Photos du mois 2018-2020

**°(Archives)**

Plainte de la tourterelle

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Pluies torrentielles et inondations à plusieurs endroits de Wentworth-Nord: «Les employés municipaux travaillent présentement afin de corriger la situation,» selon un communiqué de la directrice générale, du 25 décembre.

À Newaygo, le lac était pourtant déjà gelé et l'on s'affairait ardemment à y aménager une grande patinoire. Il n'en reste aujourd’hui que la bordure de neige enlevée sur la glace. Mais elle sera réaménagée, autant de fois qu’il le faudra; car cette patinoire aura un message à livrer…

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De Lac-des-Seize-îles jusqu’à Saint-Rémi d’Amherst, le Corridor aérobique longe plus ou moins la 364. Les deux voies se terminent dans ce village. La 364 s’était combinée à la 327 avant d’arriver à Arundel et continuer vers l’Ouest; alors que la 327 y prenait la direction du Nord vers Mont-Tremblant. Pour compléter notre circuit au-delà d’Amherst, il faut prendre la 323 vers le Nord-Est jusqu’à Brébeuf, puis le chemin de la Rivière-Rouge qui redescend vers le Sud jusqu’à Huberdeau en longeant cette rivière. On pourrait prendre plutôt la 327; mais l’on perdrait tout l’attrait des longues plages de sable qui longent la Rivière-Rouge et la vue même de ce grand cours d’eau, comme des paysages vallonnés qui l’entourent.

De la route, le Corridor aérobique, qui a hérité de la voie du Chemin de fer de colonisation de Montfort, passe pratiquement inaperçu. Nous le retrouvons à son kilomètre 51, à la hauteur du Lac de la Mine (photo 1). Ce nom réfère à la mine de kaolin qui profita du passage de l’ancienne voie ferrée. Les guides indiquent la présence de quelque musée à l’endroit de l’ancienne mine; mais il nous aurait fallu une bonne marche en plein soleil pour y parvenir.

Après 56 km, le Corridor aboutit à Saint-Rémi d’Amherst ( (photo 2) Corridor aérobique. Côté touristique, il y a dans le village, entre autres, l’accès à cette source où des résidents, probablement, viennent remplir leurs énormes cruches d’eau. Une halte routière veut nous accueillir, avec sa superbe sculpture par laquelle on comprend que l’exploitation forestière a elle aussi profité jadis de la venue du train de Montfort (photo 3). Mais aucun arbre ici pour nous protéger d’un soleil trop ardent. Son église est jolie et bien entretenue (photo 4). Nous n’avons pas vu l’ancienne gare. Nous sommes étonnés de voir et d’entendre l’incessant trafic routier sur la 323 qui, provenant de Montebello, sur la route d’Ottawa, traverse le village pour aller rejoindre la 117 et la 327 après Brébeuf, en route vers Mont-Laurier ou Mont-Tremblant.

En poursuivant notre circuit, le joli parc Brégeois, dans la municipalité de Brébeuf, est situé à côté de l’église dont notre Pavillon Montfort envierait le clocher. Il nous offrira le lieu de pique-nique idéal. La présence d’un ensemble sculptural symbolisant la voie ferrée nous a intrigué; de quel train pouvait-il bien s’agir? Il y a beaucoup d’activité au «Marché de fermier» voisin; à se demander comment l’on peut y respecter le confinement exigé par la pandémie de la Covid-19. Ce n’est pas pour nous l’occasion d’y mettre les pieds. (photos 5 et 6)

Mais l’attrait exceptionnel de ce village vient de sa chute aux Bleuets, de son pont qui traverse la Rouge, de l’immense plage qu’elle offre à une multitude de baigneurs et de toutes ces surfaces rocheuses, soigneusement polies par les glaciers ou déchirées par les mouvements infligés à la roche-mère. Nous trouvons la courte piste pour y descendre et la section d’ancien barrage pour y accéder. De l’autre côté du pont, bien au-delà des eaux turbulentes de la chute, la plage est payante; mais les problèmes de promiscuité connus à celle de Montfort n’y semblent pas insurmontables… (photos 7, 8, 9) Tous les autres point d’accès à la plage qui s’étire le long de la rivière cachent des avis privés et formels d’interdiction de passer.

De Brébeuf, et pour boucler notre circuit, nous prendrons ce chemin de la Rivière-Rouge; assurément une section des plus pittoresques de notre randonnée. Loin de tout village, on accèdera facilement au bord de l’eau.* Le fond sablonneux lui donne une couleur brune dans ses passages peu profonds. Mais d’abord un petit circuit par le chemin du tour du Carré pour admirer le pont couvert Prud’homme, construit en 1918 et récemment fermé à toute circulation par des barrières en béton. La vue et la visite d’un ancien caveau à légumes est presque aussi étonnante que celle du pont. De vieux bâtiments de ferme tiennent encore debout ici et là, derrière des constructions neuves qui donnent un air prospère à cette belle campagne agricole (photos 10, 11, 12, 13 et 14). 

