention que porterait la municipalité à leurs préoccupations comme à leurs projets, seraient assurément pour une consultation ultérieure. De tels intrants risqueraient cependant de ne pas être mis sur la table avant l’élaboration de la programmation 2023 des Services de l’environnement.)

*Dans un précédent article, nous avions déjà regretté le choix des coordonnées pour la tenue de cette séance. Demander à une partie des résidents impliqués, les villégiateurs de Montréal entre autres, de se déplacer en hiver, avec possibilités d’intempéries et une noirceur hâtive, et d’emprunter, ce jour-là, une route sinueuse, dotée d’imposantes côtes et partiellement enneigée, conditions auxquelles ils ne sont pas tous habitués, nous paraissait être un pari risqué. Il était certes louable de faire une place à Saint-Michel pour la tenue d’une assemblée municipale, comme il le serait pour Montfort. Justifié aussi de consulter avant l’élaboration de la programmation de ce service. Mais, une réunion au Centre communautaire de Laurel, où il est facile de rejoindre tous les intéressés par visioconférence, nous aurait semblé plus approprié à ce moment-ci.
Sans la prétention d’avoir tout couvert, ni tout bien interprété; par Carl Chapdelaine
Horaire de la journée
1. Mot de bienvenue
Objectifs de la journée
3. Nos enjeux
4. Présentation de la réglementation actuelle
5. Les autres municipalités?
6. Période de questions
7. Atelier 1 (en équipe): Suggestion à la nouvelle réglementation
8. Retour sur l'atelier
9. Pause
10.Présentation des accès et des stations de notre territoire
11. Présentation des bons coups au Québec
12.Période de questions
13. Atelier 2 (en équipe): Mieux protéger nos plans d'eau!
14 Retour sur l'atelier 5 Atelier 3 (individuellement)
Mots de la fin
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Consultation sur les lacs, du 21 janv. 2023. Diaporama
Les prochaines étapes
Dépôt d'un projet de règlement
Adoption de la nouvelle réglementation
Procédure d'adoption.
CSN
Suggestion à la nouvelle règlementation
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Atelier 2 (en équipe): Mieux protéger nos plans d'eau
• Un grand territoire
• Plus d'une centaine de cours d'eau
• Des visiteurs éphémères
• Une capacité limitée en ressources humaines
Vous devez proposer des solutions innovantes :
• Pour améliorer le lavage des embarcations
• Pour améliorer le contrôle des accès au cours d'eau
• Suggestion à la nouvelle réglementation
• Autres propositions innovantes pour la protection des cours d'eaux
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Les accès privés connus (Ces accès sont donnés à titre Informatifs) :
• Camping du Grand lac Noir
• Rue des Jacinthe, Lac la rivière
• Chemin Millette, Lac Argenté
• Rue Coton, Lac Louisa
• Chemin Lobel, Lac Wentworth
• Chemin du Lac Farmer, Lac Farmer
• Chemin des Mésanges, Lac spectacles
• Chemin de fer, Lac St-François-Xavier
Les propriétaires ont leurs propres règles et manières de procéder pour les autorisations d'accès à leur propriété.
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Les autres villes?
Tout utilisateur doit, avant la mise à l'eau d'une embarcation non motorisée, en retirer tout organisme (animal ou végétal) qui pourrait se trouver sur la coque, la remorque ou tout autre équipement relié à l’embarcation non motorisée. Il doit aussi s’assurer de vidanger les contenants pouvant contenir de l’eau d'un autre plan d'eau avant la mise à l'eau de l'embarcation non motorisée.
Tout utilisateur d'une embarcation motorisée (combustion ou électrique) doit se munir d'un certificat de lavage (vignette) reconnu par la Ville.
De plus, la remorque doit également faire l'objet de la même procédure préalablement à la mise à l'eau et à la sortie d'une embarcation de l'eau.
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Notre réglementation
Article 20
Pour la mise à l'eau d'une embarcation hors des heures d'ouverture d'un poste de lavage reconnu par le conseil municipal, tout utilisateur doit
1) Inscrire les informations suivantes dans le registre de lavage des embarcations au poste de lavage
a. Ses noms, prénom et ville de résidence; b. La description de son embarcation, en spécifiant moteur et le cas échéant sa dimension, son numéro de série, y compris celui du moteur et, le cas échéant d'immatriculation et/ou celui de son véhicule et de sa remorque.
2) Laver son embarcation, le moteur, la remorque, ainsi que tous ses accessoires, s’il y a lieu, au poste de lavage établi au tableau de l’Annexe A
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Cibler des zones où il y a possibilité de nouveaux aménagements d'accès publique aux cours d'eau.


Échanges sur l'environnement des plans d'eau (suggestions)

  1. Production et distribution d’un dépliant sur les bonnes pratiques et la réglementation concernant les cours d’eau à Wentworth-Nord; ou, à défaut, utilisation de dépliants existants à l’échelle provinciale ou nationale. L’association du lac Grothé avait confectionné un dépliant intitulé : « Le lac Grothé : un joyau à protéger ». M. David Clark avait déjà suggéré que la municipalité produise une trousse sur les règlements principaux à respecter. Lors d’une rencontre des associations de lac, le 18 oct. 2014, l’Association des résident(e)s du lac Spectacles présenta un petit cartable de bienvenue, à 20$, que l’on distribuait dans les établissements louant chambres ou autre facilité d’accueil.
  2. Production, par la municipalité, d’un modèle de dépliant, sous forme de carte de lac, à distribuer aux amis, pêcheurs, kayakistes, planchistes en visite aux lacs.
  3. Les associations n’ont pas toutes les ressources nécessaires pour assurer vraiment le suivi du bon équilibre d’un lac; elles ont besoin de l’aide de la municipalité.
  4. Évaluation de la tendance dans l’évolution de l’équilibre (la santé) des lacs de Wentworth-Nord : amélioration ou détérioration? -> Importance des actions à entreprendre. Quel est selon vous le niveau d’eutrophisation de votre lac? Mais le RSVL ne semble pas tenir compte de la sédimentation, et l’on n’a guère idée de la situation dans les lacs de Wentworth-Nord.
  5. Propositions de techniques d’évaluation du taux de sédimentation et d’envasement dans les lacs de Wentworth-Nord. -> Correctifs à apporter.
  6. Mieux évaluer l’impact des aménagements en bordure des lacs en termes d’apport de sédiment (bretelles d’accès normalisée, fossés, ponceaux, stationnements privés, routes, épandage d’abrasifs, etc.) et adapter les normes à la réalité sur le terrain.
  7. Appel à la municipalité pour voir à la possibilité de restauration de l’écosystème des lacs. (Cas du dragage de sédiments pour recréer les frayères de truites, etc.; expérience stoppée dans le chenal sous le pont de Montfort. Voir la possibilité d’équiper les exutoires de nos lacs de barrage de vannes de fond pour évacuer naturellement les sédiments; et d’échelles pour la remontée des truites.)
  8. Tel que déjà initié par une association de lac jadis, on pourrait inciter tous les riverains à prendre des échantillons d’eau devant leur propriété, tous en même temps. Une telle opération coordonnée apporterait une information précieuse sur la qualité de l’eau du lac et éventuellement de son évolution. Elle permettrait également de comparer les lacs à cet égard et d’en tirer des enseignements. Toute autre initiative du genre, démarches, outils, etc., prise par l’une des associations de lac de Wentworth-Nord, pourrait être communiquée aux autres pour le bénéfice de tous.
  9. M. David Clark avait déjà demandé si son association pouvait obtenir de l’aide de la municipalité pour valider le choix de ses outils d’analyse de la qualité de l’eau et faire la synthèse des données historiques accumulées. Sa demande avait été bien reçue; mais il y avait lieu de monopoliser les autres associations pour justifier d’accorder un budget pour le mettre sur pied un tel service à l’échelle de la municipalité. Le CRE fournirait éventuellement l’expertise si une demande lui était ultérieurement formulée par la municipalité et acceptée.
  10. Sensibilisation sur la place des interventions dans le bassin-versant d’un lac sur l’équilibre de ce dernier. Ex. : Comment le développement au lac à la Croix, à la tête du lac Saint-François-Xavier, peut-il affecter ce dernier? Chaque association de lac d’un même bassin-versant est-elle en relation avec celles des autres, et partagent-elles leurs objectifs? Le regroupement d’associations de lacs d’un même bassin-versant, tel qu’il existe ailleurs, peut permettre une meilleure approche de protection de leur environnement, faciliter l’obtention d’un budget pour tenter de régler un problème commun, etc. Des municipalités voisines peuvent être impliquées.
  11. Quel est l’état des installations septiques d’un lac et quelles sont les mesures les plus appropriées, en fonction de la réglementation et de la réalité sur le terrain comme chez les propriétaires?
  12. Vidange systématique des installations septiques par la municipalité : L’ancienne administration avait annoncé la mise en œuvre d’un tel programme; rien n’a suivi cette annonce. Probablement irréalisable…
  13. À quel degré peut-on estimer l’efficacité des mesures de protection, comme le lavage des embarcations et le contrôle de l’accès aux lacs? Quelles sont les mesures suggérées pas les associations?
  14. Un patrouilleur de la SQ, invité par la municipalité, avait déjà souligné que, en plus d’une réglementation floue et l’existence de divers paliers de juridiction, il y avait des lacunes dans la signalisation présente ou non sur les lacs (Signaler les obstacles, les roches submergées, etc.). La municipalité pourrait-elle y voir?
  15. L’agent de la SQ avait aussi signalé que les activités sur ou autour des lacs peuvent parfois déranger, constituer un danger, être sous le coup d’interdictions, etc., exemple des feux d’artifice ou autre manifestation; naviguer à la noirceur (dont le moment est difficile à déterminer). La SQ peut parfois intervenir s’il y a plainte et si c’est sous sa juridiction. Ne faudrait-il pas mieux informer les riverains des règles et d’un code de conduire à respecter?
  16. Les associations de lacs doivent mettre l’accent sur l’information de tous les citoyens.

Par Carl Chapdelaine

Consultation Sur Les Lacs De W-N <--<lien

Cette séance de consultation sur la réglementation concernant la protection et l’accès aux plans d’eau de Wentworth-Nord aura lieu à Saint-Michel, le samedi 21 janvier. Elle s’adresse aux associations de lac. Mais, est-il judicieux de tenir une telle consultation alors que plus de la moitié des résidents autour des lacs n’y sont pas présents? Si cette proportion reflète celle des membres qui constituent les conseils d’administration desdites associations, on se prive possiblement de précieux échanges.

Par ailleurs, ne s’adresser qu’aux associations de lac, n’est-il pas risquer de restreindre d’autant plus la portée de l’exercice? À Montfort, certains contestent la représentativité et les prises de position de l’ALSFX, qui rejette le contrôle des embarcations, s’oppose à la réinstallations des bouées de navigation (limitant la vitesse des embarcations à 10 km/h, dans la zone de 30 m de la rive), etc. Ayant quitté ladite association, ils se sentent exclus de cette consultation.

Bien sûr, préparer la programmation à mettre en place à la prochaine belle saison part d’un bon principe; mais, n’aurait-t-on pas dû l’assortir d’un appel à tous, par voie de vidéoconférence, ou prévoir une plénière au retour des villégiateurs?

Par Carl Chapdelaine

AGA de l’Association du lac Saint-François-Xavier, 23 juill. 2022

Ce compte-rendu ne relève pas de l’Association du lac Saint-François-Xavier et n’en est pas le procès-verbal.)
Les membres sortants, Raymond Noël, Adam Gibb, Souzi Mhanna, Russell Watson, Susan Welsh, Sheila Yeats, Stephen Yeats, et reconduits en poste étaient présents, sauf M. Gibb.* M. Dean Barrière, le nouveau membre se joignait à eux. Le président, M. Raymond Noël présidait l’assemblée, dans les deux langues. Il y aura une quarantaine de personnes dans la salle, en plus des membres de l’Exécutif (anglicisme à changer pour conseil d’administration en français).

*Mme Welsh ne réside plus dans le district 5 de Wentworth-Nord et ne peut plus, selon la constitution que nous connaissions de l’ALSFX, être membre ou siéger au conseil d’administration de l’Association. Mais le président n’en a fait aucune mention. Mme Souzi Mhanna est aussi la nouvelle présidente du Fonds environnemental du lac Saint-François-Xavier

Mot du président :

• Salutations aux nouveaux venus.
• Recherche de bénévoles, avec quelque expertise en santé du lac.
• Présentation aussi courte que possible, pour laisser place aux questions.
• Accueil de M. Dean Barrière à l’Exécutif et remerciements à ceux qui l’ont quitté au cours de la dernière année.
• M. Noël indiquera aussi que, s’étant présenté comme candidat aux élections municipales, il avait quitté son poste. Il a cependant été réinstallé au conseil et à la présidence de l’Association. Il a félicité son adversaire élue conseillère, Mme Colleen Horan, présente dans la salle. (La mairesse n’y ayant pas été invitée ne s’y est pas présentée.)
Présentation par les deux nouveaux membres depuis l’an dernier :
• M. Barrière mentionne avoir quelque expérience avec les associations.

Rapport d’activités

• Communications avec la nouvelle administration municipal.
• Sondage auprès des riverains du lac (selon la liste disponible à l’Association).
• Tests d'eau en 2021 (rapport déjà publié).
• Plan d’intendance (plan de gestion) du lac (rapport déjà publié). Un rapport professionnel, appuyé sur l’expertise du biologiste. L’Association en est très fière.
• Plan d’urgence, étape par étape, contre l’introduction et la propagation d’espèces végétales envahissantes (le myriophylle à épi), dont le brouillon a été approuvé par le biologiste, comprenant :
o « Un programme officiel pour garder l’espèce hors du lac (c.-à-d. des mesures préventives).
o Un programme de formation et de sensibilisation pour s’assurer que le plus grand nombre possible de résidents sont conscients du problème et peuvent identifier l’espèce.
o Un programme de vigilance où il y a des « inspections » régulières du lac pour identifier l’espèce le plus tôt possible après son arrivée.
o Identifier et mettre en place les ressources nécessaires pour identifier et confirmer formellement sa présence et mobiliser les ressources pour la contenir et la combattre.
o Évaluation de l’étendue et de l’emplacement de l’introduction et de la propagation et détermination des meilleures mesures correctives à prendre.
o Mise en œuvre des mesures correctives appropriées. »

• Rapport sur l'utilisation du lac (y compris l'état de l'empoissonnement).
• L’installation des bouées. Sujet difficile. Elles appartiennent à la municipalité. L’Association en installait la moitié, pour faciliter l’installation. (La municipalité n’a pas d’embarcation disponible ici.) Nous étions couverts par l’assurance de la municipalité.) En 2019, l’entente était entre la municipalité et trois individus.
• D'autres problèmes au fur et à mesure qu'ils surviennent et sont identifiés par le conseil d’administration.

Plan d’action pour 2022

• Séance de formation sur la surveillance des espèces envahissantes.
• Sécurité nautique.
• Préoccupation sur la pollution possiblement créée par des installations de traitement des eaux usées déficientes.
• Etc. (Quelques passages de la présentation manqués par le soussigné.)
• Longue discussion ici sur le Fonds d’empoissonnement de l’Association (10$ sur les 35$ de la cotisation).
o L’empoissonnement ou aucune opération n’a pas d’influence sur l’écosystème, selon le biologiste.
o ?
o Il faudrait relâcher de 3 000 à 4 000 gros poissons par an, pour avoir un impact.
o Les 2 800$ du Fonds ne permettrait que d’acheter 700 de ces poissons pour une seule année. Plusieurs années de cotisation seraient nécessaires pour un an d’empoissonnement. Un tel programme est insoutenable.

Rapport financier (Susan Welsh)

((Nous n’avons pas eu la présence d’esprit de prendre une copie du rapport financier…)
• Notre effectif était bas l’an dernier. Les cotisations de nos membres sont pourtant notre seule source de financement. Il faut augmenter notre effectif.
• On espérait avoir un remboursement du Fonds environnemental pour …
• Il avait été indiqué que la municipalité allait rembourser à 100% le coût des analyses de l’eau dans le cadre du programme du RSVL. Mais il semble que le conseil soit indécis sur la question.
La conseillère Colleen Horan nous apprend que le sujet est sur la table du conseil municipal. Il s’agit d’une mesure qui s’appliquerait à tous les lacs.
• La trésorière indique que l’Association a un expert qui lui permet de parler en connaissance de cause avec la municipalité ou tout autre intervenant.
• …
R. Noël : Nous ne pouvons établir le budget sans savoir quel montant nous sera remis pour nos coûts avec le RSVL et ce que nous devons faire du fonds d’empoissonnement.

Fonds d’empoissonnement
(Ici le président invite les membres a émettre leur opinion.)
o R. N. : Possibilité d’annuler ce programme et d’affecter la réserve et les cotisations à l’actif global.
o Une intervenante : C’était un fonds commémoratif (Andrew Schell à l’origine).
o ‘’’ et Dean Barrière: Remettre la décision à l’an prochain? R. N : Ça fait quelques années que l’on fait précisément ça.
o D. Clark : Quel sorte de lac veut-on? Le poisson fait partie de son écologie. Stephen Yeats : C’est 4$ par poisson! D. C. : C’est un choix entre l’écologie et la dépense. R. N. Le biologiste dit que cela n’affecte pas l’écologie du lac.
o Intervenant : Les Schell accepteraient que le Fonds soit dissout.
o ‘’’ : L’empoissonnement n’est pas une priorité.
o Le soussigné :
    Le coût mentionné pour réussir un empoissonnement durable tient-il compte de l’absence de barrière à poisson à l’exutoire du lac? R. N. : Les grosses truites en question pourraient franchir les obstacles et revenir (frayer dans le lac).
    Ne pourrait-on pas emprunter les sommes affectées à ce fonds pour d’autres usages en attendant de statuer sur son avenir? (La suggestion n’a pas été bien interprétée; quoique M. Yves Léveillé a indiqué que cela se faisait couramment.)
o C. Horan (en réponse à un intervenant qui a dû suggérer de faire appel au gouvernement) : Edna nous a bien prévenu que le lac serait classé comme lieu de pêche dans le répertoire de Québec si nous lui faisions appel.)
o Une intervenante : Former un comité pour lever des fonds?
o R. Noël :
    La décision sera reportée d’un an.
    Vote pour enlever la cotisation de 10$. (annulé)
    Vote pour la maintenir à 35$, mais sans l’affecter au fonds d’empoissonnement. (Nous croyons que cette proposition a été adoptée.)

Période de questions

o (Inaudible) sur l’accès à la rampe de mise à l’eau (la chaîne).
o L’un des quais du côté de la marina a besoin d’être réparé. R.N. :
    • Il est sur le terrain de la MRC.
    • J’ai demandé à la municipalité de le réparer. C. Horan : Il n’appartient pas à la municipalité.
o R. Noël : Les crochets au bord du mur de la marina sont dangereux et ce dernier a besoin de réparations.
o M. Robert Théorêt, soulignant que tout a augmenté, propose d’augmenter la cotisation à 50$. Russell Watson : On va perdre des membres.

Sous toutes réserves, par Carl Chapdelaine

Nomination de M. Dean Barrière à l’exécutif de l’ALSFX

En ce 15 juillet 2022, le président de l’Association du lac Saint-François-Xavier, M. Raymond Noël, annonce, que, conformément aux règlements de l’association, M Dean Barrière a été nommé par acclamation au seul poste vacant au sein de son exécutif. Il est le seul à avoir soumis une candidature avant minuit, le 14 juillet 2022. C.C.

Plan de gestion du lac Saint-François-Xavier

Dans une lettre de nouvelles, du 5 mai, adressée aux membres et à leurs voisins, le président de l’Association du lac Saint-François-Xavier, M. Raymond Noël, mentionne, entre autres, que : « Nous avons eu une réunion avec un biologiste professionnel pour préparer un plan d’intendance (plan de gestion) du lac. Le travail contenu dans (requis par) le plan devrait prendre en charge la plupart (nécessiter une bonne partie) des efforts de l’exécutif du lac et (d’)autant de résidents / bénévoles que nous pouvons (puissions) encourager à participer. Un résumé de haut niveau (global) de ce document se trouve ailleurs sur notre site Web. https://lacsaintfrancoisxavier.com/index-fr

Nouvelles de l’Association

Dans un courriel adressé aux membres et voisins, le président, Raymond Noël, rappelle que les résultats du sondage que l’Association a mené auprès des résidents du lac seront le point de départ pour le travail de son exécutif pour 2022.

Il mentionne qu’une première rencontre avec la Municipalité, le 17 février, a été très productive et que la nouvelle administration municipale et l’Association coopéreront pour la santé du lac et la préparation d’un plan d’urgence au cas où le lac serait infesté de plantes envahissantes.

La municipalité les a, par ailleurs, avisés qu’elle reprendra possession des bouées et qu’elle a l’intention de les réinstaller sur le lac.

M. Noël souligne le succès de la partie de golf d’hiver organisée par Richard Morris au lac, le 5 mars.

En dernier point, il annonce que, pour des raisons personnelles, Stephen Yeats a démissionné de son poste de vice-président de l’Association, à compter du 7 mars 2022; qu’il restera au sein de l’exécutif qui a acclamé Adam Gibb comme son remplaçant.

Par Carl Chapdelaine

Sondage de l’Association du lac Saint-François-Xavier

Le 7 février dernier, l’exécutif de l’Association dévoilait les résultats d’un sondage qu’il avait préparé pour, explique-t-il, tous les résidents du lac qu’il avait pu rejoindre par courriel. Sur 120 envois, 60 auraient généré une réponse au sondage. L’exécutif demandait leur <avis sur les questions (enjeux) sur lesquelles (leur) association devrait se concentrer.> Le sondage énumérait une série de ces enjeux.

L’inclusion redondante de certaines responsabilités déjà dans le mandat de l’Association, <telles que l’analyse de l’eau, le lavage des bateaux, la collaboration avec RSVL, etc.>, fut omise.