*Ne conviendrait-il pas mieux d'y diriger les baigneurs des centres urbains; plutôt que vers la toute petite plage de Montfort ou celles d'autres lacs surchargés des Pays-d'en-Haut? Bon, ce n'est pas si simple: train léger au départ de Saint-Jérôme; puisque celui de Montfort n'existe plus. Autres investissements. Et accord des résidents locaux... Mais, un jour, il faudra bien répondre aux besoins; avec la croissance de la population par l'immigration; l'engorgement de l'autoroute et le passage obligé à Saint-Sauveur; la multiplication des vagues de canicule; etc.

Par Carl Chapdelaine

À 10 h 15, il fallait un peu de patience pour attendre, par 10° C, d'entrer sous le préau. Plusieurs, arrivés plus tôt, étaient contents de repartir avec un gros sac de terre sous le bras ou sur un charriot. Une autre, avec un petit panier de fraises à la main.

Pourquoi pas les routes?

Belle réception au Café-rencontre du mercredi; pour fêter Minnie Johnson qui a 99 ans le 21 février. Qu'est-ce que ce sera dans un an?

La salle du Pavillon Montfort était pleine pour le concert de Noël de la municipalité de Wentworth-Nord du samedi 14 décembre, nous a-t-on rapporté. Les spectateurs venaient probablement des quatre coins de la région; le mauvais temps avait pourtant forcés les moins braves à annuler leur réservation. Plusieurs résidents du village se mordraient les doigts pour avoir encore raté une belle occasion.

La représentation s’est déroulée sans anicroche; tout était bien rôdé. La gentillesse hautement perceptible de Nicola Ciccone avait déjà contribué à en séduire plusieurs. Par de telles représentations de prestige, le maire Ghali avait certes gagné son pari; à Montfort, la Municipalité pouvait s’aligner avec les grandes ligues. Souhaitons que le Conseil puisse un jour trouver le moyen de nous faire revivre, en sons autant qu’en photos, les moments de pur bonheur que ses paroissiens ont pu vivre dans ce nouveau temple du divertissement…

Par Carl Chapdelaine

Le banc commémoratif a besoin de vernis; tout comme l'autre banc commémoratif près du grand pont. Les autorités, ou un petit groupe ad-hoc, devraient peut-être prendre en charge l'entretien de ces bancs de grande valeur... Ils ne sont pas les seuls bancs au Corridor (km ~13); et, là aussi, il faudrait un peu plus d'amour...   Voir le Babillard.

Nicole Larivière et Nadine Legendre vous feront découvrir l'approche surprenante de leurs oeuvres photographiques. Et si les représentations vous déroutent un peu, attardez-vous à la palette de couleurs attachante ou à l'Intriguant charme de plusieurs. 

Du 1er juin au 14 juillet 2019 à la Galerie d'art Montfort.

Entre -12° et -15°C; ciel gris et pas grand vent. Pas si mal pour ce premier dimanche de février. La visite de France s’était vue proposée d’emprunter le Corridor aérobique au droit du lac Chevreuil, pour une randonnée jusqu’au village de Montfort. Mais l’entrée sur la voie verte par le chemin de Montfort, entièrement remplie de neige, était inaccessible. C’était d’ailleurs sans savoir que seuls les skieurs y sont admis, nous apprendront les jeunes préposés au Pavillon. Une piste tracée dans chaque direction; à ne pas être massacrée par le passage de marcheurs, diront-ils.

Il approche onze heures trente et les stationnements du Pavillon sont pratiquement complets. Fidèles de la messe et skieurs nous ont précédés. Dès franchie la porte d’entrée, le prêtre itinérant, en habit liturgique, semble nous accueillir à bras ouverts. Il est pourtant derrière la double porte vitrée qui sépare le hall d’entrée de la nef, et il s’adresse visiblement à la petite communauté religieuse qui a momentanément retrouvé son lieu de culte. Shut (pas de bruit)!
Le casse-croûte avant la randonnée; mais pas de soupe, pas de cafetière et pas de café avant la fin de la messe; l’équipement est dans la cuisinette, à l’avant de l’église, comprenons-nous.

Un coup-d’œil à l’exposition de tableaux, à la belle cloche qui trône au pied du chœur et au nouveau piano, sous sa couverture pour le moment.