Les résultats sont regroupés en trois niveaux d’approbation sur l’importance de chaque enjeu aux yeux des résidents sondés:
• <La grande majorité d’entre vous (85 % ou plus) étaient d’accord pour dire que les éléments … étaient importants.
• Entre la moitié à deux tiers d’entre vous estimaient que les éléments … étaient préoccupants.
• Très peu d’entre vous (25 % ou moins) pensaient que (les éléments) étaient importants.>

En conclusion, le sondage aurait indiqué que : < Environ les deux tiers des répondants (38 à 42) ont placé « plan d’urgence pour les espèces envahissantes » et « priorité pour les résidents d’utiliser le lac » comme première ou deuxième priorité.>

On peut voir l’analyse des résultats en suivant le lien ci-après : Rapport sommaire de l'enquête 

Commentaire : Le fait que seulement 25% des résidents consultés auraient placé l’enjeu d’<Augmenter le nombre de bouées sur le lac> comme étant une priorité nous laisse songeur et un peu sceptique sur l’impartialité de ces derniers. Et nous savons qu’au moins deux résidents bien connus au lac, Mme Denyse Pinsonneault et M. David Clark, n’ont pas reçu le questionnaire… *

La remise en place de toutes les bouées paraît essentielle à l’application de la réglementation sur le contrôle de la navigation sur le lac et pour la sécurité de tous ses usagers. Les anciennes administrations de l’Association l’avaient obtenue après une dizaine d’années de démarches ardues auprès de Transports Canada. Cette question fera probablement d’ailleurs l’objet d’une exigence prochaine de la Municipalité auprès de ladite association. On le sait, cette dernière est contre la remise en place de ces bouées et compte sur le soutien de ses membres (et des résidents) pour s’y opposer. S’il n’y avait que 25% des résidents qui jugeaient cet enjeu important, l’Association ne devrait-elle pas plutôt respecter sa mission et songer à une campagne de sensibilisation sur son importance pour la protection du lac et de ses usagers?

*13 janv.: L'exécutif de l'Association dénonce et contredit nos propos, tout en affirmant avoir envoyé le questionnaire à ces deux résidents; mais, ils ne l'ont pas reçu. On peut croire qu'un problème technique ait causé cet état de fait.

Par Carl Chapdelaine

Revue des années 2015-2020

AGA de l'ALSFX 2019

Notes de compte-rendu.

Adam Gibbs à l'Exécutif, en remplacement de Tom Morris.  

Constitution (Raymond Noël): Ajustements, selon le document disponible, adoptés à la très grande majorité.  

Fonds d'empoissonnement (Stephen Yeats et autres intervenants): 2 350$ en réserve au Fonds et discussions sur l'avenir de ce programme. Il n'y aurait pas grand nombre de pêcheurs. (Mais il y avait plusieurs amateurs de pêche sur les quais privés cette fin de semaine, à Newaygo.) Besoin d'une barrière à poisson à la sortie du lac avant de recommencer l'ensemencement. Suggestion d’un intervenant de relâcher de plus grosses truites; elles coûteraient plus cher mais ne quitteraient pas le lac, selon lui. On vote de maintenir la cotisation de 10$ en attendant de statuer sur l’avenir de l’opération. (Il y aura aussi mention au budget du 5$ pour dépenses environnementales.) 

La santé du lac (Jim Clark): Pas de plantes exotiques envahissantes selon l'inventaire de l'an dernier, avec embarcations, aquascopes et bénévoles. L'eau est bonne; résultats sur site de l'ALSFX (pas trouvé…). Mathieu Madison a été la personne-ressource pour les conseils et l'action à venir. 

Bouées (Raymond Noël): «C'est la responsabilité de la municipalité; adressez-lui toute question.» (Point, à la ligne.) 

Rapport financier (Susan Welsh) : Voir le budget ci-joint.

Période de questions
1. Charger pour le lavage des embarcations? Rép. de M. David Zgodzinski: Non; certains vont préférer s'infiltrer plutôt que de payer même 5$. Et la contribution volontaire représente déjà trop d'administration pour ce qu’elle rapporte. Faudra trouver d'autres façons de partager les coûts avec les touristes. 
2. On voudrait que l'Association nous donne ici de l'information sur ce qui se passe à la municipalité. DZ Je suis là pour répondre à vos questions; et facile à rejoindre. Venez à la séance du Conseil municipal. RN Ce n'est pas un sujet propre à l'AGA. On a accordé du temps au maire pour répondre aux questions dans le passé et cela a détourné l'attention à porter à nos propres affaires, tout en amenant des sujets propres à des particuliers.
 
*Ces notes de compte-rendu sont émises sous toutes réserves. Il nous a été impossible de suivre correctement le déroulement des interventions venant de la tribune comme de la salle. La grande majorité des présentations comme des questions ont été, comme d’habitude, en anglais et, même si le président a mis un grand soin à veiller à la traduction de chacune, cela ne pouvait suffire à les rendre intégralement compréhensibles pour tous.
Pour une telle assemblée, l’accompagnement par un Power Point, comme cela avait pu être le cas il y a quelques années, pourrait peut-être permettre à toutes les personnes présentes de ne rien manquer. Le nombre de gens dans la salle pouvant en effet encore dépasser celui des 75 membres indiqué au budget, et l’événement ne se reproduisant qu’une fois l’an, un PPP nous semblerait justifié.

Par Carl Chapdelaine.

A g A de l’Ass. du lac St-François-Xavier; notes de compte-rendu

L’assemblée générale annuelle était brillamment présidée par le président de l’Association, M. Raymond Noël. Il assurait également la traduction des échanges au besoin. Nous estimons l’assistance à plus de 100 personnes.

Mot de bienvenue et logistique

1. Le président annonce qu’il y aura une corvée le 24 août (un vendredi?) pour faire l’inventaire des plantes aquatiques. Il invite les bénévoles éventuels pour cette opération à l’indiquer sur la feuille en circulation dans la salle.
2. Il demande aux personnes de l’assistance de poser toute question dans leur langue; il veillera à les traduire le cas échéant. Il demande à être bref et à réserver les questions pour la période allouée, à moins qu’il ne s’agisse d’une demande d’éclaircissement ou de procédure sur le sujet en cours.
3. Malgré que la présentation d’un projet de nouvelle constitution soit un élément important prévu à l’ordre du jour et appelant un vote, le président annonce que, vu l’absence imprévue du principal intéressé (Thomas Morris), ce sujet ne pourra pas être traité à fond à la présente AGA.
4. Mme Colleen Horan, qui assurait entre autres les services de secrétariat depuis de nombreuses années pour l’Association, a démissionné de son poste. Une seule candidate, Mme Sheila Yeats, s’est présentée pour remplir le poste devenu vacant à l’Exécutif et a donc été élue par acclamation. Faute de candidats, ses sept autres membres sont donc reconduits. Une plaque de reconnaissance, au logo de l’Association, est remise à Mme Horan avec les remerciements de ses collègues et sous les applaudissements de l’assemblée.

Bref rapport sur les activités de l’Exécutif

1. Trois bouées (privées) ont été placées sur le lac en remplacement des petits radeaux qui indiquaient le début ou la fin d’une zone de vitesse réduite à 10km/h. L’une a été achetée par la Municipalité; l’Association a dû défrayer le coût des deux autres. Les bouées de navigation ont été remises à l’eau en retard (en juillet) en raison d’un problème de moteur du bateau-ponton utilisé.
2. L’Exécutif a rencontré des responsables du Club de Canoë-Kayak Viking pour discuter de certains problèmes. L’Exécutif s’est laissé convaincre que les responsables au Club s’assurent que la procédure de lavage des embarcations relevant du Club soit respectée méticuleusement, que ses embarcations aient les autocollants appropriés en conformité avec cette réglementation. Ils vont même au-delà de leurs obligations en prévenant au besoin de simples visiteurs au lac de la nécessité de suivre le protocole légal établi. Ils prendront soin de ne pas générer de bruit excessif lors de 5 à 7 reliés à leurs activités; l’exception étant l’usage du mégaphone lors de leurs régates annuelles.
3. Colleen Horan rappelle qu’une feuille est en circulation dans la salle pour recevoir les noms et les coordonnées des volontaires et l’indication de leurs préférences de service.
4. Mme Horan indique que les services de surveillance et de lavage d’embarcation(?) n’étaient pas offerts avant le 23 juin, constat inacceptable pour l’ALSFX qui a dû pallier cette lacune. Elle enchaîne avec un vif plaidoyer justifiant la position de l’Association en faveur de l’appui à la résolution de la Municipalité concernant sa reprise en charge pour la MRC du mandat pour les services jusque-là, très négligemment souligne-t-elle, offerts par la Coop des 4 Pôles au Pavillon Montfort ainsi que pour l’entretien et (selon l’Exécutif?) la surveillance dans l’accès au lac en divers endroits. 
Elle affirme haut et fort que l'Association (à moins qu'il ne s'agisse de la Municipalité) a reçu (lors d'un sondage par courriel) un appui largement majoritaire de ses membres (ou de la population s'il s'agit de la Municipalité) dans ce sens.
Mme Horan donnera un exemple pour justifier ce constat de négligence de la part de la Coop qui aurait laissé entrer des embarcations non lavées dans le lac. (Aucune défense de la part de la Coop ne paraît avoir été rapportée ou sollicitée par l'Association ou la Municipalité face à ces accusations…) (Nous accueillerons ici toute correction ou toute précision qui nous aurait échappée.) 
M. Noël indiquera à l’assistance que certains propriétaires n’arborent pas l’autocollant réglementaire sur leur embarcation.

Empoissonnement

(N’ayant pas reçu copie des états financiers où étaient indiqués certains détails sur ce sujet, il nous a été difficile de bien comprendre la présentation qu’en a faite M. Stephen Yeats.)
Nous croyons avoir entendu que 1 500 truites avaient été relâchées dans le lac en trois ans et que les pêcheurs n’en avaient pour autant pas vraiment attrapées. L’argent serait alors mal utilisé. Jadis, FAPEL aurait conseillé de relâcher des poissons de 11 pouces; ce qui n’a pas été le cas. Selon des recherches internes, on a trouvé par exemple que dans certains lacs on avait mis un nombre de truites relativement bien plus important qu’ici. Le constat reste que l’opération ne fonctionne pas. Faudrait-il installer une barrière à l’exutoire du lac et nettoyer le fond des ruisseaux qui s’y jettent pour permettre aux truites d’y frayer? Un intervenant mentionne que l’on a les mêmes discussions au lac Notre-Dame.
On nous a rapporté hier que M. David Clark avait interrogé l’Exécutif sur l’absence de lâcher de truites dans le lac en 2017. (Sous toute réserve, car nous n’avons pu bien entendre ses propos à l’AGA.) Le budget pour 2017-18 indique 0$ comme montant dépensé à ce chapitre; (même si les membres, à l’AGA de 2017, avaient rejeté une demande de l’Exécutif de suspendre l’empoissonnement pour ladite période, comprenons-nous).
Le président mentionne que ce sont les membres qui diront à l’Exécutif quoi faire avec cette activité.

La santé (équilibre) du lac

M. Jim Clark (?), en charge de ce dossier, en fait la présentation. (Nous reprendrons en nos propres mots ce que nous avons pu retenir de ses propos.)

1. L’atelier «Santé du lac 101» organisé par l’Association au Pavillon Montfort, le 23 juin dernier, a rassemblé de nombreux membres et résidents. M. Mathieu Madison, biologiste enseignant au collège de Rosemont et président d’Abrinord, a communiqué de précieuses informations sur la protection du lac Saint-François-Xavier, tout en répondant aux questions et en échangeant avec l’assistance regroupée par tables-ateliers.

2. Les principaux points identifiés en conclusion des ateliers furent, entre autres :
  a.       La nécessité de voir à l’efficacité et à la mise à niveau des installations sanitaires.
  b.      Prévenir l’introduction de toute espèce aquatique envahissante.
  c.       Voir à la réduction de la sédimentation (qui origine des berges et de tout le bassin-versant); laquelle affecte sérieusement un lac. Il ne s’agit pas seulement des interventions publiques, mais des mesures à être adoptées au besoin par chaque propriétaire.
  d.      Le suivi des programmes d’évaluation de la qualité de l’eau (et du degré d’eutrophisation des deux bassins du lac.)
  e.      La communication et la sensibilisation; sans oublier les problèmes d’accès au lac.

3. Prochaines étapes
  a.       Évaluer le choix et l’efficacité des programmes de suivi de la qualité de l’eau et de l’état du lac.
  b.      ?
  c.       Collaborer avec la Municipalité dans le dossier des installations de traitement ou d’évacuation des eaux usées, dont les systèmes septiques.
  d.      Un montant a été alloué pour un éventuel mandat à un groupe de travail sur l’élaboration d’un plan d’action environnemental sur 5 ans pour le lac. (L’item «projet - environnement» du budget indique 368$ pour 2017/18 et 4,100$ pour 2018/19.)

Communications

De ce que nous avons compris de la présentation de M. Russel Watson :
L’Association a besoin d’un site internet pour communiquer avec les membres (et le public…), échanger l’information de façon rapide et pratique; particulièrement sur les sujets et actions à son programme, comme le RSVL. L’Association reçoit des demandes d’information et il est nécessaire d’utiliser un tel moyen de communication.
On aura besoin de collaborateurs.
Le site, suivrait un peu l’exemple de celui de lac Barron [Il serait en construction et fonctionnel d’ici deux mois. (?)]

La Constitution

Un projet de nouvelle constitution avait été communiqué aux membres. Plusieurs personnes de l’assistance avaient déjà des questions sur le sujet, malgré que le président ait eu mentionné que la présentation prévue sur ce dossier serait remise en raison de l’absence du principal intéressé. 
Certains affirmaient qu’il fallait plus de temps aux membres et plus de discussions avant d’adopter un document d’une telle importance. 
Devant les réserves exprimées, M. Raymond Noël proposa aux intéressés de faire parvenir leurs commentaires sur la version soumise; que de nouvelles versions seraient proposées suite à l’évaluation des suggestions et que la discussion prévue cette année serait reportée à la prochaine AGA.

Période de questions reliées aux activités de l’Association

1.       M. Dave Clark demande si l’on s’assure que, lors de la mise à l’eau d’embarcations à la plage, la procédure de lavage est respectée. Mme Horan lui répond que c’est très difficile de toujours surveiller ce qui se fait à la plage. De nombreuses personnes ne sont visiblement pas sensibilisées au danger d’introduction de plantes envahissantes dans le lac.
2.       Sur la question de savoir qui signifie une infraction et donne une contravention, on expliquera au soussigné que cela relève d’une employée de la municipalité. (Il s’agirait de la préposée au Pavillon Montfort, nous signalera-t-on d’autre part.)
3.       Sur la Constitution, M. Dave Clark suggère d’avoir une réunion de volontaires pour y travailler. Mme Diana Jegou croit qu’il faudrait en discuter à une assemblée générale, peut-être la prochaine AGA. M. Jacques St-Laurent pense qu’il faudrait y consacrer toute une assemblée.
Le président affirme que l’on va demander aux membres ce qu’ils préfèrent et propose que le sujet soit remis à l’ordre du jour de l’AGA de 2019. Adopté!
4.       À propos de la mention de recherche sur la question de l’empoissonnement, M. David Clark demande à ce qu’on fasse connaître ces recherches aux membres. Le président dit que tout sera disponible par internet. M. Stephen Yeats rapporte le sens de propos de M. Mathieu Madison à l’effet que ce ne soit pas vraiment une question environnementale, mais plutôt un enjeu social.

États financiers

Mme Susan Welsh fait la présentation de ses états financiers.
On a reformulé la présentation.
Il y aura 4 500$(?) pour le projet de plan environnemental sur 5 ans. On demande si l’on a fait appel au Fonds environnemental du lac Saint-François-Xavier pour financer ce projet. Le président répond que l’on n’en était pas encore rendu là. Le conseiller municipal et ancien trésorier du Fonds, M. David Zgodzinski, indique que le projet cadrerait bien avec les critères de sélection de projet de cet organisme. 
Il y a aussi une somme pour la traduction de la constitution faite par des services professionnels.

Période de questions générales

1.       M. XYZ : Concernant le plan environnemental(?), il y a un endroit du lac où le plus important problème environnemental a bien été identifié, mais sur lequel on ne s’est pas penché, c’est l’exutoire du lac Thur(t)son dans le bassin Newaygo du lac Saint-François-Xavier. Le fond du lac à la tête de cette baie a été et demeure surélevé de 2 à 3 pieds, suite à la destruction du barrage de castor au premier lac, de sorte qu’y fleurissent même maintenant plein de plantes aquatiques. L’ALSFX devrait demander au Fonds de financer une étude et un projet de restauration de l'état de cette baie. M. David Clark fait remarquer que ce sera difficile de nettoyer cet endroit, et qu’il faudrait saisir M. Mathieu Madison du problème. Le président du Fonds affirme que toute demande de l’Association de financement d’une analyse/projet dans ce cas ou tout autre sera étudiée.
2.       Le soussigné demande au président de quel droit il a fait parvenir, au nom de ses membres et à leur insu, une lettre d’appui à la résolution de la Municipalité, adoptée la veille, demandant à la MRC de lui laisser reprendre la gestion du Pavillon Montfort et de l’entretien du Sentier des Orphelins, entre autres, des mains de la Coop des 4 Pôles. Et comment pouvait-on agir ainsi, à la Municipalité comme à l’Association, sans permettre une défense à l’organisme visé devant des accusations de négligence. En réponse, M. R. Noël rappelle les résultats concluant d’un sondage auprès des membres et son droit d’agir en leur nom. Il ne commente pas la deuxième interrogation.
3.       M. David Clark, à propos de ?, rappellera que l’Exécutif doit être le porte-parole de tous et non pas d’un groupe en particulier.
4.       M. R, Noël indiquera que, dans le cas de l’empoissonnement, l’Exécutif n’avait pas reçu de directive des membres.
5.       Le président rappelle que l’AGA du Fonds aura lieu le 11 août, à 9h 30. Que les Régates et la soirée communautaire se tiendront samedi prochain, le 28 juillet, (à la plage et au Pavillon Montfort).

La sécurité sur le lac

M. Raymond Noël souligne trois points :
1.       Les nageurs qui s’aventurent au-delà des berges sur le lac devraient être accompagnés d’une embarcation, car on pourrait ne pas les voir et les frapper.
2.       Les embarcations et autres non-motorisées devraient longer les rives et ne pas risquer de voir celles à moteur les mettre en danger ou nuire à leur déplacement.
3.       Les embarcations motorisées doivent donner la priorité à celles qui ne le sont pas.
4.       Question inaudible de Mlle Beauchamp.
5.       Mme Diana Jegou rapportera que des nageurs partent de la plage et vont largement au-delà de la ceinture qui la délimite dans le lac, se mettant ainsi en danger et forçant les embarcations motorisées à la plus grande prudence.
6.       Selon Mme Jegou, les bouées sont mal placées sous le rapport de leur distance des berges. M. Russel Watson répondra que l’on a dû procéder à leur installation à toute vitesse. Le tout devrait être rectifié.

Sous toutes réserves, par Carl Chapdelaine

1. Nous étions en premières rangées et souvent seule la traduction des échanges dans la salle, le plus souvent en anglais, nous permettait d’en suivre le déroulement. Malgré tout, nous n’avons pu tout comprendre; d’autant plus que, ayant annoncé le non-renouvellement de notre adhésion, nous n’avions pas reçu les états financiers avec l’aperçu des quelques projets dont on allait discuter.



Notes de compte-rendu de l'AGA 2017 de l'ALSFX      

Le président, M. Raymond Noël, préside également l’assemblée.


Procédure


1. M. Noël rappelle d’abord les règles du déroulement de l’assemblée. M. Adrian Hausermann sera mis à contribution pour la traduction des interventions dans l’autre langue. Puis viendra l’approbation de l’ordre du jour et du procès-verbal de l’AGA 2016.


2. On procède immédiatement à l’élection qui permettra de reformer le conseil d’administration (comité exécutif) de huit membres, suite à la démission de deux de ses administrateurs. Les membres en règle avaient reçu, à l’entrée, le bulletin de vote avec la dizaine de noms, soit des six administrateurs sortant, soit des candidats désireux d’accéder au comité. (Le président, M. Raymond Noël, nous expliquera que le comité exécutif et chacun de ses administrateurs sont tenus de solliciter un nouveau mandat à chaque année. Mais il était fréquent dans le passé que la confiance des membres leur soit accordée en bloc, par vote à main levée, et qu’ils soient reconduits pour une autre année. Les postes vacants peuvent de même être comblés par acclamation si le nombre de candidats ne dépasse pas le nombre de démissionnaires. En tout autre cas, l’élection amène, parmi les administrateurs sortant, les trois obtenant moins que les autres à être confrontés au score des nouveaux candidats.)
Les candidats seront appelés à se présenter; puis on passera au vote. Le dépouillement se fera en arrière-scène, sous la supervision de M. Jacques Saint-Laurent; les résultats seront annoncés en cours d’assemblée. (Les six membres sortant de l’exécutif seront tous réélus; alors que, parmi les quatre nouveaux candidats, M. Jim Clark(?) et M. Morris(?) s’ajouteront aussi à eux.)


Rapports d’activités


1. Les deux petits radeaux de signalisation sur le lac. Le président nous informe que l’un des deux a été remplacé. L’autre le sera également; mais l’on discute toujours du partage des tâches avec la Municipalité et de l’engagement des coûts comme de la responsabilité civile qu’il implique.


2. Les plantes envahissantes. R. Noël reprend les propos de son courriel du 6 juillet et énumère les actions menées par le Comité exécutif autour de cette question: «Nous sommes très inquiets concernant la possibilité d’envahissement par le myriophylle à épi. Il est déjà présent dans plusieurs lacs, dans et aux alentours de la municipalité».
Il précise l’intention derrière la consultation légale à propos de l’implication de l’Association dans une entente de collaboration avec la Municipalité concernant l’application de la réglementation sur la protection et l’accès aux plans d’eau. La Municipalité, précise-t-il, ne s’engage qu’à deux visites de surveillance par saison sur le lac. Par ailleurs, le contrôle opéré par la Coop des 4 Pôles, au quai public du Pavillon de Montfort, ne devait débuter que le 24 juin. L’ALSFX a donc constitué une équipe d’étudiants chargée de sensibiliser ceux venant mettre une embarcation à l’eau à l’obligation de la laver, et de leur indiquer où et comment le faire. La station du «lave-embarcation» de Montfort étant maintenant utilisable en tout temps. Photos du mois


3. Communications. M. Russell Watson parle du succès de la page Facebook de l’Association, doublée de l’envoi en bloc de courriels aux membres en complément d’information. La création projetée d’un site internet impliquerait une dépense très importante, alors que la page Facebook et le système de courriels semblent suffire. Le projet est abandonné.


4. Constitution et bulletin. Administratrice démissionnaire, Mme Shelagh-Jane Woods a travaillé longtemps sur un projet de renouvellement de la constitution de l’Association. La tâche demeure complexe et l’implication de tous sera nécessaire pour la compléter.
De même, Mme Woods explique que la publication du bulletin, deux fois l’an, pèse lourd sur les épaules de ceux qui y contribuent activement; il est suggéré de le remplacer par la diffusion d’information d’actualité au moyen de l’Internet. Des membres s’opposeront à la disparition du bulletin.