Entre un et deux mètres de neige poudreuse dans la forêt; pour le plaisir des skieurs. Mais rejoindre le chalet quitté début novembre, par le sentier Mount et chaussé de raquettes mal attachées, avec les guêtres laissées dans le sac à dos et des bâtons inappropriés, est une folie… On s’enfonce presque autant qu’en simples bottes. Les bâtons sont aussi inutiles; à moins de pouvoir rejoindre roc ou autre masse dure. Pour l’exercice, c’est complet.

La visite s’est contentée de marcher tout le long du lac; ses trois semaines à la recherche de l’hiver québécois auront été enrichissantes… Dommage de les clôturer par ce «pouce par pouce» au retour vers la métropole, sur notre belle autoroute des Laurentides; avec la menace de pluie verglaçante qui nous guette à l’arrivée.

                                                                                                              Par Carl Chapdelaine

Photos de France Massie

Ce fut un merveilleux événement couronné de succès, nous rapporte Mme Chartier, à l’accueil du Pavillon Montfort.
Une douzaine de kiosques avaient été montés dans la grande salle (nef) du Pavillon. Ils étaient essentiellement tenus par des artisans locaux. Les gens du village, et des alentours aussi probablement, sont venus nombreux et leur intérêt explique la réussite de la tenue de ce marché.
Et les visiteurs ne se sont pas contentés d’admirer les multiples et superbes pièces exposées; ils en ont aussi achetées. Ce qu’ils mettront au pied de leur arbre de Noël pour le grand jour des échanges de cadeaux ne passera pas inaperçu. Quoi de plus original, appréciable et utile que d’offrir ou de recevoir une catalogne réalisée par un artisan du village? On peut également imaginer que l’événement aura été pour plusieurs l’occasion de rencontrer amis et voisins, comme autrefois justement sur le parvis de l’église, une irremplaçable tradition perdue.
Félicitations à la Table de concertation des Arts et de la Culture de Wentworth-Nord, aux bénévoles, aux autorités et surtout aux artisans qui ont permis une telle réalisation.

Par Carl Chapdelaine

Nous surprenons les arpenteurs-géomètres de la firme Madore, Tousignant et Bélanger, de Lachute, venir établir les coordonnées géographiques de sites du côté de la rue Sunny Side. 

Ils devront s’orienter sur un repère géodésique incrusté sur un affleurement rocheux, près du croisement du chemin de Newaygo et de la rue du Chemin-de-fer, à la hauteur de la séparation entre les bassins Est (Montfort) et Ouest (Newaygo) du lac Saint-François-Xavier. Ils y installent des instruments sur lesquels ils pourront par la suite s’orienter à distance, depuis la rue Sunny Side, et déterminer avec une précision de quelques centimètres la position géographique Longitude, latitude et altitude des sites à y localiser. Notre GPS de randonnée, nous expliquent-ils, ne saurait être plus précis que de quelques mètres.

«Au fil des années, les arpenteurs-géomètres ont mis sur pied un réseau de points dont les coordonnées exactes sont connues : on les appelle « points géodésiques ». Ces repères officiels sont d’une précision de l’ordre de quelques millimètres; on les retrouve un peu partout dans les municipalités.» Denicourt, arpenteurs-géomètres

«Le Ministère a établi un réseau géodésique de base qui comprend 57 000 points du réseau planimétrique et 22 000 points du réseau de nivellement. Cette infrastructure matérialise le système de référence géodésique et le système de référence altimétrique…» Expertise géodésie 

Nous ne connaissons cependant pas le rapport entre notre repère géodésique et ces points établis par le ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles, ou s’il s’agit même de l’un d’eux. Espérons qu’un professionnel saura nous éclairer…

Par Carl Chapdelaine

De belles toiles sont toujours en exposition à la galerie d’art Montfort. Dans le pavillon principal, à l’arrière de la nef de la chapelle, Denise et Pieter Meyer, l’inséparable couple, donnent une rétrospective de leur art du 20 octobre au 13 janvier. Des photos de fleurs, remodelées électroniquement, agrandies parfois, vont devenir des œuvres d’art numérique.

   C.C.

Fin de saison à Écho Aloha
5 octobre et il fait froid depuis déjà une semaine. L’entreposage des planches à pagayer se fera ailleurs. Nous lançons, à la blague, qu’un nouveau règlement obligera de les laver avant de quitter le lac, l’an prochain… En fait, elles sont abîmées et le club songe à les remplacer par des neuves pour la saison 2019. Elles seront vendues si possible. Écho Aloha a aussi des planches gonflables.
On ne chôme pourtant pas en hiver; il y a les cours d’apprentissage en piscine, sur des planches qui sont attachées. Cela permet quand même de pratiquer son équilibre et de se préparer pour l’été prochain. Le club est présent dans cinq municipalités, dont Mont-Tremblant.

C.C.

Il faut que les ingénieurs trouvent plus de moyens de collecter le sable de la Grande Côte.