5. Protection du lac et programmes de suivi. Mme Colleen Horan explique le déroulement de la collecte d’échantillons d’eau et la mesure de la transparence, dans le cadre du protocole du RSVL dont elle et M. Felix Hausermann assurent l’opération depuis déjà nombre d’années. Le rapport du RSVL pour 2016 n’est pas encore disponible (problèmes internes au RSVL).
Elle rappelle aussi l’opération menée depuis plusieurs années avec les services de Notreau, pour vérifier la qualité de l’eau pour la baignade, aux sites choisis par le Dr. Richard Carignan.
Elle s’attache aussi à décrire le rôle des étudiants qui surveillent l’accès à l’eau, au Pavillon, à la plage et à la marina (quand?). Ils ne procèdent pas au lavage mais indiquent comment utiliser la station. Une participation du Fonds environnemental(?) permet de les rémunérer(?). Elle fait appel à tous pour surveiller ce qui se passe sur le lac, avec rapport sur les contrevenants à la réglementation et prise de photos.
Mme Edna Schell demande pourquoi cela ne relève-t-il pas d’abord de la MRC. Le président invite M. le maire Genest à répondre à cette interrogation. Mme Schell parle de ce qui se fait ailleurs et demande si l’on a cherché pour des exemples. M. Noël indique que l’Association a consulté d’autres organisations.
M. le maire parle d’une somme de 5 000$ consacrés par la MRC à la station de lavage de Montfort.* Il explique que, pour sa part, la Municipalité a engagé des fonds pour la sensibilisation des résidents et visiteurs au danger des espèces envahissantes et à sa nouvelle réglementation. Mais, la participation active des organisations de protection de lac est indispensable; il cite le cas de l’étroite collaboration entre les riverains et la Municipalité au lac Laurel (pris avec le myriophylle à épi), et compte sur l’ALSFX pour le lac Saint-François-Xavier.


6. Données historiques sur la qualité de l’eau. M. David Clark est invité à présenter le travail qu’il a accompli sur les données historiques concernant la qualité de l’eau et l’état du lac. Il dit avoir réagi au constat d’une récente et vaste étude parrainée par la WWF-Canada* sur l’état de santé des 25 principaux bassins versants du Canada. *World Wide Fund For Nature; une ONG internationale, anciennement nommée World Wildlife Fund. (Résumé en français du rapport rédigé en anglais.)
Il décrit les résultats de son travail de compilation et d’analyse de 46 années de données sur le lac. Il indique qu’il les a communiqués à plusieurs petits groupes de résidents dernièrement, à l’aide d’un Power Point, et qu’il est prêt à faire de même pour tous les intéressés. Ces résultats parlent pour le lac et indiquent une fluctuation et une dégradation de la qualité de l’eau en fonction de l’action humaine. Il faut en tenir compte et agir.
Il rappelle le rapport du Réseau Inter-Lacs, de 1998, qui montrait déjà une eutrophisation (vieillissement) du lac, par, entre autres, un manque d’oxygénation dû à l’apport de nutriments et à l’augmentation conséquente des plantes aquatiques. Ce problème était particulièrement notable dans la section de Newaygo (devenue, par sa position en amont, une sorte de bassin de sédimentation pour l’ensemble du lac). Il regrettait le rendez-vous manqué de cette année avec le CRE pour l’élaboration d’un Plan directeur de lac.


7. États financiers de l’Association. Mme Susan Welsh, la trésorière, présente le tableau et émettra quelques propositions.
Celle, sur laquelle a travaillé l’administratrice Jennifer Barnard, de sauter une année dans la remise à l’eau de truites(?), le temps d’évaluer les résultats toujours incertains de cette opération, ne trouve pas l’assentiment de l’assemblée.
Celle de demander aux membres une cotisation réduite lorsque portant sur plus d’un an, attire certains appuis mais est finalement rejetée. Mme Edna Schell retracera l’origine d’un fonds environnemental dans le budget de l’ALSFX, dont 5$ destinés d’abord au reboisement des rives (?).


Note : La présentation du budget suscita de nombreuses interventions, questions et votes. Ce fut un peu de même tout au long de l’assemblée, de sorte qu’il n’y eut plus de temps à la fin pour la Période de questions prévue. Mais la formule aura probablement plu à la majorité et maintenu l’intérêt de l’auditoire.


8. La contribution du Fonds environnemental du lac Saint-François-Xavier à la consultation légale et à la surveillance de l’accès au lac, inscrites au budget de l’Association, a également suscité plusieurs interventions. M. Jacques St-Laurent, le président du Fonds, a précisé qu’il s’agissait de cas par cas, et pour des projets conformes à sa politique; mais que l’organisme n’intervenait pas automatiquement dans le budget de l’Association.


9. Il a été question de l’exutoire du lac, sous le chemin de Lisbourg. Le maire a demandé ce que voulait y faire l’Association; tout en précisant que le niveau déterminé du lac avait été fixé par décret antérieurement. (À la prise de possession de ce chemin par la Municipalité, le contrôle de ce niveau doit relever directement de son autorité.) M. Raymond Noël indique que l’on avait pu songer à y installer un filet (ou barrière quelconque pour empêcher les truites de disparaître à jamais dans la cascade qui les amène au lac Chevreuil) (?).


10. Le Plan directeur de lac. Ayant une question pour la période normalement réservée à cette fin avant la clôture de l’assemblée mais qui n’eût pas lieu, le soussigné dut se contenter de la poser en tête à tête avec le président. Pourquoi l’Association avait-elle refusé d’appuyer le projet pour 2017, après s’y être elle-même impliquée? Réponse de M. Noël : Les membres du Comité exécutif ont jugé avoir manqué de temps et d’explications pour être à même d’approuver le projet. Mais une demande a été adressée au CRE pour obtenir une présentation du programme en question au Comité, dans le but de pouvoir en évaluer la portée et d’éventuellement relancer le projet. (Le projet était pourtant sur la table depuis des mois et la Municipalité avait même déjà adopté une résolution pour accepter de le présenter au CRE, sous condition préalable, entre autres, d’obtenir la somme nécessaire du Fonds environnemental. Le Fonds a finalement aussi refusé, selon le maire, et pour des raisons en partie semblables.)


11. Code d’éthique. Une question ou suggestion est restée sur la tablette du soussigné, faute de temps alloué. Il s’agissait de savoir si, comme pour les municipalités et d’autres corps publics par les temps qui courent, l’exécutif allait proposer un code d’éthique à ses membres, spécifiant entre autres qu’ils se devaient de respecter les objectifs inscrits dans la constitution, d’agir en toute impartialité et sans partisannerie, etc.


12. La Coop des 4 Pôles au Pavillon de Montfort. Suite à une intervention sur la présence de la Coop et sur ses opérations au Pavillon, le soussigné a cru comprendre que le responsable des communications du Comité exécutif avait demandé à l’audience si elle serait en faveur du retrait de cet organisme de l’endroit. Il n’y eut pas de discussion sur la suggestion, mais une levée de mains majoritaire y répondit favorablement…

*Demande de contribution financière de 5000$ par la municipalité de Wentworth-Nord pour l’opération de sa station de lavage des embarcations de Montfort, située sur la propriété de la MRC.
Faute de fonds, la Municipalité ne peut y assurer l’embauche d’un opérateur pour veiller au respect de sa nouvelle réglementation pour la saison 2017. L’opérateur pourrait aussi avoir pour mandat d’effectuer des visites ponctuelles de contrôle sur le lac, avec l’appui des membres de l’association du lac. La proposition présentée par le maire A. Genest est adoptée.
Source : Article CM 126-05-17 du procès-verbal de la séance du 9 mai 2017 de la MRC des Pays-d’en-Haut. Procês-verbal de la MRC du 9 mai 2017

Note : Ce compte-rendu ne prétend nullement remplacer le procès-verbal qui sera rédigé par la secrétaire et approuvé par les membres à la prochaine assemblée générale. Toute information qui y est donnée, l’est sous toute réserve, le soussigné n’ayant malheureusement pu saisir ou retenir tous les propos échangés. Les corrections que vous voudrez y apporter seront considérées.

Carl Chapdelaine

AGA de l’ALSFX

Samedi, de 9 h à midi, aura lieu l’Assemblée générale annuelle de l’Association du lac Saint-François-Xavier. Dans son communiqué du 6 juillet dernier aux membres, le président, M. Raymond  Noël, indique que le dossier de la prévention contre l’introduction du myriophylle à épi dans le lac sera le principal point à l’ordre du jour. Il y rappelle les grandes lignes actuelles de cette question et les démarches de l’Association avant la signature de l’accord de coopération maintenant exigé par la Municipalité pour l’application de la réglementation concernant la protection et l’accès aux plans d’eau. Il souligne également qu’il y a deux postes à combler à l’exécutif.


Traditionnellement, cette assemblée générale est ouverte à tous; c’est ce que le président nous a réitéré aujourd’hui même. Seuls les membres en règle de l’Association ont cependant droit de vote. Ceux de l’exécutif s’en abstiennent, à moins qu’il y ait à départager une égalité dans le vote de l’assemblée. (Article 4.3 b; en date du 6 mai 2006).


Le sujet du myriophylle à épi n’était pas le seul inscrit à l’ordre du jour : «D'autres questions sur lesquelles nous toucherons incluent le bulletin, notre constitution, un site Web, des résultats financiers et un budget pour l'année prochaine.»


Le président de l’assemblée énumère généralement la procédure à respecter au cours de sa tenue, dont la traduction dans l'autre langue. Ainsi, il peut demander à ce que toute question de la part de l’auditoire soit réservée ou reportée à la Période de questions. Le temps est toujours trop court pour permettre des débats poussés sur les différents sujets soulevés au cours des trois heures que dure l’assemblée; surtout lorsqu’un vote secret doit être mené et les résultats dépouillés sur le champ, en arrière-scène. Soulignons que, contrairement à la norme, vous ne devriez pas être dissuadés d’y assister par les formalités souvent assez lourdes dans ce genre d’événement.


Parmi les questions sur lesquelles le soussigné, avec une dizaine d’années à l’exécutif et sous quatre présidents différents, jongle depuis quelques années déjà, celle du rôle (fonctions selon la constitution) des membres de ce conseil lui paraît difficile à régler. Le président, élu par les membres de l’exécutif, est le représentant officiel de l’Association. «Il/elle agira tel que spécifié ou autorisé par la loi et exercera tous les pouvoirs et fonctions qui lui ont été confiés par le comité exécutif.» C’est donc bien le comité exécutif qui, au départ, est maître du jeu. En pratique, les choses peuvent se présenter différemment.


Le jeu démocratique semble ici trop souvent en lutte avec la nécessité d’action de l’exécutif. Hormis les fonctions au trésor et au secrétariat, les autres sont attribuées par le président à différents directeurs. Mais, alors que le comité exécutif au complet semblait participer aux discussions et décisions sous une première présidence, la dotation de pouvoirs de décision aux responsables de secteurs, à la Santé du lac, à l’Accès, à l’Information, etc., a semblé sous les suivantes être plus apte à engendrer un mode axé sur l’action. En contrepartie, les autres membres de l’exécutif, à moins de pouvoir s’associer à leur gré aux décisions des chefs de secteurs comme à celles du président, ont pu se sentir brimés dans les prérogatives que semble leur accorder la constitution. Cette multiplication des pouvoirs a pu, par ailleurs, mener à la prise de décisions non sanctionnées par l’ensemble du comité exécutif; à créer parfois des conflits internes ou à dérouter les interlocuteurs de l’Association.


Quelle est donc la formule idéale? Puisque celle où tout membre de l’exécutif pouvait s’associer autant aux décisions du président qu’à celles des représentants de secteurs, nous semble avoir été satisfaisante, c’est la formule qui nous paraît, à date, avoir donné le meilleur compromis.


Cette assemblée annuelle qui, à notre avis, ne donne cependant pas suffisamment l’occasion aux membres de s’exprimer, demeure d’une importance d’autant plus grande; ne manquez pas d’y assister.

Charte de l'Association

Carl Chapdelaine

Les résultats du vote

AGA 2015: l'allocution du président

Assemblée générale annuelle
Association du lac Saint-François-Xavier
Le 18 juillet 2015

Allocution d'ouverture du président

Bonjour à tous; bienvenue à l'Assemblée générale annuelle, de 2015, de l'Association du lac Saint-François-Xavier. N'oubliez pas que c'est votre assemblée et que votre participation est essentielle à son succès. Dans cette optique, nous avons décidé de restreindre les présentations au minimum cette année et de fournir autant de temps que possible pour les questions et la discussion. Au lendemain de l'assemblée, les présentations complètes, y compris la série de diapositives, seront disponibles sur le site de l'Association. Chaque présentation sera suivie d'une courte période de questions, de 10 ou 15 minutes. Les minutes allouées devront être respectées; et quand les 10 ou 15 minutes en question seront écoulées, nous passerons au sujet suivant. Afin de tirer le meilleur profit du temps disponible, vous êtes priés de vous en tenir au sujet présenté et de vous exprimer le plus précisément possible. Cela permettra à davantage de personnes de participer. Il y aura aussi une période de questions et de discussion générale, d'une heure, à la fin de la réunion. J'insiste pour vous demander d'essayer d'être précis dans vos observations ou vos questions, pour donner aux autres la chance de s'exprimer. Pour ceux qui souhaitent rester après l'assemblée, nous serons disponibles pour échanger sur les sujets qui vous intéressent plus particulièrement.
Conformément à notre intention de permettre une plus grande participation, je m'en tiendrai à une courte allocution cette année. Cet exécutif et, en fait, tous ceux qui ont exercé depuis le début, ont travaillé très dur, en votre nom, à essayer de protéger et de préserver l'environnement du lac. Collectivement, ils ont beaucoup accompli. Ils ont contribué de leur temps, de leur énergie et de leur ingéniosité pour s'attaquer aux problèmes que les membres ont jugés importants. Je suis fier de dire qu'ils n'ont jamais agi unilatéralement. Ils ont toujours cherché à suivre votre orientation et votre approbation lors des AGA comme celle-ci. Comme il faut s'y attendre, certaines initiatives n'ont pas été populaires auprès de tous, au lac. Ainsi, on est souvent d'avis que l'Association doive s'impliquer sur des questions qui ne relèvent pourtant pas de sa mission. En conséquence, il y a parfois eu un fond de grogne et d'insinuations à l'endroit de l'Association et de son exécutif.

Les statuts de l'Association fournissent des indications sur l'encadrement de sa mission. Toutes les modifications apportées à la Constitution doivent et ont été approuvées par ses membres. La dernière mise à jour a été validée il y a presque une décennie, en 2006. Nous travaillons actuellement sur une nouvelle version pour nous assurer qu'elle s'ajuste aux besoins actuels (vous en entendrez plus là-dessus tout à l'heure). Conformément à sa constitution, l'objectif de l'Association est de surveiller l'équilibre du lac et de voir à sa protection, comme à celle du mode de vie, proche de la nature, de sa communauté.
Côté positif, j'entends souvent dire, autour du lac, que nous devrions être capables de résoudre les problèmes en collaboration, en tant que collectivité. Je crois que cette déclaration est tout à fait juste. Grâce à la sensibilisation et au travail acharné de Monique King, nous avons un certain nombre de nouveaux membres; ce qui est pour moi une indication qu'il y a plus de gens qui reconnaissent que le meilleur moyen de résoudre nos problèmes est en tant que collectivité. Nous devons tous reconnaître que cela signifie de s'engager pour la protection du lac, en s'accommodant des solutions que nous avons, jusqu'à ce que nous en trouvions de meilleures. Mais soyons surtout disposés à participer et à évoluer. Dans cette optique, je tiens à vous proposer un défi, aussi bien à ceux qui sont ici aujourd'hui qu'à ceux qui n'ont pas pu être présent. Nous avons à contrer une difficile et sérieuse menace si nous voulons protéger ce lac pour les générations à venir, dont beaucoup d'entre elles seront nos descendants. Il s'agit de la sédimentation, qui est probablement le facteur le plus important dans le cycle de vie d'un lac.
La sédimentation prend de nombreuses formes : l'érosion des berges, la remise en circulation des sédiments sur le fond du lac, le ruissellement dû aux gros orages, l'impact de la mauvaise conception du drainage des chemins et bien d'autres encore. Toutes doivent être affrontées; mais ce qui nous concerne le plus, au lac, est l'impact destructeur des vagues et de la turbulence provoquée sous la surface par les embarcations motorisées, de toute taille et de toute puissance. Je voudrais demander à chacun d'entre vous ici de relever le défi de contrôler les effets nuisibles de la sédimentation. Vous pourriez-vous réunir avec des amis et voisins, sans oublier ceux qui ne sont pas ici aujourd'hui, pour examiner tous les aspects de ce facteur important, y compris l'impact des moteurs; et peut-être imaginer des solutions. Si vous avez besoin d'informations ou simplement pour discuter d'idées, communiquez avec moi ou avec les autres directeurs. Personnellement, je serais ravi de participer avec vous à l'élaboration de solutions à ce difficile problème. Nous organiserons une réunion avant la prochaine AGA, où nous pourrons tous échanger, rassembler toutes les idées et ensemble créer un plan d'action. J'aimerais que ce soit le ‘Défi du président'. S'il réussit, nous en ferons un événement annuel. D'après mon expérience, nous n'allons jamais manquer de défis.
En terminant, je tiens à souligner la contribution importante à l'Association et à la collectivité de deux résidents du lac au cours de ces dernières années. Celle de Felix Hausermann, pour l'excellent travail qu'il a accompli, beau temps, mauvais temps, dans l'exécution de nombreuses tâches sur la qualité de l'eau ou l'équilibre de notre lac. Et celle de Diana Jegou, pour son remarquable zèle dans l'organisation de nos événements sociaux, tel le souper communautaire (Pot Luck), dont nous avons tous profité.
Merci, Dave Clark

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Candidat à l'exécutif de l'ALSFX?

La procédure régulière veut qu'une nomination d'un membre à l'exécutif soit présentée à la secrétaire, Colleen Horan, une semaine avant l'Assemblée générale annuelle, et signée par au moins deux membres. Vous êtes priés d'en tenir compte et de vous préparer en conséquence. Il serait bon que vous lisiez le contenu de notre charte, plus bas dans cette rubrique.

mailto:colleenhoran90@yahoo.com

Mot d'ouverture à l'Assemblée générale de 2014

Association du lac Saint-François-Xavier
Assemblée générale annuelle, 26 juillet 2014

Bienvenue à l'Assemblée générale annuelle 2014 de l'Association du Lac Saint-François-Xavier. L'année écoulée a été bien remplie. Votre exécutif n'a pas chômé pour identifier et comprendre les problèmes auxquels il nous faut faire face pour assurer la protection du lac aujourd'hui et le préserver pour le futur. Nous avons également élaboré des plans d'action pour y voir; ils vous seront présentés au cours de cette assemblée.

John Wilson vous entretiendra sur la Santé du lac et vous résumera le travail accompli pour identifier les risques qu'il court. Il vous présentera également les résultats des relevés bathymétriques effectués en partenariat avec l'Université d'Ottawa. En plus de faire le point sur le processus de vieillissement du lac, il vous fera part des résultats de l'analyse détaillée de 30 années de tests sur la qualité de son eau. Vous allez comprendre que le lac nous parle, qu'il raconte son histoire, et qu'il a besoin qu'on s'occupe de lui.

Raymond Noël discutera de l'Utilisation du lac et vous expliquera la nécessité d'améliorer notre contrôle sur la façon d'y accéder. Il vous fera aussi part d'une nouvelle initiative, d'envergure nationale, face aux pratiques de navigation. À cet effet, il vous présentera notre conférencier invité, Monsieur Will Dubitsky, celui qui est à la source et à la barre de cette importante mobilisation. La navigation motorisée a un impact environnemental majeur sur le lac. Il s'agit toujours là d'un sujet qui suscite un climat d'affrontement et divise la collectivité. Cette initiative vise à asseoir la réglementation fédérale de la navigation sur une évaluation scientifique de l'impact des embarcations motorisées sur les voies navigables à travers le Canada, en fonction de leurs contraintes environnementales respectives.

Carl Chapdelaine fera le point sur nos Communications, en mettant l'accent sur le site internet de l'ALSFX et sur notre adaptation aux moyens électroniques de communiquer. Ce sont des points très importants, car c'est notre intention d'axer nos communications dans cette direction. Cette orientation nous est imposée à la fois par souci d'économie, par le besoin de faciliter la communication et celui d'être en réseau avec la collectivité. Même si certains défis demeurent, comme de mettre à jour nos listes d'adresses de courriel, ou de s'assurer du désir des gens de rester connectés avec nous, nous allons poursuivre dans cette voie, au rythme qui vous conviendra.

Edna Schell et Shelagh Jane Woods fous feront connaître les États financiers de l'Association, en expliquant la performance de l'année écoulée et en présentant le budget pour les prochaines.

Colleen Horan fera le point sur les Membres et les événements sociaux. Plusieurs d'entre vous avez participé au Souper-partage tenu il y a deux semaines. De ce que je tiens des commentaires reçus, ce fut un grand succès. De tels événements contribuent grandement à développer un sens communautaire au lac. Ils nécessitent beaucoup de travail et nous n'aurions pas trop de votre aide pour organiser les prochains.

Je mise sur le contenu des deux prochaines heures pour vous convaincre suffisamment que votre Association mérite une implication encore plus active de votre part. Contrairement aux rumeurs, à l'effet que l'exécutif est une arène politique où l'on se dispute sur tout et sur rien, nous avons en fait une excellente équipe et apprécions travailler ensemble à la protection de ce coin de paradis. Au-delà de nos réunions mensuelles, il y a toujours du pain sur la planche. Ce n'est pas le plus accaparant des mandats, mais il est très important. Cette année, Louis Quenneville laissera sa place de directeur à l'exécutif, en raison des exigences de son travail. Ce poste est à combler. En mon nom et en celui de mes collègues, je tiens à remercier Louis pour son engagement et sa contribution au cours des ans.

J'aborde maintenant le passage difficile de ce mot d'ouverture. Je ne voulais vraiment pas m'y aventurer, mais de ne pas le faire serait une grave omission et un manquement à mes obligations envers vous. Je pense que de chercher à éviter la controverse ou toute prise de becs nous empêche seulement d'apprendre de nos expériences. C'est la recette diabolique pour reproduire le même genre de situation avec les mêmes résultats dans le futur. C'est en me basant sur cette philosophie que je vais vous présenter ma position sur le dossier des rejets d'eaux ménagères et septiques au lac, ainsi que sur le projet du Chemin du secteur du lac Thurston. Je veux les aborder en trois points.

Le premier est le rôle de l'Association dans tout cela. Il y a trois ans, à cette même AGA, les membres ont ratifié la position de l'Association à l'effet qu'elle se limiterait aux implications environnementales qui pourraient découler de l'une ou l'autre des solutions retenues, quelles qu'elles soient. Le choix des solutions était laissé à la responsabilité des autorités publiques et des propriétaires concernés. Il s'agit de la politique que nous avons suivi à ce jour. À cette fin, nous avons demandé à la municipalité de partager avec nous les études environnementales commandées et à ce que nous puissions travailler en partenariat afin de voir à ce que toutes les menaces à l'équilibre du lac soient identifiées et contrées. Avec le recul, je pense que l'Association aurait pu jouer un rôle précieux visant à rapprocher les parties. Nous aurions pu aussi nous assurer d'avoir mis toutes les questions sur la table et de les avoir passées en revue. C'est une leçon à retenir pour l'avenir.

Le second est l'approche que la municipalité a prise, passant de solutions possiblement applicables à tous les secteurs du lac, à une solution unique qui ne dessert que celui du lac Thurston. Cette nouvelle orientation s'est poursuivie malgré des indications évidentes de la majorité des résidents touchés, à l'effet qu'ils n'étaient pas en faveur de cette approche. Il est clair qu'il y avait plusieurs motifs derrière le choix de la municipalité de la solution d'une route de neuf mètres; notamment : de réduire le trafic automobile sur le Corridor aérobique; de répondre à son obligation de fournir des services essentiels; d'accroître les revenus municipaux suite à une hausse des valeurs des propriétés et à quelques nouveaux lotissements; ainsi que probablement plusieurs autres raisons. Quelque part au cours de cette démarche, on est passé du besoin de régler un vrai problème environnemental à un agenda politique doublé d'un court-circuitage du processus démocratique.

Le troisième est le plus préoccupant; c'est le comportement des résidents touchés par ce problème. Il me semble que tous, à l'exception de quelques-uns, ont choisi de plonger la tête dans le sable en espérant que la tempête passe. Comment, quand, saisis de la preuve que leurs système d'évacuation des eaux septiques et ménagères ne répondait pas aux règlements publics et présentait un risque pour le lac, pouvaient-ils entrer dans la clandestinité et choisir, individuellement ou en groupe, de ne rien faire? En fait, j'ai la conviction que beaucoup d'entre eux ont soupçonné les risques que cela représentait, tout en se convainquant du contraire, année après année, et en ne prenant aucune mesure pour y faire face. Je pense que, basé sur la connaissance que tous ont maintenant des exigences environnementales et sur leur sensibilisation sur le sujet, il y aurait eu une approche plus appropriée; c'aurait été celle de prendre le siège du conducteur et de faire pression sur les autorités pour travailler avec elles à trouver des solutions et aider à leur mise en œuvre. Au lieu de cela, ils sont confrontés à une solution coûteuse qui ne résout qu'une partie du problème et pour laquelle ils doivent payer. Je ne suis pas le seul à penser ainsi; j'ai été approché par plusieurs résidents qui pensent la même chose.

Le plus triste, c'est que, en mettant l'accent sur des agendas personnels et politiques, et en choisissant de ne pas s'en mêler, nous avons échoué à identifier les risques écologiques globaux que chaque solution potentielle pourrait comporter et à trouver les moyens de les atténuer. En bref, nous avons échoué à protéger le lac que nous chérissons tant et nous n'avons pas pris nos responsabilités en tant qu'individus et en tant que communauté pour sauvegarder notre environnement.

Alors, quelles sont les leçons à retenir ici pour être plus efficaces à l'avenir ? Ce que j'ai appris de tout cela, c'est que nous ne pouvons plus nous permettre d'ignorer les problèmes. Notre niveau actuel de connaissances et de sensibilisation en fait une ligne de conduite inacceptable. Nous devons faire front devant les problèmes ou les dangers, et travailler ensemble sans relâche pour y remédier. Il n'y a pas d'autre choix responsable dans le monde d'aujourd'hui. Si nous choisissons ne pas participer, alors nous perdrons la capacité d'influencer le cours des choses et nous prendrons le risque réel de tout compromettre.

Eh bien, si je n'ai pas réussi à convaincre, chacun doit penser que je parle plutôt de la personne assise à côté de soi. Pourtant, je veux être très clair sur le fait que je veux parler de chaque personne dans cette salle, sans oublier celles qui ne sont pas ici mais font partie de cette collectivité. Je m'inclus aussi bien ici, sachant le mal que j'ai, à chaque jour, pour ne pas mettre de côté les tâches que je trouve désagréables, menaçantes ou qui ne cadrent pas avec mon agenda. Je vous demanderais de bien réfléchir à ceci, pour que vous vous en convainquiez : les vrais échecs sont ceux desquels nous n'apprenons pas la leçon qu'ils nous fournissent.

Je vous remercie de votre attention. Maintenant je ne peux qu'espérer que vous m'écoutiez vraiment. Il y aura une bonne dose de nouvelles informations fournies au cours des prochaines deux heures. Cela devrait être une AGM très instructive qui nous orientera vers une voie mieux balisée dans nos efforts pour protéger cet environnement. J'espère que le tout vous plaira et vous amènera à jouer un rôle plus actif. Que notre Assemblée générale annuelle vous soit fructueuse.

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Charte de l'ALSFX

ASSOCIATION DU LAC ST-FRANÇOIS-XAVIER
STATUTS ET RÈGLEMENTS (avant amendements de 2006)

1. Information générale:
1.1 Nom de l'association: Association du Lac St-François-Xavier
1.2 Bureau-chef:
Adresse de la trésorière:
En 2006: 90, avenue Elgin, Pointe Claire,
H9R 2K2
1.3 Objectifs: Les objectifs de l'association sont les suivants:
a) éliminer la pollution des eaux du lac et de ses affluents
b) protéger les bas-fonds, berges et bordures forestières du lac et de ses affluents contre toute forme de dégradation
c) sensibiliser le public aux problèmes reliés à la protection de la qualité de l'environnement naturel
d) s'adresser au Ministre de l'Environnement pour l'obtention des études et services offerts par le Programme des Lacs
e) agir auprès des autorités municipales pour l'adoption des règlements sur la purification de l'eau et la protection de la nature
f) encourager tous les efforts visant à l'amélioration de la qualité de vie, par exemple: en contrôlant les dimensions et le nombre d'embarcations à moteur sur le lac, en augmentant la sécurité publique pour les résidents, en réglementant le camping non-autorisé, en veillant à la préservation et au développement du Corridor aérobique en tant qu'habitat naturel
g) s'allier à la Fédération des Associations pour la Protection de l'Environnement des Lacs (Fapel) et ses associations afin de faire pression sur les autorités gouvernementales pour l'adoption de lois, de règlements et de budgets qui assureront la protection des lacs.

2. Statut de membre:
2.1 Le statut de membre est restreint à un membre par famille résidant dans le district 5 de Wentworth-Nord, tel que défini par la carte municipale (copie de la carte du district 5 ci-jointe).
2.2. Toute personne âgée de 18 ans ou plus faisant partie d'une famille dûment accréditée membre (ou avec l'autorisation écrite du membre de cette famille) peut voter pour représenter cette famille tel que défini au paragraphe 2.1. Ceci équivaut à un vote par famille-membre et chaque personne ne peut voter qu'une seule fois.
2.3 Membre honoraire: Une personne ayant rendu des services exceptionnels peut, avec la recommandation du Comité exécutif, être nommée membre honoraire.

3. Cotisation annuelle:
3.1 Tous les membres votants doivent payer une cotisation annuelle ; ce dit montant étant déterminé lors la réunion générale annuelle.
3.2 Seuls les membres ayant payé leur cotisation ont le droit de voter aux assemblées de l'association.

4. Assemblées générales et vote:
4.1 Une assemblée générale doit être tenue à chaque année pendant l'été, au temps et lieu indiqués sur la convocation.
4.2 Assemblée générale spéciale: une assemblée générale spéciale peut être convoquée par:
a) ordre du président
b) décision du Comité exécutif
c) à la demande écrite d'au moins dix pour cent des membres ayant payé leur cotisation, ladite demande étant adressée au Président en spécifiant le but de la réunion. A la suite de la réception d'une telle demande, le secrétaire doit convoquer la réunion sur le champ.
L'avis d'une assemblée générale spéciale doit inclure un agenda; aucun autre sujet que ceux indiqués sur l'agenda ne peut être discuté.
4.3 Avis d'assemblée générale: L'avis d'une assemblée annuelle ou d'une assemblée spéciale, signée par le Secrétaire et indiquant le lieu, l'heure et le but, doit être dûment affiché sur la place publique ou communiqué aux membres par toute autre procédure choisie par le comité exécutif.
Vote:
a) Lors des assemblées générales ou spéciales, le vote doit se faire par un signe distinct et approprié, à moins qu'un voteur admissible demande un vote secret.
b) Le conseil s'abstiendra de voter à moins que le vote soit à égalité auquel cas le vote du conseil décidera du vote final.

5. La composition du comité exécutif et les assemblées:
5.1 L'association sera administrée par un comité exécutif composé d'un maximum de huit membres élus.
5.2 Si en raison d'une démission ou de toute autre raison, il y a un poste vacant sur le comité exécutif, le comité peut nommer quelqu'un pour combler ce poste et assumer les droits, privilèges et fonctions de cette charge jusqu'à la prochaine élection générale.
5.3 Nominations: Les nominations pour siéger au comité, signées par au moins deux membres, devront être présentées au Secrétaire au moins une semaine avant l'assemblée générale annuelle.
5.4 Assemblées du comité exécutif: Le comité exécutif se réunira au moins trois fois par an; ces réunions seront convoquées par le Secrétaire à la demande du Président.
D'autres assemblées peuvent être convoquées par le Secrétaire, soit à la demande du Président, soit à celle de trois membres du comité exécutif.
Toute résolution signée par l'ensemble des membres du comité exécutif sera aussi valide que si elle avait été adoptée au cours d'une assemblée générale dûment convoquée et tenue.
5.5 Avis d'assemblée du comité exécutif: Un avis indiquant l'heure et l'endroit où se tiendra l'assemblée doit être envoyé à chaque membre du comité exécutif.
5.6 Quorum pour le comité exécutif: Quatre membres du comité exécutif constituent un quorum.
5.7 Procédures d'assemblée: Le Président est celui qui préside. En l'absence du Président, le Vice-président aura la charge de présider. Tous les membres du comité exécutif ont le droit de voter, la majorité décidant de la motion; en cas d'égalité, le vote du Président décidera de l'issue du vote.
5.8 Les membres du comité exécutif sont élus à chaque année lors de l'assemblée générale annuelle. Trois membres exécutifs (au maximum) peuvent être remplacés à chaque année, à moins qu'il y ait plus de 3 postes vacants sur le comité.

6. Fonctions du comité exécutif:
6.1 Fonctions du président sortant: Le président sortant agira en qualité de conseiller du Président et des autres membres du comité exécutif, maintenant ainsi une continuité des activités de l'association, et sera responsable de tout dossier spécifique convenu entre lui (ou elle) et les dits membres.
6.2 Fonctions du Président: Le Président est le représentant officiel de l'association.
Il/elle présidera à toutes les réunions de l'association et du comité exécutif. Il/elle agira tel que spécifié ou autorisé par la loi et exercera tous les pouvoirs et fonctions qui lui ont été confiés par le comité exécutif.
6.3 Fonctions du Vice-président: Le Vice-président devra, en cas d'absence, de décès, d'incapacité ou de démission du Président, remplacer celui-ci pour le reste du terme et devra exercer tous les pouvoirs et fonctions qui lui seront confiés par le comité exécutif.
6.4 Fonctions du Trésorier: Le Trésorier est le gardien des fonds, investissements, dettes, et de tout document d'importance de l'association, qu'il/elle déposera au nom et au crédit de l'association dans une banque ou caisse populaire, tel que convenu par le comité exécutif, et devra exercer tous les pouvoirs et fonctions qui lui ont été confiés par le comité exécutif.
6.5 Fonctions du Secrétaire: Le/la Secrétaire tiennent les minutes de toutes les assemblées de l'association. Il/elle devra s'assurer que tous les avis d'assemblée soient conformes aux règlements de l'association ou à la loi, et que les bons, rapports, certificats, et tout autre document et registre soient mis à jour et classés de façon appropriée.
6.6 Fonctions des administrateurs: Les administrateurs exécutent les tâches qui leur sont assignées par le Président.

7. Dépenses:
7.1 Frais de déplacements: Les membres du comité exécutif ne doivent recevoir aucune rémunération pour leurs services, à l'exception des frais de déplacement encourus légalement au cours de la conduite normale des affaires de l'association, lesquels doivent être approuvés par le comité exécutif, reçus valides à l'appui.

8. Signatures:
8.1 Signatures: Les chèques et autres documents commerciaux peuvent être encaissés, acceptés, endossés et signés par le Trésorier et le Vice-président ou le Président, ou, en leur absence, par deux membres du comité exécutif tels que désignés par le comité.
8.2 Les documents exigeant la signature de l'association peuvent être signés par le Président et le Secrétaire, ou en leur absence par deux membres du comité exécutif tels que désignés par le comité exécutif.

9. Ajournement des assemblées:
9.1 Ajournements: Si un quorum n'est pas obtenu dans les 30 minutes suivant le début officiel de l'assemblée, cette dernière est ajournée.

10. Amendements aux règlements et statuts:
10.1 Les amendements à ces règlements doivent être proposés par écrit au Secrétaire par le comité exécutif ou par (10) membres en règle et approuvés par un vote d'au moins les deux-tiers des membres votants présents à l'assemblée dûment convoquée par le comité exécutif.
10.2 Une copie des amendements doit être postée à tous les membres de l'association au moins 10 jours avant la date de rassemblée spéciale proposée ou lors de l'assemblée générale annuelle au cours de laquelle on leur demandera de voter.
10.3 Les amendements doivent être présentés à l'assemblée et approuvés par les deux-tiers des membres en règle présents.

11. Rapport financier:
11.1 Un rapport financier devra être présenté à l'assemblée générale annuelle de l'association à chaque année.

12. Fin de l'année fiscale:
12.1 L'année fiscale de l'association se termine le 30 juin.

(Les derniers amendements ont été approuvés lors d'une assemblée spéciale des membres en date du 6 mai 2006.)

**Districts électoraux de la municipalité**

AGA 2013, mot de conclusion

Comme vous avez pu le constater, nous élargissons nos horizons en explorant de nouvelles approches d'intervention. Nous demeurons dans la ligne de notre action antérieure, tout en essayant d'ajuster le tir. Des initiatives ont pris jour et se multiplieront au fur et à mesure de leur application; ce qui améliorera nos connaissances et générera encore plus d'idées.
Notre gros défi est le temps disponible. Nous ne sommes que huit et nous ne pouvons aller à la vitesse de nos ambitions. Un vieux proverbe anglais dit : Plus on est à se partager la tâche, plus elle sera facile. Je vous encourage à voir l'intérêt de vous joindre à notre effort. Vous n'avez pas à nous consacrer une partie de vos loisirs; quelques heures pourraient suffire. Il y a de l'information à explorer, un peu de recherche à envisager et votre point de vue comme vos idées à nous livrer; tout cela pourrait nous faire avancer et serait bien apprécié.

Procès-verbal de l'AGA 2013

Mot du président à l'Assemblée générale annuelle de 2013

27 juillet, 2013
Bienvenue à l'Assemblée générale annuelle 2013, de l'Association du Lac Saint-François-Xavier. Je voudrais remercier tous nos membres et particulièrement ceux dans la salle qui sont des fidèles de nos rencontres annuelles, qui supportent leur association et qui sont acquis à la cause environnementale. J'en vois aussi de nouveaux, et cela m'indique que leur nombre augmente et que plus de résidents se découvrent un intérêt dans la protection et la conservation de l'équilibre du Bassin-versant du lac Saint-François-Xavier. En fait, au cours de cette AGA, vous allez comprendre que de voir grossir nos rangs et susciter de plus en plus d'attention pour le lac sera la clé de notre succès collectif à le protéger. Nous comptons sur votre action afin de réussir dans cette démarche de recrutement et de sensibilisation. Nous aurons en effet besoin de votre implication et de vos bras pour mener à bien les programmes que nous nous proposons d'entreprendre. Votre créativité et vos idées ne seront pas de trop. Rappelez-vous que ceci est votre petit paradis, le fruit de votre investissement. Qui voudra, qui pourra mieux que vous en assurer la pérennité?
Vous aurez peut-être remarqué que j'ai employé un nouveau terme dans le paragraphe précédent : «Bassin-versant». Vous le verrez apparaître fréquemment dans les présentations à venir. Cela reflète une nouvelle approche, plus englobante, dans la protection et la préservation du lac. Le lac lui-même demeure au centre de nos préoccupations; mais le bassin-versant qui l'alimente, dans lequel il vit, devient aussi important. Cela traduit notre conviction que, pour protéger le lac, il nous faut voir à la préservation de son environnement global; une démarche qui a influencé toute notre nouvelle approche, que ce soit sur la Santé du lac, l'Accès au lac, l'utilisation que nous en faisons, les Communications et, oui, même le Recrutement et la Participation.
J'espère que vous trouverez la présente Assemblée générale annuelle intéressante, instructive et suffisamment motivante pour vous inciter à plonger avec nous dans la phase active de participation. Votre exécutif, ainsi qu'un nombre croissant de membres, ont mis beaucoup d'énergie, de créativité et de labeur, au cours de l'année écoulée, pour en arriver à l'étape que nous vous présentons aujourd'hui. L'année en a été une de réflexion sur notre cheminement passé, comme sur le choix de la direction à prendre pour continuer. Nous avons profité de nouvelles idées pour nous lancer dans des initiatives prometteuses. Les quelques prochaines années nous permettrons d'entrevoir les résultats et les avenues à privilégier. Voici vos présentateurs et les sujets qu'ils vont couvrir :
1) John Wilson va vous guider à travers notre approche et les initiatives proposées sur la Santé du lac. Cela va inclure un aperçu du bilan des programmes existants, des propositions d'analyses supplémentaires du lac, des relevés bathymétriques et autres activités connexes; ceci dans le but de mieux comprendre son histoire, sa topographie et son état actuel, de façon à pouvoir concevoir des programmes de contrôle et de protection plus effectifs.
2) Raymond Noël va explorer le sujet de l'Utilisation et de l'Accès au lac. Il s'attardera principalement sur ce dernier point, les enjeux en cause et la complexité du sujet.
3) Carl Chapdelaine va présenter le site internet de l'.ALSFX et les idées que nous avons pour le faire correspondre le mieux possible à vos besoins. Le site croît en popularité et devient un outil privilégié de communication et de partage de connaissances. Pour qu'il parvienne à son plein potentiel, nous aurons besoin de vos idées sur la façon dont vous aimeriez l'utiliser.
Puis, Edna Schell vous présentera une mise à jour sur notre santé financière, tandis que Colleen Horan fera le point sur les Membres et les Événements sociaux. Je vous présenterai enfin la conclusion du Recours collectif du lac Thurston, qui nous a placés dans une position de force pour voir à la protection et à la préservation du Lac et de son bassin-versant. Cependant, comme je vous l'expliquerai au cours de cette présentation, pour pouvoir pleinement profiter de ces acquis, nous devrons tous demeurer vigilants, voir venir les dangers et déterminer la meilleure façon de protéger notre environnement.
Ceci m'amène au message que je voudrais vous transmettre. Il ne suffit plus d'accorder un appui moral à la cause. L'empreinte écologique de l'homme sur le bassin-versant du lac Saint-François-Xavier est significative et s'alourdit avec les ans. Le lac et son environnement en subissent une pression croissante. Les risques qui se pointent à l'horizon sont réels et la possibilité qu'ils se matérialisent élevée. Le déversement du lac Thurston est une démonstration claire de la façon dont certains événements peuvent rapidement tourner à la catastrophe. Chacun d'entre nous doit rester vigilant, savoir identifier les problèmes ou les risques émergents, et réagir activement via notre association pour trouver la solution appropriée. Comme je l'ai écrit dans le Bulletin, si vous vous ne réagissez pas à ce qui arrive, vous en devenez aussi responsable.
Pour conclure, je voudrais ajouter deux choses. L'une est de remercier Adrian Hausermann pour son intérêt ainsi que son engagement envers le Lac et l'Association. La carrière d'Adrian l'amène à s'éloigner du lac pour un temps indéterminé. C'était merveilleux d'avoir Adrian, un jeune résident, à l'exécutif. Son point de vue était rafraîchissant et il faut en tenir compte, puisque c'est à sa génération qu'incombera la tâche de voir à préserver ce coin de paradis. J'ose espérer que plus de jeunes gens y trouveront intérêt et choisiront de s'impliquer.
Enfin, je veux rappeler à votre mémoire qu'il y a un grand absent à notre Assemblée générale aujourd'hui. Un sans précédent depuis la première formation de l'Association du lac Saint-François-Xavier, remontant à la fin des années '60, Toni Chiesa n'est pas là. Toni est décédé l'automne dernier, après une longue bataille contre le cancer. Il est source d'inspiration pour nous tous. Son intérêt et engagement pour ce coin de pays était total. Pour ma part, je le reverrai toujours assis parmi nous, exprimant tranquillement son point de vue unique sur les événements; cette image de lui reste imprimée dans ma mémoire.
Bonne assemblée. C'est la vôtre; alors tirez-en le meilleur parti.

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Une vision du lac Saint-François-Xavier

J'ai la conviction que tous et chacun d'entre vous êtes précisément ici parce que vous aimez la nature ; vous avez donc à coeur de protéger le lac et son environnement. L'équilibre de notre lac aujourd'hui dépend du comportement de toute notre collectivité. Face à ce constat, l'exécutif de l'Association a besoin de votre aide.
Dans cet esprit, je voudrais vous enrôler dans notre brigade attachée à la recherche de solutions pour protéger la santé de notre lac. Pas seulement quelques-uns d‘entre vous, mais l'ensemble de la communauté de Montfort / Newaygo. Pas dans un rôle passif, mais comme des acteurs impliqués avec l'exécutif à la préservation du lac, de son environnement et de notre mode de vie ici.
Cela ne peut être réalisé par quelques uns seulement. Cela exige un effort total de la collectivité, et le moment de s'impliquer est arrivé. Je vous suggère, en fait je vous le demande, d'aller de l'avant et de vous joindre à l'équipe vouée à la préservation de notre environnement.
Dave Clark, président

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Échanges

Vous représentez une autre association de lac? Nous aimerions échanger avec vous, partager une page de nos sites internets peut-être, une chronique.

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L'exécutif de l'Association du Lac Saint-François-Xavier

Exercice 2015-2016

Raymond Noël, président
Monique King, vice-président
Susan Welsh, trésorière
Colleen Horan, secrétaire
Carl Chapdelaine, directeur
Shelagh Jane Woods, directrice
Frédéric Brousseau, directeur
Normand Daigneault, directeur